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- José Gabriel, nom de plume de José Gabriel López Buisán (Madrid, 1896 - Buenos Aires, 1957), était un journaliste, essayiste et écrivain argentin, qui joua un rôle notable dans la vie intellectuelle et culturelle argentine de la première moitié du XXe siècle. D’origine aragonaise, ayant connu une enfance bousculée, José Gabriel émigra en Argentine avec sa mère et débuta dans le journalisme à vingt ans, en cofondant en 1917 à Buenos Aires, aux côtés du philosophe et du poète , la revue El Colegio Novecentista. Il collabora ensuite à Caras y Caretas, puis au quotidien La Prensa, dont il fut expulsé au bout de trois ans en raison d’une retentissante action syndicale. Auteur prolifique, très impliqué dans les querelles littéraires, artistiques et intellectuelles des années 1920 en Argentine, il déploya une activité fébrile, rédigeant brochures, articles de presse et de revue, essais et ouvrages (y compris de fiction : romans, nouvelles, pièces de théâtre), où il abordait un large éventail de thèmes (critiques d’art et de poésie, réflexions politiques, philosophie, histoire, etc.). Sur le plan politique, aimant à marquer son attachement à la nation argentine, il prôna un « nationalisme à caractère social », et s’évertua à associer sentiment national et idéologie socialiste, tout en engageant par ailleurs les pays latino-américains à mettre de côté leurs rivalités nationales et à constituer une fédération hispanoaméricaine en étroite liaison avec le socialisme, afin de se libérer du joug de l’impérialisme, en particulier de celui britannique, que José Gabriel ne cessa de fustiger. Il eut, au long de sa vie agitée, une part active dans la plupart des événements et des débats politiques et culturels de la première moitié du XXe siècle en Argentine, entre autres (et outre la grève à La Prensa) : la Réforme universitaire, la Semaine tragique, les coups d’État militaires de 1930 et de 1943 (la contestation desquels lui valut des séjours en prison et par deux fois l’exil à Montevideo), l’avènement du péronisme (auquel il accorda une adhésion réservée, ce qu’il payera après le renversement de Perón par sa mise à l’écart de la vie intellectuelle argentine). Pendant la guerre civile espagnole, il fut dans les premiers mois du conflit reporter de guerre pour le compte du journal , puis consigna ses expériences et observations, en les entremêlant de réflexions politiques souvent acerbes, dans trois ouvrages, dont un vient d’être réédité (2018). Ses priorités étaient la langue nationale, l’argot rioplatense (il était fort critique à l’égard de l’organisme régulateur du lunfardo), la culture populaire argentine, et l’antifascisme. Son franc-parler, son esprit polémique et ses positionnements politiques lui attirèrent l’inimitié, voire (selon Galasso) l’ostracisme, de l’intelligentsia argentine, ce qui explique sans doute que quelques-unes seulement de ses œuvres ont été rééditées, et cela tardivement. (fr)
- José Gabriel, nom de plume de José Gabriel López Buisán (Madrid, 1896 - Buenos Aires, 1957), était un journaliste, essayiste et écrivain argentin, qui joua un rôle notable dans la vie intellectuelle et culturelle argentine de la première moitié du XXe siècle. D’origine aragonaise, ayant connu une enfance bousculée, José Gabriel émigra en Argentine avec sa mère et débuta dans le journalisme à vingt ans, en cofondant en 1917 à Buenos Aires, aux côtés du philosophe et du poète , la revue El Colegio Novecentista. Il collabora ensuite à Caras y Caretas, puis au quotidien La Prensa, dont il fut expulsé au bout de trois ans en raison d’une retentissante action syndicale. Auteur prolifique, très impliqué dans les querelles littéraires, artistiques et intellectuelles des années 1920 en Argentine, il déploya une activité fébrile, rédigeant brochures, articles de presse et de revue, essais et ouvrages (y compris de fiction : romans, nouvelles, pièces de théâtre), où il abordait un large éventail de thèmes (critiques d’art et de poésie, réflexions politiques, philosophie, histoire, etc.). Sur le plan politique, aimant à marquer son attachement à la nation argentine, il prôna un « nationalisme à caractère social », et s’évertua à associer sentiment national et idéologie socialiste, tout en engageant par ailleurs les pays latino-américains à mettre de côté leurs rivalités nationales et à constituer une fédération hispanoaméricaine en étroite liaison avec le socialisme, afin de se libérer du joug de l’impérialisme, en particulier de celui britannique, que José Gabriel ne cessa de fustiger. Il eut, au long de sa vie agitée, une part active dans la plupart des événements et des débats politiques et culturels de la première moitié du XXe siècle en Argentine, entre autres (et outre la grève à La Prensa) : la Réforme universitaire, la Semaine tragique, les coups d’État militaires de 1930 et de 1943 (la contestation desquels lui valut des séjours en prison et par deux fois l’exil à Montevideo), l’avènement du péronisme (auquel il accorda une adhésion réservée, ce qu’il payera après le renversement de Perón par sa mise à l’écart de la vie intellectuelle