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- Le bombardement de la place de Mai à Buenos Aires, en Argentine, fut la partie la plus visible et la plus sanglante d’un ensemble d’événements violents constitutifs d’une tentative (avortée) de coup d'État commise le 16 juin 1955 par un groupe de militaires et de civils opposés au gouvernement du président Juan Perón. Le projet de coup d’État avait germé quelques années auparavant chez plusieurs officiers supérieurs antipéronistes appartenant principalement à l’aéronavale argentine, auxquels vinrent s’associer quelques personnalités politiques de l’opposition, et prévoyait de bombarder par un raid aérien le palais de gouvernement, la Casa Rosada, sis sur la place de Mai, dans le but d’assassiner le président Perón, pendant que des troupes rebelles au sol et les dénommés Commandos civils s’empareraient de certains édifices stratégiques dans le centre-ville de la capitale. L’opération, médiocrement préparée, qui dut être hâtée en raison de soupçons qui avaient commencé à peser sur les conspirateurs et de la survenue d’une occasion jugée propice, se heurta à la résistance des troupes loyalistes et de civils péronistes venus nombreux leur prêter main-forte à l’appel du syndicat CGT, de sorte que les combats au sol tournèrent bientôt au désavantage des séditieux, et qu’il devint clair à la fin de l’après-midi du même jour que le coup d’État avait échoué. Du reste, Perón, prévenu d’un coup de force imminent, avait trouvé refuge dans le ministère de la Guerre, sis à 200 mètres de la Casa Rosada. Le bombardement à proprement parler de la place de Mai fut effectué à partir de 10 heures du matin en deux grandes vagues par plusieurs escadrilles d’avions de l’aéronavale qui prirent pour cible, au moyen de projectiles aériens de 20 mm, non seulement le palais du gouvernement, l’édifice de la CGT et ce qui était alors la résidence présidentielle, mais aussi la place de Mai sur toute son étendue, où une foule nombreuse était rassemblée en vue d’une cérémonie, provoquant ainsi la mort de plus de trois centaines de personnes, en grande majorité civiles, et en blessant plus de 700 autres. Le mépris absolu pour la vie humaine et la violence avec laquelle le coup de force fut exécuté, d’une ampleur sans précédent en Argentine, ont fait qu’on a pu le relier avec le terrorisme d'État apparu quelques années plus tard dans le pays. Le 17 juin à 3 heures du matin, il fut communiqué aux meneurs du soulèvement — savoir : Aníbal Olivieri (alors ministre de la Marine), et Samuel Toranzo Calderón —, qu’ils seraient jugés selon la loi martiale, et qu’une arme serait offerte à chacun d’eux pour mettre fin à leur vie ; seul le vice-amiral Benjamín Gargiulo accepta la proposition, Olivieri et Toranzo préférant assumer pleinement leurs actes devant une cour de justice. Nonobstant que la peine de mort eût dû être appliquée pour haute trahison, la peine la plus sévère, prononcée contre Toranzo Calderón, sera l’emprisonnement à perpétuité. Les militaires réfugiés en Uruguay, privés de leurs titres sur l’accusation de rébellion, seront dans la suite réintégrés dans l’armée par les nouvelles autorités issues du coup d’État militaire (réussi) du 16 septembre 1955, lesquelles iront jusqu’à affirmer que « la principale cause du nombre élevé de victimes » fut « la détermination absurde » de la CGT à appeler ses adhérents à se rendre sur la place de Mai. (fr)
- Le bombardement de la place de Mai à Buenos Aires, en Argentine, fut la partie la plus visible et la plus sanglante d’un ensemble d’événements violents constitutifs d’une tentative (avortée) de coup d'État commise le 16 juin 1955 par un groupe de militaires et de civils opposés au gouvernement du président Juan Perón. Le projet de coup d’État avait germé quelques années auparavant chez plusieurs officiers supérieurs antipéronistes appartenant principalement à l’aéronavale argentine, auxquels vinrent s’associer quelques personnalités politiques de l’opposition, et prévoyait de bombarder par un raid aérien le palais de gouvernement, la Casa Rosada, sis sur la place de Mai, dans le but d’assassiner le président Perón, pendant que des troupes rebelles au sol et les dénommés Commandos civils s’empareraient de certains édifices stratégiques dans le centre-ville de la capitale. L’opération, médiocrement préparée, qui dut être hâtée en raison de soupçons qui avaient commencé à peser sur les