L'art africain traditionnel, ou plus exactement l'art de l'Afrique antérieurement à l'art moderne et contemporain de l'Afrique, se manifeste sous une multitude d'arts, souvent associés. La musique et la danse, la réalisation de nombreux types d'objets, sculptés, éventuellement enduits, peints ou produits par assemblage de nombreux éléments, ainsi que les arts du corps (coiffures, parures et peintures corporelles, scarifications, tatouages) peuvent présenter un caractère artistique dans l'Afrique traditionnelle. Mais « l'appréciation de « l'art africain » [la sculpture, considérée en dehors de tout contexte culturel] est un phénomène du XXe siècle associé à des artistes et des collectionneurs européens. [...] La notion de « l'art africain » était plus ou moins étrangère aux sociétés d'origi

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  • L'art africain traditionnel, ou plus exactement l'art de l'Afrique antérieurement à l'art moderne et contemporain de l'Afrique, se manifeste sous une multitude d'arts, souvent associés. La musique et la danse, la réalisation de nombreux types d'objets, sculptés, éventuellement enduits, peints ou produits par assemblage de nombreux éléments, ainsi que les arts du corps (coiffures, parures et peintures corporelles, scarifications, tatouages) peuvent présenter un caractère artistique dans l'Afrique traditionnelle. Mais « l'appréciation de « l'art africain » [la sculpture, considérée en dehors de tout contexte culturel] est un phénomène du XXe siècle associé à des artistes et des collectionneurs européens. [...] La notion de « l'art africain » était plus ou moins étrangère aux sociétés d'origine des objets. » Aussi la contextualisation culturelle de l'art africain dans son cadre historique d'origine précis reste un objectif au XXIe siècle. Le vaste espace de l'Afrique a donné lieu, au cours de son histoire, à des pratiques sociales et créations artistiques générées le plus souvent par une certaine population à un moment de son histoire. Certaines de ces créations artistiques ont pu aussi être partagées par plusieurs populations. En raison des déplacements des uns et des autres, de nombreux traits de culture ne sont pas nécessairement spécifiques ni immuables. Récemment, des études précises ont pu remettre en cause l'identité attribuée à certaines populations au XIXe siècle, avec un style artistique spécifique attribué au XXe siècle, comme celui identifié en tant que senufo. La répartition de ces populations est cependant variable, certaines pouvant être homogènes localement, d'autres seront séparées par un ou plusieurs autres peuples, ou parfois dispersées sur un très vaste territoire. Le concept d'ethnie a fait l'objet d'études critiques. Le terme d'« art tribal », proposé par l'anthropologue (en) dans les années 1950, mais est cependant encore retenu par Babacar Mbaye Diop en 2018, ce qui lui permet d'étudier chaque style tribal constitué par les traits communs à toutes les productions artistiques dans la tribu en question. Des arts de l'Afrique ancienne il ne reste que des objets pour en témoigner. La plus ancienne céramique d'Afrique subsaharienne apparait vers 10 000 AEC, dans l'actuel Mali, sur un site d' Ounjougou recevant les premières moussons après la période dite du Grand Aride, au début de l'Holocène. Ces céramiques portent un décor imprimé. En 2012 les plus anciennes formes de peintures et gravures africaines actuellement datées, l'art rupestre du tassili n'Ajjer ont, environ, 9 à 10 000 ans BP. La recherche archéologique, souvent difficile, continue d'apporter de nouvelles formes d'art ancien, dans leur contexte, ce qui permet de les dater et de les situer au sein de leur culture d'origine pour une meilleure compréhension de l'histoire des habitants d'Afrique. Le premier théoricien de l'art africain, de l'Afrique (ouest et centre) Carl Einstein, écrit en 1915« Certains problèmes qui se posent à l'art moderne ont provoqué une approche plus scrupuleuse de l'art des peuples africains » [...] « [on a y rarement] posé avec autant de clarté des problèmes précis d'espace et formulé une manière propre de création artistique ». De nombreuses études ne cessent de se pencher sur la réception occidentale des arts africains. Celle-ci repose largement sur le travail initial des ethnologues, puis sur les questions d'esthétique débattues entre artistes et théoriciens, ainsi que sur le travail des marchands d'art et la diffusion de ces formes, enfin avec la passion des collectionneurs. L'ethno-esthétique et la philosophie de l'art se sont emparées de ces questions, en France depuis les travaux de Jacqueline Delange (1967) et Jean-Louis Paudrat (1988). La conservation d'œuvres d'art africain en musée était autrefois inconnue sur ce continent, les œuvres ayant des vocations religieuses ou politiques, ou une fonction utilitaire dans la vie quotidienne. Paradoxalement, le fait que nombre de ces œuvres aient été conservées sur d'autres continents, notamment en Europe, a permis leur préservation. Le travail préalable à la restitution à l'Afrique de son patrimoine est en cours. (fr)
