Juan Ingallinella (Rosario, 1912 ― ibidem, 1955) était un médecin et homme politique argentin. Militant du Parti communiste argentin, médecin des pauvres, propriétaire d’une imprimerie clandestine, Ingallinella fut enlevé à son domicile par la police le 17 juin 1955, au lendemain de la tentative (avortée) de coup d’État perpétrée par l’aéronavale (se traduisant notamment par un bombardement de la place de Mai à Buenos Aires, qui se solda par des centaines de morts civiles), et dans le cadre aussi d’un anti-communisme général propre au péronisme ; torturé au commissariat de Rosario, il y trouva la mort par arrêt cardiaque, consécutivement sans doute à l’usage de la gégène. Les dénégations initiales des autorités et le fait que son corps ne put ensuite être retrouvé, ont conduit à le considé

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  • Juan Ingallinella (Rosario, 1912 ― ibidem, 1955) était un médecin et homme politique argentin. Militant du Parti communiste argentin, médecin des pauvres, propriétaire d’une imprimerie clandestine, Ingallinella fut enlevé à son domicile par la police le 17 juin 1955, au lendemain de la tentative (avortée) de coup d’État perpétrée par l’aéronavale (se traduisant notamment par un bombardement de la place de Mai à Buenos Aires, qui se solda par des centaines de morts civiles), et dans le cadre aussi d’un anti-communisme général propre au péronisme ; torturé au commissariat de Rosario, il y trouva la mort par arrêt cardiaque, consécutivement sans doute à l’usage de la gégène. Les dénégations initiales des autorités et le fait que son corps ne put ensuite être retrouvé, ont conduit à le considérer comme l’un des premiers cas d’une longue série ultérieure de desaparecidos, c’est-à-dire de disparitions forcées d’opposants politiques en Argentine. Cependant, l’enquête diligentée par le juge sous la pression notamment de l’université de Rosario, permit de désigner les auteurs matériels du crime et de les faire condamner pour homicide. Entre-temps, ce qui sera appelé l’« affaire Ingallinella » avait eu en Argentine un grand retentissement, surtout politique, et fut l’un des facteurs qui mirent à mal la politique de la main tendue à l’opposition que tentait alors de mettre en œuvre le président Perón . (fr)
  • Juan Ingallinella (Rosario, 1912 ― ibidem, 1955) était un médecin et homme politique argentin. Militant du Parti communiste argentin, médecin des pauvres, propriétaire d’une imprimerie clandestine, Ingallinella fut enlevé à son domicile par la police le 17 juin 1955, au lendemain de la tentative (avortée) de coup d’État perpétrée par l’aéronavale (se traduisant notamment par un bombardement de la place de Mai à Buenos Aires, qui se solda par des centaines de morts civiles), et dans le cadre aussi d’un anti-communisme général propre au péronisme ; torturé au commissariat de Rosario, il y trouva la mort par arrêt cardiaque, consécutivement sans doute à l’usage de la gégène. Les dénégations initiales des autorités et le fait que son corps ne put ensuite être retrouvé, ont conduit à le considérer comme l’un des premiers cas d’une longue série ultérieure de desaparecidos, c’est-à-dire de disparitions forcées d’opposants politiques en Argentine. Cependant, l’enquête diligentée par le juge sous la pression notamment de l’université de Rosario, permit de désigner les auteurs matériels du crime et de les faire condamner pour homicide. Entre-temps, ce qui sera appelé l’« affaire Ingallinella » avait eu en Argentine un grand retentissement, surtout politique, et fut l’un des facteurs qui mirent à mal la politique de la main tendue à l’opposition que tentait alors de mettre en œuvre le président Perón . (fr)
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  • *Citoyen d’honneur de la ville de Rosario (fr)
  • *Place à Rosario baptisée à son nom (fr)
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  • Juan Ingallinella (fr)
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  • éd. de l'Université nationale de Quilmes (fr)
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  • Juan Ingallinella (Rosario, 1912 ― ibidem, 1955) était un médecin et homme politique argentin. Militant du Parti communiste argentin, médecin des pauvres, propriétaire d’une imprimerie clandestine, Ingallinella fut enlevé à son domicile par la police le 17 juin 1955, au lendemain de la tentative (avortée) de coup d’État perpétrée par l’aéronavale (se traduisant notamment par un bombardement de la place de Mai à Buenos Aires, qui se solda par des centaines de morts civiles), et dans le cadre aussi d’un anti-communisme général propre au péronisme ; torturé au commissariat de Rosario, il y trouva la mort par arrêt cardiaque, consécutivement sans doute à l’usage de la gégène. Les dénégations initiales des autorités et le fait que son corps ne put ensuite être retrouvé, ont conduit à le considé (fr)
  • Juan Ingallinella (Rosario, 1912 ― ibidem, 1955) était un médecin et homme politique argentin. Militant du Parti communiste argentin, médecin des pauvres, propriétaire d’une imprimerie clandestine, Ingallinella fut enlevé à son domicile par la police le 17 juin 1955, au lendemain de la tentative (avortée) de coup d’État perpétrée par l’aéronavale (se traduisant notamment par un bombardement de la place de Mai à Buenos Aires, qui se solda par des centaines de morts civiles), et dans le cadre aussi d’un anti-communisme général propre au péronisme ; torturé au commissariat de Rosario, il y trouva la mort par arrêt cardiaque, consécutivement sans doute à l’usage de la gégène. Les dénégations initiales des autorités et le fait que son corps ne put ensuite être retrouvé, ont conduit à le considé (fr)
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  • Juan Ingallinella (fr)
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