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- À l'origine, un autodafé (mot portugais « auto de fé » venant du latin « actus fidei », c'est-à-dire « acte de foi ») est la cérémonie de pénitence publique organisée par le tribunal de l'Inquisition espagnole ou portugaise, durant laquelle celle-ci proclamait ses jugements. Dans le langage populaire, ce terme est devenu presque synonyme d'une exécution publique de personnes jugées hérétiques, par le feu. Ce glissement de sens est dû au fait que les condamnés relaps ou refusant de se rétracter étaient remis par l'Inquisition aux mains des autorités civiles, qui, parfois, les envoyaient au bûcher. Le premier auto da fe eut lieu en France à Blois, où 37 dignitaires de la communauté juive, accompagnés d'enfants ont été mis au bûcher avec leur livres. Puis, à Séville en Espagne en 1481 et le dernier, à Mexico en 1850. Ainsi, des centaines de milliers d'auto da fe se tinrent durant cette période sur plusieurs continents. Par extension, « autodafé » désigne l'action de détruire par le feu. Ainsi, le concept d'autodafé est couramment utilisé pour caractériser la destruction publique de livres ou de manuscrits par le feu. Les plus anciennes mentions de ce type de pratiques se rencontrent en Chine au IIIe siècle avant J.-C., lorsque l'empereur Qin Shi Huang décide de liquider les écrits confucéens, ou plus tard, dans un contexte de guerre culturelle entre chrétiens et païens dans l'Empire romain. Le mot auto da fé apparaît en France au XVIIIe siècle. (fr)
- À l'origine, un autodafé (mot portugais « auto de fé » venant du latin « actus fidei », c'est-à-dire « acte de foi ») est la cérémonie de pénitence publique organisée par le tribunal de l'Inquisition espagnole ou portugaise, durant laquelle celle-ci proclamait ses jugements. Dans le langage populaire, ce terme est devenu presque synonyme d'une exécution publique de personnes jugées hérétiques, par le feu. Ce glissement de sens est dû au fait que les condamnés relaps ou refusant de se rétracter étaient remis par l'Inquisition aux mains des autorités civiles, qui, parfois, les envoyaient au bûcher. Le premier auto da fe eut lieu en France à Blois, où 37 dignitaires de la communauté juive, accompagnés d'enfants ont été mis au bûcher avec leur livres. Puis, à Séville en Espagne en 1481 et le dernier, à Mexico en 1850. Ainsi, des centaines de milliers d'auto da fe se tinrent durant cette période sur plusieurs continents. Par extension, « autodafé » désigne l'action de détruire par le feu. Ainsi, le concept d'autodafé est couramment utilisé pour caractériser la destruction publique de livres ou de manuscrits par le feu. Les plus anciennes mentions de ce type de pratiques se rencontrent en Chine au IIIe siècle avant J.-C., lorsque l'empereur Qin Shi Huang décide de liquider les écrits confucéens, ou plus tard, dans un contexte de guerre culturelle entre chrétiens et païens dans l'Empire romain. Le mot auto da fé apparaît en France au XVIIIe siècle. (fr)
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- À l'origine, un autodafé (mot portugais « auto de fé » venant du latin « actus fidei », c'est-à-dire « acte de foi ») est la cérémonie de pénitence publique organisée par le tribunal de l'Inquisition espagnole ou portugaise, durant laquelle celle-ci proclamait ses jugements. Le mot auto da fé apparaît en France au XVIIIe siècle. (fr)
- À l'origine, un autodafé (mot portugais « auto de fé » venant du latin « actus fidei », c'est-à-dire « acte de foi ») est la cérémonie de pénitence publique organisée par le tribunal de l'Inquisition espagnole ou portugaise, durant laquelle celle-ci proclamait ses jugements. Le mot auto da fé apparaît en France au XVIIIe siècle. (fr)
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