Keisei sanshoku (谿聲山色) « Le son des vallées, les formes des montagnes » est un fascicule du Shōbōgenzō (« Le Trésor de l'Œil de la Vraie Loi »), le chef-d'œuvre de Dōgen, fondateur de l'école zen Sōtō. Dans cette instruction collective prêchée en 1240 au Kosho-ji, Dôgen souligne l'unité intime entre l'homme et la Nature considérée comme lieu de l'Éveil, rappelle les principes et polémique à propos des conditions nécessaires à l'Éveil.

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  • Keisei sanshoku (谿聲山色) « Le son des vallées, les formes des montagnes » est un fascicule du Shōbōgenzō (« Le Trésor de l'Œil de la Vraie Loi »), le chef-d'œuvre de Dōgen, fondateur de l'école zen Sōtō. Dans cette instruction collective prêchée en 1240 au Kosho-ji, Dôgen souligne l'unité intime entre l'homme et la Nature considérée comme lieu de l'Éveil, rappelle les principes et polémique à propos des conditions nécessaires à l'Éveil. (fr)
  • Keisei sanshoku (谿聲山色) « Le son des vallées, les formes des montagnes » est un fascicule du Shōbōgenzō (« Le Trésor de l'Œil de la Vraie Loi »), le chef-d'œuvre de Dōgen, fondateur de l'école zen Sōtō. Dans cette instruction collective prêchée en 1240 au Kosho-ji, Dôgen souligne l'unité intime entre l'homme et la Nature considérée comme lieu de l'Éveil, rappelle les principes et polémique à propos des conditions nécessaires à l'Éveil. (fr)
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  • Édition intégrale bilingue et notes abondantes (fr)
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  • Spiritualités vivantes (fr)
  • École Pratique des Hautes Études (fr)
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  • Pierre Hadot (fr)
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  • Préface et traduction (fr)
  • Préface et traduction (fr)
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  • Guide de lecture de l’œuvre majeure du bouddhisme Zen et de la philosophie japonaise (fr)
  • "La vraie loi, trésor de l'oeil" (fr)
  • Introduction, traduction et commentaire de Busshô (fr)
  • La vraie Loi, Trésor de l'Œil (fr)
  • nature, éveil et tradition selon le Shôbôgenzo (fr)
  • Textes fondamentaux (fr)
  • Guide de lecture de l’œuvre majeure du bouddhisme Zen et de la philosophie japonaise (fr)
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  • Introduction, traduction et commentaire de Busshô (fr)
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  • nature, éveil et tradition selon le Shôbôgenzo (fr)
  • Textes fondamentaux (fr)
prop-fr:texte
  • selon certains érudits de la tradition rivale, le Rinzai (fr)
  • Mon allure et mon aspect exaltent la sente antique. (fr)
  • l'appelleront unanimement la dynamique réflexive par excellence . (fr)
  • Dans ce royaume des éveillés, cette assemblée des éveillés, sur la Voie des patriarches et au siège des patriarches, l'Éveil attesté atteste au-delà de l'Éveil attesté, et le rêve discourt au milieu du rêve L'univers entier qui se dévoile comme la rosée est un rêve ! Ce rêve n'est autre que cent herbes réfléchissant le soleil et la lune. C'est justement ce qui vous incite à douter, ce qui vous paraît pêle-mêle. À ce moment-là, il y a l'herbe du rêve, l'herbe du milieu, l'herbe du discourir. Quand on étudie ces herbes, leurs racines, tiges, brins et feuilles ainsi que leurs fleurs, fruits, lumières et couleurs, ils constituent tous ensemble un grand rêve ! (fr)
  • Ils se rejoignent cependant si l'on considère que la nature n'est autre que l'imaginaire du moi (fr)
  • Telle est la manière majestueuse qui outrepasse les voix et les formes-couleurs. (fr)
  • Je ne sombrerai plus dans la tristesse ni dans le découragement. (fr)
