L'Union civique radicale (en espagnol : Unión Cívica Radical, abrégé en UCR) est un parti politique argentin, membre de l'Internationale socialiste depuis 1996, et de la COPPPAL. Fondé par Leandro N. Alem le 26 juin 1891, c'est le plus ancien parti argentin. Regroupant des libéraux centristes et des sociaux-démocrates, il donna plusieurs Présidents à la République argentine dont Raúl Alfonsín à la fin de la dictature militaire argentine en 1983. Il a été marqué par des relations ambiguës avec le péronisme, tantôt allié, tantôt adversaire, et de même avec une attitude à la fois de négociations et d'opposition aux différentes juntes militaires ayant pris le pouvoir à l'issue de coups d'État successifs.

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  • L'Union civique radicale (en espagnol : Unión Cívica Radical, abrégé en UCR) est un parti politique argentin, membre de l'Internationale socialiste depuis 1996, et de la COPPPAL. Fondé par Leandro N. Alem le 26 juin 1891, c'est le plus ancien parti argentin. Regroupant des libéraux centristes et des sociaux-démocrates, il donna plusieurs Présidents à la République argentine dont Raúl Alfonsín à la fin de la dictature militaire argentine en 1983. Il a été marqué par des relations ambiguës avec le péronisme, tantôt allié, tantôt adversaire, et de même avec une attitude à la fois de négociations et d'opposition aux différentes juntes militaires ayant pris le pouvoir à l'issue de coups d'État successifs. Comme d'autres mouvements radicaux (l'UCR est d'ailleurs lié au Parti radical de gauche français), il commença par se situer à l'extrême-gauche du champ politique avant d'accéder au pouvoir lors de la Première Guerre mondiale, puis se divisa entre conservateurs, représentés par la figure du président Marcelo Torcuato de Alvear (1922-1928) et progressistes, représentés par Hipólito Yrigoyen, président à deux reprises (1916-1922 et 1928-1930). Durant les années 1930, la « Décennie infâme », le parti se divisa entre ceux qui s'opposaient frontalement au régime dictatorial et la tendance prônant une attitude plus conciliante. Malgré quelques tergiversations, l'UCR rejoint finalement, après la Seconde Guerre mondiale, le camp anti-péroniste, donnant son appui à la dictature issue de la Révolution libératrice de 1955. Négociant simultanément avec les péronistes et avec la junte, les radicaux scissionnèrent plusieurs fois et obtinrent la présidence deux fois dans les années 1960, la première fois grâce à l'appui des voix péronistes qui permirent en 1958 l'élection d'Arturo Frondizi, dirigeant de l'Union civique radicale intransigeante (UCRI), tandis que la seconde fois, c'est le camp anti-péroniste de l' qui l'emporta, portant à la présidence, en 1963, Arturo Illia. Après une brève alliance contre la dictature du général Juan Carlos Onganía, l'UCR, dominée par la figure de Ricardo Balbín, échoua à s'allier durablement avec les péronistes lors de la crise des années 1970, et devint l'allié implicite de la junte militaire de Videla (malgré le fait que la répression ait aussi touché certains de ses membres). L'UCR négocia ensuite la transition démocratique, son candidat, Raúl Alfonsín, étant élu président en 1983 et organisant la transition dans un contexte politique encore fragile. Évincé par la suite par le Parti justicialiste, il revint brièvement au pouvoir avec Fernando de la Rúa, qui ne put faire face à la grave crise économique de 1998-2001. Sa démission à la suite du cacerolazo de décembre 2001 conduisit au retour au pouvoir des péronistes, avec bientôt la victoire de l'aile gauche. (fr)
