dbo:abstract
|
- Catégories est le titre donné à une œuvre d'Aristote, placée en tête de son Organon (l'ensemble de ses traités de logique). Aristote développe dans ce traité les bases de sa logique et de son ontologie, en étudiant la façon dont l'être peut se dire dans le langage, particulièrement dans la langue grecque. Le terme « catégorie » vient du grec ancien κατηγορία (katêgoria) qui signifie « qualité attribuée à un objet », et chez Aristote, ce terme est souvent synonyme d'« affirmation ». Les catégories sont ainsi les manières d'affirmer l'Être et ses attributs, c'est-à-dire les différentes façons de signifier et de désigner ce qui est en général. L'élaboration des premiers éléments du discours sur l'être dans ce traité pose les bases de la théorie des propositions prédicatives (ou jugements), théorie qui sera exposée dans le traité qui suit les Catégories, à savoir le traité De l'interprétation, et qui sera formalisée par les logiciens modernes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, sous le nom de calcul des prédicats. Traduites en latin dès l'antiquité, les Catégories ont servi, d'une part, de base pour la discussion de thèses ontologiques et épistémologiques à travers toute l'histoire de la philosophie, et, d'autre part, comme « texte de base à la logique et la métaphysique occidentales ». (fr)
- Catégories est le titre donné à une œuvre d'Aristote, placée en tête de son Organon (l'ensemble de ses traités de logique). Aristote développe dans ce traité les bases de sa logique et de son ontologie, en étudiant la façon dont l'être peut se dire dans le langage, particulièrement dans la langue grecque. Le terme « catégorie » vient du grec ancien κατηγορία (katêgoria) qui signifie « qualité attribuée à un objet », et chez Aristote, ce terme est souvent synonyme d'« affirmation ». Les catégories sont ainsi les manières d'affirmer l'Être et ses attributs, c'est-à-dire les différentes façons de signifier et de désigner ce qui est en général. L'élaboration des premiers éléments du discours sur l'être dans ce traité pose les bases de la théorie des propositions prédicatives (ou jugements), théorie qui sera exposée dans le traité qui suit les Catégories, à savoir le traité De l'interprétation, et qui sera formalisée par les logiciens modernes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, sous le nom de calcul des prédicats. Traduites en latin dès l'antiquité, les Catégories ont servi, d'une part, de base pour la discussion de thèses ontologiques et épistémologiques à travers toute l'histoire de la philosophie, et, d'autre part, comme « texte de base à la logique et la métaphysique occidentales ». (fr)
|
prop-fr:contenu
|
- * : Vat. Urbinas gr. 35, sigla A, copié c. IXe siècle, le Ven. Marcianus gr. Z 201 , de 954, sigla B, le Flor. Laurentianus gr. 72,5, du , sigla d. Ils sont rejoints par des manuscrits du : Bodl. Baroccianus 177, Vat. gr. 242 et le Scorialensis Σ.III.9. Tous sont extrèmement proche, avec un même ancêtre nommé α, relativement authentique.
* : Paris. Coislinianus 330, du , sigla C et le Ven. Marcianus gr. app. IV, 53 du , sigla h. Sont rejoints des manuscrits du XIIe-XIIIe : Flor. Laurent. gr., 72,3, le Vat. gr. 1022 et le cod. M^b 24 de la bibliothèque de l'Université de Tübingen. Ils sont proches mais la source commune notée γ a dû être lacunaire du début du traité entre la copie de C et h, le copiste de h a peut être comblé la lacune à partir de d, quasiment identique au texte.
* : Vat. Barberinianus gr. 87 du , sigla V et le Basileensis gr. F.II.21 , sigla u, du XIIe-XIIIe, la tradition récente du XIIIe-XIVe inclus le Paris. gr. 2019, Paris. gr. 1971 et le Vat. gr. 1023. La source commune est β.
* : Mediol. Ambrosianus L 93 sup. du IXe-Xe, sigla n et le Flor. Laurentianus gr. 87,16 fin XIIIe, sigla m. Se rajoute également le Bodl. Holkham Hall gr. 71 du . La source commune est δ. Dans les groupes, lOrganon est lacunaire des Topiques et des Réfutations et pour m des Analytiques. Le manuscrit n est aussi vieux que A mais avec un texte différent et fautif.
* : Paris. gr. 1843, rescapé d'une copiée du XIIe, sigla D, le Vaticanus gr. 247, du XIIIe-XIVe, sigla E et le Bas. gr. F.II.21, réfection du XIVe du manuscrit u du troisième groupe, noté u^r. Se rajoute à ce groupe le cod. 222 Bibliothèque Nationale de Munich au XIIIe, le Scor.Φ.III.10 de 1285-6 et le Vat. gr. 238 du XIIIe. E ne comprend de lOrganon que la partie incluse de m.