  • L'art africain traditionnel, ou plus exactement l'art de l'Afrique antérieurement à l'art moderne et contemporain de l'Afrique, se manifeste sous une multitude d'arts, souvent associés. La musique et la danse, la réalisation de nombreux types d'objets, sculptés, éventuellement enduits, peints ou produits par assemblage de nombreux éléments, ainsi que les arts du corps (coiffures, parures et peintures corporelles, scarifications, tatouages) peuvent présenter un caractère artistique dans l'Afrique traditionnelle. Mais « l'appréciation de « l'art africain » [la sculpture, considérée en dehors de tout contexte culturel] est un phénomène du XXe siècle associé à des artistes et des collectionneurs européens. [...] La notion de « l'art africain » était plus ou moins étrangère aux sociétés d'origine des objets. » Aussi la contextualisation culturelle de l'art africain dans son cadre historique d'origine précis reste un objectif au XXIe siècle. Le vaste espace de l'Afrique a donné lieu, au cours de son histoire, à des pratiques sociales et créations artistiques générées le plus souvent par une certaine population à un moment de son histoire. Certaines de ces créations artistiques ont pu aussi être partagées par plusieurs populations. En raison des déplacements des uns et des autres, de nombreux traits de culture ne sont pas nécessairement spécifiques ni immuables. Récemment, des études précises ont pu remettre en cause l'identité attribuée à certaines populations au XIXe siècle, avec un style artistique spécifique attribué au XXe siècle, comme celui identifié en tant que senufo. La répartition de ces populations est cependant variable, certaines pouvant être homogènes localement, d'autres seront séparées par un ou plusieurs autres peuples, ou parfois dispersées sur un très vaste territoire. Le concept d'ethnie a fait l'objet d'études critiques. Le terme d'« art tribal », proposé par l'anthropologue (en) dans les années 1950, mais est cependant encore retenu par Babacar Mbaye Diop en 2018, ce qui lui permet d'étudier chaque style tribal constitué par les traits communs à toutes les productions artistiques dans la tribu en question. Des arts de l'Afrique ancienne il ne reste que des objets pour en témoigner. La plus ancienne céramique d'Afrique subsaharienne apparait vers 10 000 AEC, dans l'actuel Mali, sur un site d' Ounjougou recevant les premières moussons après la période dite du Grand Aride, au début de l'Holocène. Ces céramiques portent un décor imprimé. En 2012 les plus anciennes formes de peintures et gravures africaines actuellement datées, l'art rupestre du tassili n'Ajjer ont, environ, 9 à 10 000 ans BP. La recherche archéologique, souvent difficile, continue d'apporter de nouvelles formes d'art ancien, dans leur contexte, ce qui permet de les dater et de les situer au sein de leur culture d'origine pour une meilleure compréhension de l'histoire des habitants d'Afrique. Le premier théoricien de l'art africain, de l'Afrique (ouest et centre) Carl Einstein, écrit en 1915« Certains problèmes qui se posent à l'art moderne ont provoqué une approche plus scrupuleuse de l'art des peuples africains » [...] « [on a y rarement] posé avec autant de clarté des problèmes précis d'espace et formulé une manière propre de création artistique ». De nombreuses études ne cessent de se pencher sur la réception occidentale des arts africains. Celle-ci repose largement sur le travail initial des ethnologues, puis sur les questions d'esthétique débattues entre artistes et théoriciens, ainsi que sur le travail des marchands d'art et la diffusion de ces formes, enfin avec la passion des collectionneurs. L'ethno-esthétique et la philosophie de l'art se sont emparées de ces questions, en France depuis les travaux de Jacqueline Delange (1967) et Jean-Louis Paudrat (1988). La conservation d'œuvres d'art africain en musée était autrefois inconnue sur ce continent, les œuvres ayant des vocations religieuses ou politiques, ou une fonction utilitaire dans la vie quotidienne. Paradoxalement, le fait que nombre de ces œuvres aient été conservées sur d'autres continents, notamment en Europe, a permis leur préservation. Le travail préalable à la restitution à l'Afrique de son patrimoine est en cours. (fr)
