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- Au Luxembourg, le réseau ferré national (RFN) est constitué des lignes de chemin de fer et infrastructures ferroviaires appartenant à l'État. La Société nationale des chemins de fer luxembourgeois (CFL) en est l'exploitant depuis sa création en 1946 et en fut le propriétaire jusqu'en 1995 où la loi en a transféré la propriété à l'État luxembourgeois. Ce dernier a aussi racheté en 2007 le réseau ferré tertiaire, le réseau ferroviaire industriel d'ArcelorMittal. Ce réseau est construit sur l'unification des réseaux de la Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg et de la Société anonyme luxembourgeoise des chemins de fer et minières Prince-Henri qui, pour la première en déléguait l'exploitation à d'autres compagnies — françaises et allemandes au fil des changements de souveraineté de l'Alsace-Lorraine puis de la nationalisation du réseau ferré français — et pour la seconde qui l'exploitait directement. L'unification a été dans les faits réalisée sous l'occupation par la Deutsche Reichsbahn. Comme on peut le voir sur la carte ci-contre, la partie sud-ouest de ce réseau, limitée par les lignes de Luxembourg à Kleinbettingen-frontière (vers Arlon et Namur) et de Luxembourg à Bettembourg-frontière (vers Thionville et Metz) est très dense tandis que le reste du réseau s'articule autour des deux antennes de Luxembourg à Troisvierges-frontière (vers Liège) et de Luxembourg à Wasserbillig-frontière (vers Trèves et Coblence). Depuis 2018, tout le réseau est électrifié en 25 kV 50 Hz à l'exception d'une ligne industrielle non électrifiée de 13 km (en pointillé sur la carte, au sud-ouest d'Ettelbruck). (fr)
- Au Luxembourg, le réseau ferré national (RFN) est constitué des lignes de chemin de fer et infrastructures ferroviaires appartenant à l'État. La Société nationale des chemins de fer luxembourgeois (CFL) en est l'exploitant depuis sa création en 1946 et en fut le propriétaire jusqu'en 1995 où la loi en a transféré la propriété à l'État luxembourgeois. Ce dernier a aussi racheté en 2007 le réseau ferré tertiaire, le réseau ferroviaire industriel d'ArcelorMittal. Ce réseau est construit sur l'unification des réseaux de la Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg et de la Société anonyme luxembourgeoise des chemins de fer et minières Prince-Henri qui, pour la première en déléguait l'exploitation à d'autres compagnies — françaises et allemandes au fil des changements de souveraineté de l'Alsace-Lorraine puis de la nationalisation du réseau ferré français — et pour la seconde qui l'exploitait directement. L'unification a été dans les faits réalisée sous l'occupation par la Deutsche Reichsbahn. Comme on peut le voir sur la carte ci-contre, la partie sud-ouest de ce réseau, limitée par les lignes de Luxembourg à Kleinbettingen-frontière (vers Arlon et Namur) et de Luxembourg à Bettembourg-frontière (vers Thionville et Metz) est très dense tandis que le reste du réseau s'articule autour des deux antennes de Luxembourg à Troisvierges-frontière (vers Liège) et de Luxembourg à Wasserbillig-frontière (vers Trèves et Coblence). Depuis 2018, tout le réseau est électrifié en 25 kV 50 Hz à l'exception d'une ligne industrielle non électrifiée de 13 km (en pointillé sur la carte, au sud-ouest d'Ettelbruck). (fr)
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