Le bilan étant pour ces groupes est que le premier est issu d'un exemplaire ancien, le troisième et quatrième groupe ont une autre tradition, distincte et scolaire, le deuxième groupe est plutôt mixte, le cinquième est un mixte entre le troisième et quatrième. (fr)
- * : Vat. Urbinas gr. 35, sigla A, copié c. IXe siècle, le Ven. Marcianus gr. Z 201 , de 954, sigla B, le Flor. Laurentianus gr. 72,5, du , sigla d. Ils sont rejoints par des manuscrits du : Bodl. Baroccianus 177, Vat. gr. 242 et le Scorialensis Σ.III.9. Tous sont extrèmement proche, avec un même ancêtre nommé α, relativement authentique.
* : Paris. Coislinianus 330, du , sigla C et le Ven. Marcianus gr. app. IV, 53 du , sigla h. Sont rejoints des manuscrits du XIIe-XIIIe : Flor. Laurent. gr., 72,3, le Vat. gr. 1022 et le cod. M^b 24 de la bibliothèque de l'Université de Tübingen. Ils sont proches mais la source commune notée γ a dû être lacunaire du début du traité entre la copie de C et h, le copiste de h a peut être comblé la lacune à partir de d, quasiment identique au texte.
* : Vat. Barberinianus gr. 87 du , sigla V et le Basileensis gr. F.II.21 , sigla u, du XIIe-XIIIe, la tradition récente du XIIIe-XIVe inclus le Paris. gr. 2019, Paris. gr. 1971 et le Vat. gr. 1023. La source commune est β.
* : Mediol. Ambrosianus L 93 sup. du IXe-Xe, sigla n et le Flor. Laurentianus gr. 87,16 fin XIIIe, sigla m. Se rajoute également le Bodl. Holkham Hall gr. 71 du . La source commune est δ. Dans les groupes, lOrganon est lacunaire des Topiques et des Réfutations et pour m des Analytiques. Le manuscrit n est aussi vieux que A mais avec un texte différent et fautif.
* : Paris. gr. 1843, rescapé d'une copiée du XIIe, sigla D, le Vaticanus gr. 247, du XIIIe-XIVe, sigla E et le Bas. gr. F.II.21, réfection du XIVe du manuscrit u du troisième groupe, noté u^r. Se rajoute à ce groupe le cod. 222 Bibliothèque Nationale de Munich au XIIIe, le Scor.Φ.III.10 de 1285-6 et le Vat. gr. 238 du XIIIe. E ne comprend de lOrganon que la partie incluse de m.
Le bilan étant pour ces groupes est que le premier est issu d'un exemplaire ancien, le troisième et quatrième groupe ont une autre tradition, distincte et scolaire, le deuxième groupe est plutôt mixte, le cinquième est un mixte entre le troisième et quatrième. (fr)
|
rdfs:comment
|
- Catégories est le titre donné à une œuvre d'Aristote, placée en tête de son Organon (l'ensemble de ses traités de logique). Aristote développe dans ce traité les bases de sa logique et de son ontologie, en étudiant la façon dont l'être peut se dire dans le langage, particulièrement dans la langue grecque. Le terme « catégorie » vient du grec ancien κατηγορία (katêgoria) qui signifie « qualité attribuée à un objet », et chez Aristote, ce terme est souvent synonyme d'« affirmation ». Les catégories sont ainsi les manières d'affirmer l'Être et ses attributs, c'est-à-dire les différentes façons de signifier et de désigner ce qui est en général. L'élaboration des premiers éléments du discours sur l'être dans ce traité pose les bases de la théorie des propositions prédicatives (ou jugements), t (fr)
- Catégories est le titre donné à une œuvre d'Aristote, placée en tête de son Organon (l'ensemble de ses traités de logique). Aristote développe dans ce traité les bases de sa logique et de son ontologie, en étudiant la façon dont l'être peut se dire dans le langage, particulièrement dans la langue grecque. Le terme « catégorie » vient du grec ancien κατηγορία (katêgoria) qui signifie « qualité attribuée à un objet », et chez Aristote, ce terme est souvent synonyme d'« affirmation ». Les catégories sont ainsi les manières d'affirmer l'Être et ses attributs, c'est-à-dire les différentes façons de signifier et de désigner ce qui est en général. L'élaboration des premiers éléments du discours sur l'être dans ce traité pose les bases de la théorie des propositions prédicatives (ou jugements), t (fr)
|