  • et Y. Orimo précise qu'il s'agit là de la préposition d'appartenance ou de possession (fr)
  • D'un seul coup s'est évanoui tout mon savoir ! (fr)
  • Nulle part il n'y a de trace. (fr)
  • Selon la traduction de Bernard Faure (fr)
  • Par le bruit que font les bambous on comprend l'Éveil, par la fleur des pêchers tout devient clair dans l'esprit [pourtant] Les fleurs éclosent chaque année, mais les hommes n'obtiennent pas l'Éveil. Les bambous bruissent souvent, mais aucun des hommes qui les entendent n'atteste l'Éveil. Ce n'est que par de longues études et des pratiques suivies, par la compréhension de la Voie et par des efforts que l'esprit s'ouvre à l'Éveil, mais non par le seul avantage d'avoir écouté les bambous ou grâce à la beauté des fleurs. Le bruissement des bambous est merveilleux, mais on n'y fait pas écho ; c'est à la rencontre des tuiles qu'il s'élève. La couleur des fleurs est magnifique, mais ces fleurs ne s'ouvrent pas seules, elles s'ouvrent grâce au vent du printemps. Il en va de même pour le lien bouddhique que forme l'étude de la Voie. (fr)
  • Rien ne me reste plus à purifier par la pratique ! (fr)
  • Selon B. Faure, ce caractère prescriptif est dû à la période à laquelle le sermon fut prononcé : le début de la retraite d'été (fr)
  • Les sons de la vallée proviennent de sa voix énorme ; Les formes des montagnes ne sont autres que son corps pur. Les quatre-vingt-quatre mille gâthâ entendues pendant la nuit, Comment, le jour venu, les transmettre aux hommes? (fr)
  • Ceux qui ont atteint, en tout lieu, les arcanes de la Voie, (fr)
  • En général, l'étude à laquelle s'adonnent tous les sages consiste à trancher des lianes; mais ils ne réalisent pas que trancher signifie séparer les lianes les unes des autres, et ne savent pas non plus les emmêler les unes aux autres. Comment, dès lors, pourraient-ils comprendre que la transmission se fait continuellement par les lianes et dans les lianes ? Rares sont ceux qui savent que la transmission de la Loi n'est pas distincte de ces lianes. (fr)
  • On retrouve ici un thème développé dans Yuibutsu yobutsu (fr)
  • « [un moine demande] Comment ramener montagnes, fleuves et vaste terre au soi ? » Le maître dit : « Comment ramener le soi aux montagnes, fleuves et vaste terre ? ». C'est au moment où le comment de la question est compris comme ainsi et Ainsité, qu'advient le moment de l'éveil. Quand le soi se perd / se trouve comme monts, fleuves et terre. (fr)
  • selon certains érudits de la tradition rivale, le Rinzai (fr)
  • Mon allure et mon aspect exaltent la sente antique. (fr)
  • l'appelleront unanimement la dynamique réflexive par excellence . (fr)
  • Dans ce royaume des éveillés, cette assemblée des éveillés, sur la Voie des patriarches et au siège des patriarches, l'Éveil attesté atteste au-delà de l'Éveil attesté, et le rêve discourt au milieu du rêve L'univers entier qui se dévoile comme la rosée est un rêve ! Ce rêve n'est autre que cent herbes réfléchissant le soleil et la lune. C'est justement ce qui vous incite à douter, ce qui vous paraît pêle-mêle. À ce moment-là, il y a l'herbe du rêve, l'herbe du milieu, l'herbe du discourir. Quand on étudie ces herbes, leurs racines, tiges, brins et feuilles ainsi que leurs fleurs, fruits, lumières et couleurs, ils constituent tous ensemble un grand rêve ! (fr)
  • Ils se rejoignent cependant si l'on considère que la nature n'est autre que l'imaginaire du moi (fr)
  • Telle est la manière majestueuse qui outrepasse les voix et les formes-couleurs. (fr)
  • Je ne sombrerai plus dans la tristesse ni dans le découragement. (fr)
  • et Y. Orimo précise qu'il s'agit là de la préposition d'appartenance ou de possession (fr)
  • D'un seul coup s'est évanoui tout mon savoir ! (fr)