conspirateurs et de la survenue d’une occasion jugée propice, se heurta à la résistance des troupes loyalistes et de civils péronistes venus nombreux leur prêter main-forte à l’appel du syndicat CGT, de sorte que les combats au sol tournèrent bientôt au désavantage des séditieux, et qu’il devint clair à la fin de l’après-midi du même jour que le coup d’État avait échoué. Du reste, Perón, prévenu d’un coup de force imminent, avait trouvé refuge dans le ministère de la Guerre, sis à 200 mètres de la Casa Rosada. Le bombardement à proprement parler de la place de Mai fut effectué à partir de 10 heures du matin en deux grandes vagues par plusieurs escadrilles d’avions de l’aéronavale qui prirent pour cible, au moyen de projectiles aériens de 20 mm, non seulement le palais du gouvernement, l’édifice de la CGT et ce qui était alors la résidence présidentielle, mais aussi la place de Mai sur toute son étendue, où une foule nombreuse était rassemblée en vue d’une cérémonie, provoquant ainsi la mort de plus de trois centaines de personnes, en grande majorité civiles, et en blessant plus de 700 autres. Le mépris absolu pour la vie humaine et la violence avec laquelle le coup de force fut exécuté, d’une ampleur sans précédent en Argentine, ont fait qu’on a pu le relier avec le terrorisme d'État apparu quelques années plus tard dans le pays. Le 17 juin à 3 heures du matin, il fut communiqué aux meneurs du soulèvement — savoir : Aníbal Olivieri (alors ministre de la Marine), et Samuel Toranzo Calderón —, qu’ils seraient jugés selon la loi martiale, et qu’une arme serait offerte à chacun d’eux pour mettre fin à leur vie ; seul le vice-amiral Benjamín Gargiulo accepta la proposition, Olivieri et Toranzo préférant assumer pleinement leurs actes devant une cour de justice. Nonobstant que la peine de mort eût dû être appliquée pour haute trahison, la peine la plus sévère, prononcée contre Toranzo Calderón, sera l’emprisonnement à perpétuité. Les militaires réfugiés en Uruguay, privés de leurs titres sur l’accusation de rébellion, seront dans la suite réintégrés dans l’armée par les nouvelles autorités issues du coup d’État militaire (réussi) du 16 septembre 1955, lesquelles iront jusqu’à affirmer que « la principale cause du nombre élevé de victimes » fut « la détermination absurde » de la CGT à appeler ses adhérents à se rendre sur la place de Mai. (fr)
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- Cadavres de civils tués lors des attaques (fr)
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- Tentative de coup d’État militaire et d’assassinat du président Juan Perón (fr)
- Tentative de coup d’État militaire et d’assassinat du président Juan Perón (fr)
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- Militaires et civils antipéronistes (fr)
- État argentin (fr)
- Militaires et civils antipéronistes (fr)
- État argentin (fr)
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| prop-fr:commandant
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- * Président Juan Perón
* Général Franklin Lucero
* Général Juan José Valle
* Juan Ignacio San Martín
* Arnaudo Sosa Molina
* Ramón Brunet (fr)
- * Samuel Toranzo Calderón
* Aníbal Olivieri
* Benjamín Gargiulo
* Juan Carlos Argerich
* Miguel Ángel Zavala Ortiz (fr)
- * Président Juan Perón
* Général Franklin Lucero
* Général Juan José Valle
* Juan Ignacio San Martín
* Arnaudo Sosa Molina
* Ramón Brunet (fr)
- * Samuel Toranzo Calderón
* Aníbal Olivieri
* Benjamín Gargiulo
* Juan Carlos Argerich
* Miguel Ángel Zavala Ortiz (fr)
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- Bombardement (fr)
- de la place de Mai (fr)
- Bombardement (fr)
- de la place de Mai (fr)
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| prop-fr:forces
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- * brigade aérienne
* bataillon d’infanterie de marine
* 30-34 avions
* Civils antipéronistes armés (fr)
- * Régiment de grénadiers à cheval General San Martín
* Civils péronistes armés
* régiment
* régiment
* Garnison motorisée Buenos Aires
* 4 chars
* 4 avions (fr)
- * brigade aérienne
* bataillon d’infanterie de marine
* 30-34 avions
* Civils antipéronistes armés (fr)
- * Régiment de grénadiers à cheval General San Martín
* Civils péronistes armés
* régiment
* régiment
* Garnison motorisée Buenos Aires
* 4 chars
* 4 avions (fr)
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- RuizMoreno2013 (fr)