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  • « Principales ethnies » par Françoise Stoullig-Marin (fr)
  • texte remanié d'une thèse d'Histoire de l'art (fr)
  • Exposition Musée du quai Branly - Jacques-Chirac 2013 (fr)
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  • L'univers des formes (fr)
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  • Encyclopédie Larousse en ligne (fr)
  • Bosc-Tiessé et Mark, 2019 (fr)
  • Boyer, 2007 (fr)
  • Dagen et Murphy, 2013 (fr)
  • Diop, 2018 (fr)
  • Heimlich, 2021 (fr)
  • Jacqueline Delange, 1967 (fr)
  • Jean-Louis Paudrat, 1978 (fr)
  • Kembo, 2015 (fr)
  • Kerchache, Paudrat, Stéphan, 2008 (fr)
  • Marie-Françoise Delarozière, 1994 (fr)
  • Sieber and Herreman, 2000 (fr)
  • Vansina, 1984 (fr)
  • Christiane Falgayrettes-Leveau et Iris Hahner, 2003 (fr)
  • Yaëlle Biro, 2018 (fr)
  • Encyclopédie Larousse en ligne (fr)
  • Bosc-Tiessé et Mark, 2019 (fr)
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  • Dagen et Murphy, 2013 (fr)
  • Diop, 2018 (fr)
  • Heimlich, 2021 (fr)
  • Jacqueline Delange, 1967 (fr)
  • Jean-Louis Paudrat, 1978 (fr)
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  • Kerchache, Paudrat, Stéphan, 2008 (fr)
  • Marie-Françoise Delarozière, 1994 (fr)
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  • Afrique subsaharienne, (fr)
  • Une notion idéologique commode (fr)
  • § 1.3 (fr)
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  • Marchands, réseaux et objets d'art africains à l'aube du XXe siècle (fr)
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  • Hairstyles and headdresses (fr)
  • La création plastique (fr)
  • l'invention des arts primitifs (fr)
  • les arts d'Afrique à Paris et à New York. 1931-2006 (fr)
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  • Encyclopédie Larousse en ligne (fr)
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  • dbpedia-fr:Charles_Ratton
  • Afrique noire (fr)
  • Art history in Africa (fr)
  • Critique de la notion d'art africain (fr)
  • Danses d'Afrique (fr)
  • De l'imaginaire au musée (fr)
  • Fabriquer le regard (fr)
  • Hair in African Art and Culture (fr)
  • L'art africain (fr)
  • Le corps africain (fr)
  • Le pagne africain et sa symbolique (fr)
  • Parures de tête (fr)
  • Perles d'Afrique (fr)
  • Pour une histoire des arts d’Afrique précontemporains : méthodologie, historiographie, épistémologie (fr)
  • Art rupestre et patrimoine mondial en Afrique subsaharienne (fr)
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  • Hermann (fr)
  • Le Chêne (fr)
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  • Gallimard (fr)
  • l'Harmattan (fr)
  • Citadelles & Mazenod (fr)
  • Aix-en-Provence : Edisud (fr)
  • Hémisphères. Maisonneuve & Larose (fr)
  • Les Presses du réel (fr)
  • Musée Dapper (fr)
  • Skira , Flammarion (fr)
  • The Museum for African Art et Prestel (fr)
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  • L'art africain traditionnel, ou plus exactement l'art de l'Afrique antérieurement à l'art moderne et contemporain de l'Afrique, se manifeste sous une multitude d'arts, souvent associés. La musique et la danse, la réalisation de nombreux types d'objets, sculptés, éventuellement enduits, peints ou produits par assemblage de nombreux éléments, ainsi que les arts du corps (coiffures, parures et peintures corporelles, scarifications, tatouages) peuvent présenter un caractère artistique dans l'Afrique traditionnelle. Mais « l'appréciation de « l'art africain » [la sculpture, considérée en dehors de tout contexte culturel] est un phénomène du XXe siècle associé à des artistes et des collectionneurs européens. [...] La notion de « l'art africain » était plus ou moins étrangère aux sociétés d'origi (fr)
  • L'art africain traditionnel, ou plus exactement l'art de l'Afrique antérieurement à l'art moderne et contemporain de l'Afrique, se manifeste sous une multitude d'arts, souvent associés. La musique et la danse, la réalisation de nombreux types d'objets, sculptés, éventuellement enduits, peints ou produits par assemblage de nombreux éléments, ainsi que les arts du corps (coiffures, parures et peintures corporelles, scarifications, tatouages) peuvent présenter un caractère artistique dans l'Afrique traditionnelle. Mais « l'appréciation de « l'art africain » [la sculpture, considérée en dehors de tout contexte culturel] est un phénomène du XXe siècle associé à des artistes et des collectionneurs européens. [...] La notion de « l'art africain » était plus ou moins étrangère aux sociétés d'origi (fr)
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