  • Nulle part il n'y a de trace. (fr)
  • Selon la traduction de Bernard Faure (fr)
  • Par le bruit que font les bambous on comprend l'Éveil, par la fleur des pêchers tout devient clair dans l'esprit [pourtant] Les fleurs éclosent chaque année, mais les hommes n'obtiennent pas l'Éveil. Les bambous bruissent souvent, mais aucun des hommes qui les entendent n'atteste l'Éveil. Ce n'est que par de longues études et des pratiques suivies, par la compréhension de la Voie et par des efforts que l'esprit s'ouvre à l'Éveil, mais non par le seul avantage d'avoir écouté les bambous ou grâce à la beauté des fleurs. Le bruissement des bambous est merveilleux, mais on n'y fait pas écho ; c'est à la rencontre des tuiles qu'il s'élève. La couleur des fleurs est magnifique, mais ces fleurs ne s'ouvrent pas seules, elles s'ouvrent grâce au vent du printemps. Il en va de même pour le lien bouddhique que forme l'étude de la Voie. (fr)
  • Rien ne me reste plus à purifier par la pratique ! (fr)
  • Selon B. Faure, ce caractère prescriptif est dû à la période à laquelle le sermon fut prononcé : le début de la retraite d'été (fr)
  • Les sons de la vallée proviennent de sa voix énorme ; Les formes des montagnes ne sont autres que son corps pur. Les quatre-vingt-quatre mille gâthâ entendues pendant la nuit, Comment, le jour venu, les transmettre aux hommes? (fr)
  • Ceux qui ont atteint, en tout lieu, les arcanes de la Voie, (fr)
  • En général, l'étude à laquelle s'adonnent tous les sages consiste à trancher des lianes; mais ils ne réalisent pas que trancher signifie séparer les lianes les unes des autres, et ne savent pas non plus les emmêler les unes aux autres. Comment, dès lors, pourraient-ils comprendre que la transmission se fait continuellement par les lianes et dans les lianes ? Rares sont ceux qui savent que la transmission de la Loi n'est pas distincte de ces lianes. (fr)
  • On retrouve ici un thème développé dans Yuibutsu yobutsu (fr)
  • « [un moine demande] Comment ramener montagnes, fleuves et vaste terre au soi ? » Le maître dit : « Comment ramener le soi aux montagnes, fleuves et vaste terre ? ». C'est au moment où le comment de la question est compris comme ainsi et Ainsité, qu'advient le moment de l'éveil. Quand le soi se perd / se trouve comme monts, fleuves et terre. (fr)
prop-fr:titre
  • Dôgen et les paradoxes de la bouddhéité (fr)
  • La vision immédiate (fr)
  • Le Shôbôgenzô de maître Dôgen (fr)
  • Shôbôgenzô (fr)
  • Le bouddhisme japonais (fr)
  • Dôgen et les paradoxes de la bouddhéité (fr)
  • La vision immédiate (fr)
  • Le Shôbôgenzô de maître Dôgen (fr)
  • Shôbôgenzô (fr)
  • Le bouddhisme japonais (fr)
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  • Yoko Orimo (fr)
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  • Keisei sanshoku (谿聲山色) « Le son des vallées, les formes des montagnes » est un fascicule du Shōbōgenzō (« Le Trésor de l'Œil de la Vraie Loi »), le chef-d'œuvre de Dōgen, fondateur de l'école zen Sōtō. Dans cette instruction collective prêchée en 1240 au Kosho-ji, Dôgen souligne l'unité intime entre l'homme et la Nature considérée comme lieu de l'Éveil, rappelle les principes et polémique à propos des conditions nécessaires à l'Éveil. (fr)
  • Keisei sanshoku (谿聲山色) « Le son des vallées, les formes des montagnes » est un fascicule du Shōbōgenzō (« Le Trésor de l'Œil de la Vraie Loi »), le chef-d'œuvre de Dōgen, fondateur de l'école zen Sōtō. Dans cette instruction collective prêchée en 1240 au Kosho-ji, Dôgen souligne l'unité intime entre l'homme et la Nature considérée comme lieu de l'Éveil, rappelle les principes et polémique à propos des conditions nécessaires à l'Éveil. (fr)
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