L'écriture maya est un système d'écriture logosyllabique, c'est-à-dire à la fois logographique (un symbole — graphème — correspond à une notion — lemme) et syllabographique (un graphème correspond au son d'une syllabe), servant à retranscrire l'ensemble des langues mayas. L'écriture était l'apanage d'une caste de scribes « Ah Tz'iib » faisant partie de la haute société. Seules deux autres castes dirigeantes y avaient accès : les prêtres et les chefs. Elle était inaccessible au reste de la population.

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  • L'écriture maya est un système d'écriture logosyllabique, c'est-à-dire à la fois logographique (un symbole — graphème — correspond à une notion — lemme) et syllabographique (un graphème correspond au son d'une syllabe), servant à retranscrire l'ensemble des langues mayas. L'écriture était l'apanage d'une caste de scribes « Ah Tz'iib » faisant partie de la haute société. Seules deux autres castes dirigeantes y avaient accès : les prêtres et les chefs. Elle était inaccessible au reste de la population. La singularité de cette écriture s'appuyant sur deux modes de retranscription distincts jamais mélangés dans les autres écritures mondiales, a considérablement retardé son déchiffrement. Les caractères ou glyphes correspondant à des notions décrivent le plus souvent des éléments qui étaient universellement partagés par les Mayas comme : les mois du calendrier annuel (Haab), ou les jours du calendrier rituel (Tzolkin), ou les astres, ou les villes, ou les États, ou les dieux ou des animaux ou des plantes. Les autres glyphes correspondaient à des syllabes (par exemple : ba, be, bi, bo, bu). Mais eux-mêmes pouvaient exister sous trois formes distinctes. Une forme relativement carrée et centrale, ou une représentation en bandeau vertical ou horizontal selon que la syllabe est un préfixe ou un suffixe du glyphe central. Une même information pouvait donc être représentée de multiples façons en combinant idéogrammes et syllabogrammes. Cela offrait aux scribes une grande liberté de composition, ce qui érigeait l'écriture au rang d'art et les meilleurs scribes au statut d'artistes. Cette liberté apparente était probablement surveillée par les autorités religieuses et conditionnée par le commanditaire et les destinataires de l'écrit. Les langues mayas comme le yucatèque, le k'iche' ou le chol sont aussi éloignées les unes des autres que le sont des langues indo-européennes comme l'allemand, le français et le russe. Au sein d'un public partageant le même maya, le scribe pouvait recourir à l'utilisation d'une écriture plus syllabique. Quand on voulait s'adresser à l'ensemble du monde maya le scribe était obligé de recourir à une écriture plus idéographique pour être compris. Il est aussi probable qu'une « faute d'orthographe ou de grammaire » sur une stèle commémorative devait se payer très cher pour le fautif car elle était quasi irréparable.[réf. nécessaire] L'histoire des Mayas a plus de 5 000 ans et le buisson de langues qui en est issu s'étale sur un spectre encore plus large que celui des langues européennes s'inscrivant dans une tradition gréco-latine. (fr)
  • L'écriture maya est un système d'écriture logosyllabique, c'est-à-dire à la fois logographique (un symbole — graphème — correspond à une notion — lemme) et syllabographique (un graphème correspond au son d'une syllabe), servant à retranscrire l'ensemble des langues mayas. L'écriture était l'apanage d'une caste de scribes « Ah Tz'iib » faisant partie de la haute société. Seules deux autres castes dirigeantes y avaient accès : les prêtres et les chefs. Elle était inaccessible au reste de la population. La singularité de cette écriture s'appuyant sur deux modes de retranscription distincts jamais mélangés dans les autres écritures mondiales, a considérablement retardé son déchiffrement. Les caractères ou glyphes correspondant à des notions décrivent le plus souvent des éléments qui étaient universellement partagés par les Mayas comme : les mois du calendrier annuel (Haab), ou les jours du calendrier rituel (Tzolkin), ou les astres, ou les villes, ou les États, ou les dieux ou des animaux ou des plantes. Les autres glyphes correspondaient à des syllabes (par exemple : ba, be, bi, bo, bu). Mais eux-mêmes pouvaient exister sous trois formes distinctes. Une forme relativement carrée et centrale, ou une représentation en bandeau vertical ou horizontal selon que la syllabe est un préfixe ou un suffixe du glyphe central. Une même information pouvait donc être représentée de multiples façons en combinant idéogrammes et syllabogrammes. Cela offrait aux scribes une grande liberté de composition, ce qui érigeait l'écriture au rang d'art et les meilleurs scribes au statut d'artistes. Cette liberté apparente était probablement surveillée par les autorités religieuses et conditionnée par le commanditaire et les destinataires de l'écrit. Les langues mayas comme le yucatèque, le k'iche' ou le chol sont aussi éloignées les unes des autres que le sont des langues indo-européennes comme l'allemand, le français et le russe. Au sein d'un public partageant le même maya, le scribe pouvait recourir à l'utilisation d'une écriture plus syllabique. Quand on voulait s'adresser à l'ensemble du monde maya le scribe était obligé de recourir à une écriture plus idéographique pour être compris. Il est aussi probable qu'une « faute d'orthographe ou de grammaire » sur une stèle commémorative devait se payer très cher pour le fautif car elle était quasi irréparable.[réf. nécessaire] L'histoire des Mayas a plus de 5 000 ans et le buisson de langues qui en est issu s'étale sur un spectre encore plus large que celui des langues européennes s'inscrivant dans une tradition gréco-latine. (fr)
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