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- Les élections générales de 2009 en Argentine ont eu lieu le 28 juin 2009. Organisées de façon anticipée par le gouvernement péroniste de Cristina Fernández de Kirchner (centre-gauche), qui voulait éviter une défaite importante en raison de l'impopularité des mesures prises à la suite de la crise économique liée aux subprimes (hausse des impôts, etc.), elles concernaient la moitié des sièges de la Chambre des députés (soit 127 députés) et un tiers de ceux du Sénat (soit 24 sénateurs). La stratégie péroniste n'a que partiellement réussi, puisque ces élections, qui devaient normalement se tenir le 25 octobre 2009, ont marqué un recul important du Parti justicialiste au pouvoir, noyau du Front pour la victoire (-22 députés), qui demeure toutefois en tête (près de 31 % des voix) face à l'Accord civique et social (près de 29 % des voix; + 16 députés et +7 sénateurs), une coalition de centre-gauche formée par l'Union civique radicale, la Coalition civique d'Elisa Carrió et le Parti socialiste. La droite, qui demeure largement minoritaire (plus de 18 %) des voix, a cependant fait des progrès importants (+20 députés), s'étant alliée au sein de Unión - Pro (PRO), menée par l'homme d'affaires Francisco de Narváez. Le « Parti justicialiste dissident » s'est allié contre le kirchérisme à PRO, obtenant, au total, 18,7 % des voix. D'autres partis mineurs se sont présentés, dont en particulier l' (droite, alliée dans certaines régions à PRO) et, à gauche, (issu d'une scission de l' dirigée par Elisa Carrió), Proyecto Progresista et , représenté en particulier par le cinéaste Fernando Solanas, qui critique le libéralisme économique du kirchnérisme. Outre les législatives et les sénatoriales partielles, des élections ont aussi eu lieu au niveau des provinces et de la ville autonome de Buenos Aires pour divers postes. (fr)
- Les élections générales de 2009 en Argentine ont eu lieu le 28 juin 2009. Organisées de façon anticipée par le gouvernement péroniste de Cristina Fernández de Kirchner (centre-gauche), qui voulait éviter une défaite importante en raison de l'impopularité des mesures prises à la suite de la crise économique liée aux subprimes (hausse des impôts, etc.), elles concernaient la moitié des sièges de la Chambre des députés (soit 127 députés) et un tiers de ceux du Sénat (soit 24 sénateurs). La stratégie péroniste n'a que partiellement réussi, puisque ces élections, qui devaient normalement se tenir le 25 octobre 2009, ont marqué un recul important du Parti justicialiste au pouvoir, noyau du Front pour la victoire (-22 députés), qui demeure toutefois en tête (près de 31 % des voix) face à l'Accord civique et social (près de 29 % des voix; + 16 députés et +7 sénateurs), une coalition de centre-gauche formée par l'Union civique radicale, la Coalition civique d'Elisa Carrió et le Parti socialiste. La droite, qui demeure largement minoritaire (plus de 18 %) des voix, a cependant fait des progrès importants (+20 députés), s'étant alliée au sein de Unión - Pro (PRO), menée par l'homme d'affaires Francisco de Narváez. Le « Parti justicialiste dissident » s'est allié contre le kirchérisme à PRO, obtenant, au total, 18,7 % des voix. D'autres partis mineurs se sont présentés, dont en particulier l' (droite, alliée dans certaines régions à PRO) et, à gauche, (issu d'une scission de l' dirigée par Elisa Carrió), Proyecto Progresista et , représenté en particulier par le cinéaste Fernando Solanas, qui critique le libéralisme économique du kirchnérisme. Outre les législatives et les sénatoriales partielles, des élections ont aussi eu lieu au niveau des provinces et de la ville autonome de Buenos Aires pour divers postes. (fr)
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