argentine). Pendant la guerre civile espagnole, il fut dans les premiers mois du conflit reporter de guerre pour le compte du journal , puis consigna ses expériences et observations, en les entremêlant de réflexions politiques souvent acerbes, dans trois ouvrages, dont un vient d’être réédité (2018). Ses priorités étaient la langue nationale, l’argot rioplatense (il était fort critique à l’égard de l’organisme régulateur du lunfardo), la culture populaire argentine, et l’antifascisme. Son franc-parler, son esprit polémique et ses positionnements politiques lui attirèrent l’inimitié, voire (selon Galasso) l’ostracisme, de l’intelligentsia argentine, ce qui explique sans doute que quelques-unes seulement de ses œuvres ont été rééditées, et cela tardivement. (fr)
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- Martorell (fr)
- Diccionario biográfico de la izquierda argentina (fr)
- Evaristo Carriego (fr)
- Alpargatas y libros. Diccionario de peronistas de la cultura (fr)
- Escritores “malditos”: peronismo histórico y campo intelectual en una aproximación de Jauretche (fr)
- Aclaraciones a la cultura (fr)
- Bandera celeste. La lucha social argentina (fr)
- Cantar de Los infantes de Lara (fr)
- Curso de literatura española (fr)
- Los libros de la guerra. Bibliografía comentada de la Guerra Civil en Aragón (fr)
- De leguleyos, hablistas y celadores de la lengua (fr)
- Ditirambo a García Lorca (fr)
- El Cisne de Mantua (fr)
- El nadador y el agua (fr)
- El pozo negro, Relatos del mundo (fr)
- Entrada en la modernidad (fr)
- España en la cruz. Viaje a la guerra española (fr)
- Farsa Eugenesia (fr)
- Frente a Moisés (fr)
- Historia de la gramática (fr)
- José Gabriel, el último gaucho (fr)
- José Gobello. Sus ideas, sus escritos, sus amores (fr)
- La Madrid. El valor legendario (fr)
- La educación filosófica (fr)
- La fonda. Un lance de honor. La joya más cara (fr)
- La revolución española (fr)
- La vida y la muerte en Aragón (fr)
- Las salvaciones (fr)
- Las semanas del jardín (fr)
- Los malditos (fr)
- El loco de los huesos. Vida, obra y drama del Continente Americano y de Florentino Ameghino (fr)
- Reglas para un manual del político (fr)
- San Martín, imagen angélica (fr)
- Sentido de lo moderno (fr)
- Tupac Amaru (fr)
- Vindicación de las artes (fr)
- Voluntarios de argentina en la guerra civil española (fr)
- Walt Whitman (fr)
- La encrucijada. Europa entre la revolución y la guerra (fr)
- La vida y la muerte en Aragón. Lucha y construcción revolucionaria en España (fr)
- José Gabriel, sin pelos en la lengua. Textos de un polemista mordaz, relegado al olvido por la cultura oficial. Biografía de un luchador (fr)
- José Gabriel López Buisán, ese hombre desconocido y olvidado (fr)
- José Gabriel López Buisán, ese hombre desconocido y olvidado. Se cumplieron 117 años del nacimiento del español que vivió en la argentina y defendió la causa nacional (fr)
- Sobre José Gabriel, "La vida y la muerte en Aragón" (fr)
- Martorell (fr)
- Diccionario biográfico de la izquierda argentina (fr)
- Evaristo Carriego (fr)
- Alpargatas y libros. Diccionario de peronistas de la cultura (fr)
- Escritores “malditos”: peronismo histórico y campo intelectual en una aproximación de Jauretche (fr)
- Aclaraciones a la cultura (fr)
- Bandera celeste. La lucha social argentina (fr)
- Cantar de Los infantes de Lara (fr)
- Curso de literatura española (fr)
- Los libros de la guerra. Bibliografía comentada de la Guerra Civil en Aragón (fr)
- De leguleyos, hablistas y celadores de la lengua (fr)
- Ditirambo a García Lorca (fr)
- El Cisne de Mantua (fr)
- El nadador y el agua (fr)
- El pozo negro, Relatos del mundo (fr)
- Entrada en la modernidad (fr)
- España en la cruz. Viaje a la guerra española (fr)
- Farsa Eugenesia (fr)
- Frente a Moisés (fr)
- Historia de la gramática (fr)
- José Gabriel, el último gaucho (fr)
- José Gobello. Sus ideas, sus escritos, sus amores (fr)
- La Madrid. El valor legendario (fr)
- La educación filosófica (fr)
- La fonda. Un lance de honor. La joya más cara (fr)
- La revolución española (fr)
- La vida y la muerte en Aragón (fr)
- Las salvaciones (fr)
- Las semanas del jardín (fr)
- Los malditos (fr)
- El loco de los huesos. Vida, obra y drama del Continente Americano y de Florentino Ameghino (fr)
- Reglas para un manual del político (fr)
- San Martín, imagen angélica (fr)
- Sentido de lo moderno (fr)
- Tupac Amaru (fr)
- Vindicación de las artes (fr)
- Voluntarios de argentina en la guerra civil española (fr)
- Walt Whitman (fr)
- La encrucijada. Europa entre la revolución y la guerra (fr)
- La vida y la muerte en Aragón. Lucha y construcción revolucionaria en España (fr)
- José Gabriel, sin pelos en la lengua. Textos de un polemista mordaz, relegado al olvido por la cultura oficial. Biografía de un luchador (fr)
- José Gabriel López Buisán, ese hombre desconocido y olvidado (fr)
- José Gabriel López Buisán, ese hombre desconocido y olvidado. Se cumplieron 117 años del nacimiento del español que vivió en la argentina y defendió la causa nacional (fr)
- Sobre José Gabriel, "La vida y la muerte en Aragón" (fr)
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