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- Échec du putsch (fr)
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- Buenos Aires, (fr)
- Buenos Aires (fr)
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- la insurrección de Valle y los 27 fusilamientos (fr)
- la insurrección de Valle y los 27 fusilamientos (fr)
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| prop-fr:titre
|
- El ejército y la política en la Argentina . De Perón a Frondizi (fr)
- Latin America's Wars Volume II : The Age of the Professional Soldier, 1900-2001 (fr)
- Cooke, el heredero maldito de Perón (fr)
- El precio de la lealtad (fr)
- Historia del peronismo (fr)
- Héroes, historias de la Argentina revolucionaria (fr)
- La masacre de Plaza de Mayo (fr)
- La otra historia (fr)
- La revolución del 55 (fr)
- Mártires y verdugos (fr)
- Bombas sobre Buenos Aires. Gestación y desarrollo del bombardeo aéreo sobre Plaza de Mayo (fr)
- Una épica de los últimos instantes : Tratado de adioses. Epitafios. Estertores. Suspiros. Gestos postreros y palabras (fr)
- El ejército y la política en la Argentina . De Perón a Frondizi (fr)
- Latin America's Wars Volume II : The Age of the Professional Soldier, 1900-2001 (fr)
- Cooke, el heredero maldito de Perón (fr)
- El precio de la lealtad (fr)
- Historia del peronismo (fr)
- Héroes, historias de la Argentina revolucionaria (fr)
- La masacre de Plaza de Mayo (fr)
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- La revolución del 55 (fr)
- Mártires y verdugos (fr)
- Bombas sobre Buenos Aires. Gestación y desarrollo del bombardeo aéreo sobre Plaza de Mayo (fr)
- Una épica de los últimos instantes : Tratado de adioses. Epitafios. Estertores. Suspiros. Gestos postreros y palabras (fr)
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- Atentado del 15 de abril de 1953 (fr)
- Atentado del 15 de abril de 1953 (fr)
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- Bombardeo del 16 de junio de 1955 (fr)
- Bombardeo del 16 de junio de 1955 (fr)
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- Potomac Books (fr)
- Claridad (fr)
- Planeta (fr)
- Sudamericana (fr)
- Vergara (fr)
- Secretaría de Derechos Humanos de la Nación Argentina (fr)
- Colihue (fr)
- De la Campana (fr)
- Grupo Editor Argentina (fr)
- Grupo Ágora (fr)
- Propulsión (fr)
- Revelación (fr)
- Potomac Books (fr)
- Claridad (fr)
- Planeta (fr)
- Sudamericana (fr)
- Vergara (fr)
- Secretaría de Derechos Humanos de la Nación Argentina (fr)
- Colihue (fr)
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- Le bombardement de la place de Mai à Buenos Aires, en Argentine, fut la partie la plus visible et la plus sanglante d’un ensemble d’événements violents constitutifs d’une tentative (avortée) de coup d'État commise le 16 juin 1955 par un groupe de militaires et de civils opposés au gouvernement du président Juan Perón. Le projet de coup d’État avait germé quelques années auparavant chez plusieurs officiers supérieurs antipéronistes appartenant principalement à l’aéronavale argentine, auxquels vinrent s’associer quelques personnalités politiques de l’opposition, et prévoyait de bombarder par un raid aérien le palais de gouvernement, la Casa Rosada, sis sur la place de Mai, dans le but d’assassiner le président Perón, pendant que des troupes rebelles au sol et les dénommés Commandos civils s’ (fr)
- Le bombardement de la place de Mai à Buenos Aires, en Argentine, fut la partie la plus visible et la plus sanglante d’un ensemble d’événements violents constitutifs d’une tentative (avortée) de coup d'État commise le 16 juin 1955 par un groupe de militaires et de civils opposés au gouvernement du président Juan Perón. Le projet de coup d’État avait germé quelques années auparavant chez plusieurs officiers supérieurs antipéronistes appartenant principalement à l’aéronavale argentine, auxquels vinrent s’associer quelques personnalités politiques de l’opposition, et prévoyait de bombarder par un raid aérien le palais de gouvernement, la Casa Rosada, sis sur la place de Mai, dans le but d’assassiner le président Perón, pendant que des troupes rebelles au sol et les dénommés Commandos civils s’ (fr)
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- Bombardamento di Plaza de Mayo (it)
- Bombardement de la place de Mai (fr)
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- Bombardierung der Plaza de Mayo (de)
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