  • L'Union civique radicale (en espagnol : Unión Cívica Radical, abrégé en UCR) est un parti politique argentin, membre de l'Internationale socialiste depuis 1996, et de la COPPPAL. Fondé par Leandro N. Alem le 26 juin 1891, c'est le plus ancien parti argentin. Regroupant des libéraux centristes et des sociaux-démocrates, il donna plusieurs Présidents à la République argentine dont Raúl Alfonsín à la fin de la dictature militaire argentine en 1983. Il a été marqué par des relations ambiguës avec le péronisme, tantôt allié, tantôt adversaire, et de même avec une attitude à la fois de négociations et d'opposition aux différentes juntes militaires ayant pris le pouvoir à l'issue de coups d'État successifs. Comme d'autres mouvements radicaux (l'UCR est d'ailleurs lié au Parti radical de gauche français), il commença par se situer à l'extrême-gauche du champ politique avant d'accéder au pouvoir lors de la Première Guerre mondiale, puis se divisa entre conservateurs, représentés par la figure du président Marcelo Torcuato de Alvear (1922-1928) et progressistes, représentés par Hipólito Yrigoyen, président à deux reprises (1916-1922 et 1928-1930). Durant les années 1930, la « Décennie infâme », le parti se divisa entre ceux qui s'opposaient frontalement au régime dictatorial et la tendance prônant une attitude plus conciliante. Malgré quelques tergiversations, l'UCR rejoint finalement, après la Seconde Guerre mondiale, le camp anti-péroniste, donnant son appui à la dictature issue de la Révolution libératrice de 1955. Négociant simultanément avec les péronistes et avec la junte, les radicaux scissionnèrent plusieurs fois et obtinrent la présidence deux fois dans les années 1960, la première fois grâce à l'appui des voix péronistes qui permirent en 1958 l'élection d'Arturo Frondizi, dirigeant de l'Union civique radicale intransigeante (UCRI), tandis que la seconde fois, c'est le camp anti-péroniste de l' qui l'emporta, portant à la présidence, en 1963, Arturo Illia. Après une brève alliance contre la dictature du général Juan Carlos Onganía, l'UCR, dominée par la figure de Ricardo Balbín, échoua à s'allier durablement avec les péronistes lors de la crise des années 1970, et devint l'allié implicite de la junte militaire de Videla (malgré le fait que la répression ait aussi touché certains de ses membres). L'UCR négocia ensuite la transition démocratique, son candidat, Raúl Alfonsín, étant élu président en 1983 et organisant la transition dans un contexte politique encore fragile. Évincé par la suite par le Parti justicialiste, il revint brièvement au pouvoir avec Fernando de la Rúa, qui ne put faire face à la grave crise économique de 1998-2001. Sa démission à la suite du cacerolazo de décembre 2001 conduisit au retour au pouvoir des péronistes, avec bientôt la victoire de l'aile gauche. (fr)
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  • Movimiento de Intransigencia y Renovación (fr)
  • Carlos Washington Lencinas (fr)
  • Elpidio González (fr)
  • Horacio Oyhanarte (fr)
  • Révolution radicale de 1905 (fr)
  • José Octavio Bordón (fr)
  • Hora del Pueblo (fr)
  • Ricardo Obregón Cano (fr)
  • Oscar Alende (fr)
  • Unión Cívica Radical del Pueblo (fr)
  • Concentración Nacional (fr)
  • Confédération des droites (fr)
  • Conseil pour la consolidation de la démocratie (fr)
  • Crisólogo Larralde (fr)
  • Darío Alessandro (fr)
  • Delfor del Valle (fr)
  • Eduardo Angeloz (fr)
  • Eduardo Gamond (fr)
  • Enrique Mosca (fr)
  • Francisco A. Barroetaveña (fr)
  • Gabriel del Mazo (fr)
  • Gerardo Morales (fr)
  • Hora del pueblo (fr)
  • Horacio Massaccesi (fr)
  • José Luis Cantilo (fr)
  • Línea Nacional (fr)
  • Miguel Angel Zavala Ortiz (fr)
  • Miguel Ángel Zavala Ortiz (fr)
  • Moisés Lebensohn (fr)
  • Movimiento de Integración y Desarrollo (fr)
  • Pacto de Olivos (fr)
  • Rodrigazo (fr)
  • Révolution de 1893 (fr)
  • Tendance radicale unioniste (fr)
  • Tomás Le Breton (fr)
  • Union civique nationale (fr)
  • Vicente Gallo (fr)
  • scandale de la CHADE (fr)
  • voto cantado (fr)
  • Alliance pour le Travail, la Justice et l'Education (fr)
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  • Revolución de 1893 (fr)
  • Revolución radical de 1905 (fr)
  • Alliance for Work, Justice and Education (fr)
  • Escándalo de la CHADE (fr)
  • Confederación de las Derechas (fr)
  • Consejo para la Consolidación de la Democracia (fr)
  • Francisco A. Barroetaveña (fr)
  • Radical unionista (fr)
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