Par réformes bourboniennes (en espagnol Reformismo borbónico) on entend en Espagne le processus de réforme de l’État et l’ensemble des mesures législatives que cette réforme permit aux Bourbons d’Espagne de prendre dans les domaines politique, économique, militaire, social et culturel tout au long du XVIIIe siècle, plus particulièrement sous le règne des rois Ferdinand VI et Charles III ; le terme peut s’entendre aussi comme une période bien définie dans l’histoire de l’Espagne, celle englobant les règnes successifs des souverains Bourbons Philippe V (1700–1746), Ferdinand VI (1746 – 1759), Charles III (1759 – 1788), Charles IV (1788 – 1808) et Ferdinand VII (de mars à mai 1808). Les réformes ainsi menées devaient s’appliquer aussi bien dans la Péninsule que dans les Indes.

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  • Par réformes bourboniennes (en espagnol Reformismo borbónico) on entend en Espagne le processus de réforme de l’État et l’ensemble des mesures législatives que cette réforme permit aux Bourbons d’Espagne de prendre dans les domaines politique, économique, militaire, social et culturel tout au long du XVIIIe siècle, plus particulièrement sous le règne des rois Ferdinand VI et Charles III ; le terme peut s’entendre aussi comme une période bien définie dans l’histoire de l’Espagne, celle englobant les règnes successifs des souverains Bourbons Philippe V (1700–1746), Ferdinand VI (1746 – 1759), Charles III (1759 – 1788), Charles IV (1788 – 1808) et Ferdinand VII (de mars à mai 1808). Les réformes ainsi menées devaient s’appliquer aussi bien dans la Péninsule que dans les Indes. Ce processus réformiste, engagé par la nouvelle dynastie bourbonnienne parvenue au pouvoir à l’issue de la guerre de Succession d'Espagne, visait à remplacer graduellement le régime antérieur, celui des Habsbourg (c’est-à-dire la monarchie dite « composite » ayant prévalu durant les deux siècles précédents, où l’Espagne était un agrégat de corps politiques très divers et fragmentés, dotés chacun de leur propre droit, avec un fort caractère corporatif et un haut degré d’autonomie, fonctionnant sur un mode juridictionnel où le gouvernement était largement confié à des magistrats qui gouvernaient aux côtés du roi dans les Conseils ou dans les tribunaux collégiaux, dans les chancelleries, les cours de justice et les entités administratives territoriales, et où le pouvoir royal, de type personnel, n’était qu’un outil au service d’un ordre divin et corporatif immuable, qu’il avait obligation de préserver), par une monarchie dite « ministérielle », absolue, centralisée et uniformiste, largement inspirée du modèle français, où le roi, méconnaissant les anciennes limites juridictionnelles et l’antique jurisprudence séculaire, s’octroyait désormais le droit de légiférer lui-même dans des matières de plus en plus nombreuses. Ce nouveau pouvoir royal s’appuyait sur un appareil d’État organisé autour d’un ensemble de secrétariats d’État et du Cabinet, nouveau centre politico-administratif de la monarchie espagnole, dont le personnel, en particulier les secrétaires d’État eux-mêmes, était choisi par le roi personnellement non plus parmi les letrados formés à la scolastique dans les universités traditionnelles, mais dans les cercles éclairés, parmi des hommes acquis aux transformations modernes, formés dans des institutions d’enseignement ad hoc nouvellement créées ou autodidactes, dont le roi s’assurait de la fidélité par ceci notamment qu’ils étaient entièrement redevables à lui de leur ascension. La nouvelle bureaucratie, qui se recrutait dans les trois ordres, se juxtaposa d’abord au régime ancien, mais au fur et à mesure qu’elle étendait ses attributions, entra en conflit avec les anciennes élites locales déclassées, provoquant opposition larvée ou révolte ouverte, parfois violente. Le nouvel appareil d’État, mis en place par ce mode opératoire institutionnel, et qu’animait une idéologie centraliste, rationaliste, d’uniformisation, d’ouverture sur l’extérieur, de méritocratie, de laïcité et d’esprit scientifique, s’employa à mettre en œuvre un arsenal de réformes, pour partie inspirées des principes des Lumières espagnoles, et qui ambitionnait de combler les retards de l’Espagne sur divers plans, en stimulant l’industrie et le commerce (aux dépens des anciennes corporations), en introduisant les techniques nouvelles, en développant l’instruction, en améliorant les rendements de l’agriculture, en renforçant la puissance militaire, et en modernisant le pays. Les efforts d’unification portaient sur : la monnaie (instauration d’une monnaie unique, celle de Castille) ; la langue de chancellerie (imposition du castillan, aux dépens en particulier du catalan ; création d’une académie normative de la langue espagnole) ; la fiscalité (harmonisation fiscale sur le moule castillan) ; la justice (généralisation du système juridictionnel castillan aux autres provinces, avec notamment l’abolition des fors), etc. Sur le plan économique, le pouvoir bourbonnien tenta d’introduire les nouvelles techniques et de moderniser la production (tout en maintenant une attitude ambiguë vis-à-vis des corporations, qui, si elles étaient un frein à l’innovation, restaient un facteur d’ordre social ; et ne réussissant guère à faire surgir des manufactures), de développer le réseau de communications (qui continuera cependant à présenter d’importantes déficiences) et de remédier au retard agricole. Par ailleurs, l’on s’employa à « régénérer » le clergé (par une sollicitude particulière à l’égard des curés de paroisse, et une réduction concomitante du clergé régulier et des détenteurs de bénéfices, avec un succès relatif) et à réformer la noblesse (par l’introduction de critères plus rigoureux, et en donnant un rôle accru aux hommes de mérite plutôt qu’aux hidalgos). Quant à l’Amérique espagnole, un éventail de mesures fut conçu propre à rendre l’administration coloniale plus efficace, à stimuler le développement économique et commercial, et à augmenter les recettes fiscales ; en outre, ces réformes avaient ici pour but, en limitant le pouvoir des créoles (criollos, c'est-à-dire des Européens nés dans les colonies, par opposition aux péninsulaires, nés en Espagne), de rétablir la suprématie du pouvoir central de Madrid dans les colonies américaines. La Couronne escomptait de ces transformations un effet bénéfique sur l’économie de l’Espagne. Le bilan de cette politique réformiste est en demi-teinte : l’agriculture et l’industrie se développèrent, mais le pays fut confronté au milieu du siècle à de violentes émeutes de la faim ; un grand nombre d’établissements d’enseignement et de recherche furent créés, mais la généralisation de l’instruction publique ne concernera que l’enseignement primaire ; les prérogatives judiciaires de l’Inquisition furent limitées, mais le Saint-Office maintint intact son appareil de surveillance, notamment sur les livres imprimés ; sur le plan militaire, les efforts de la Couronne espagnole visant à réduire le retard de ses forces terrestres vis-à-vis de la France et celui de sa marine vis-à-vis du Royaume-Uni restèrent largement infructueux ; si l’économie des possessions espagnoles en Amérique, et les recettes fiscales y afférentes, connut un certain essor, les nouvelles politiques ne mirent pas en cause le système d’exploitation colonial de la population indienne et eut pour effet d’augmenter encore la pression fiscale, contribuant à faire éclater la plus grande révolte indienne de l’histoire ; enfin, la nature centralisatrice de la réorganisation administrative mise en œuvre dans les colonies impliquait l’éviction des criollos, dont le mécontentement alimentera la tendance indépendantiste au début du siècle suivant. (fr)
  • Par réformes bourboniennes (en espagnol Reformismo borbónico) on entend en Espagne le processus de réforme de l’État et l’ensemble des mesures législatives que cette réforme permit aux Bourbons d’Espagne de prendre dans les domaines politique, économique, militaire, social et culturel tout au long du XVIIIe siècle, plus particulièrement sous le règne des rois Ferdinand VI et Charles III ; le terme peut s’entendre aussi comme une période bien définie dans l’histoire de l’Espagne, celle englobant les règnes successifs des souverains Bourbons Philippe V (1700–1746), Ferdinand VI (1746 – 1759), Charles III (1759 – 1788), Charles IV (1788 – 1808) et Ferdinand VII (de mars à mai 1808). Les réformes ainsi menées devaient s’appliquer aussi bien dans la Péninsule que dans les Indes. Ce processus réformiste, engagé par la nouvelle dynastie bourbonnienne parvenue au pouvoir à l’issue de la guerre de Succession d'Espagne, visait à remplacer graduellement le régime antérieur, celui des Habsbourg (c’est-à-dire la monarchie dite « composite » ayant prévalu durant les deux siècles précédents, où l’Espagne était un agrégat de corps politiques très divers et fragmentés, dotés chacun de leur propre droit, avec un fort caractère corporatif et un haut degré d’autonomie, fonctionnant sur un mode juridictionnel où le gouvernement était largement confié à des magistrats qui gouvernaient aux côtés du roi dans les Conseils ou dans les tribunaux collégiaux, dans les chancelleries, les cours de justice et les entités administratives territoriales, et où le pouvoir royal, de type personnel, n’était qu’un outil au service d’un ordre divin et corporatif immuable, qu’il avait obligation de préserver), par une monarchie dite « ministérielle », absolue, centralisée et uniformiste, largement inspirée du modèle français, où le roi, méconnaissant les anciennes limites juridictionnelles et l’antique jurisprudence séculaire, s’octroyait désormais le droit de légiférer lui-même dans des matières de plus en plus nombreuses. Ce nouveau pouvoir royal s’appuyait sur un appareil d’État organisé autour d’un ensemble de secrétariats d’État et du Cabinet, nouveau centre politico-administratif de la monarchie espagnole, dont le personnel, en particulier les secrétaires d’État eux-mêmes, était choisi par le roi personnellement non plus parmi les letrados formés à la scolastique dans les universités traditionnelles, mais dans les cercles éclairés, parmi des hommes acquis aux transformations modernes, formés dans des institutions d’enseignement ad hoc nouvellement créées ou autodidactes, dont le roi s’assurait de la fidélité par ceci notamment qu’ils étaient entièrement redevables à lui de leur ascension. La nouvelle bureaucratie, qui se recrutait dans les trois ordres, se juxtaposa d’abord au régime ancien, mais au fur et à mesure qu’elle étendait ses attributions, entra en conflit avec les anciennes élites locales déclassées, provoquant opposition larvée ou révolte ouverte, parfois violente. Le nouvel appareil d’État, mis en place par ce mode opératoire institutionnel, et qu’animait une idéologie centraliste, rationaliste, d’uniformisation, d’ouverture sur l’extérieur, de méritocratie, de laïcité et d’esprit scientifique, s’employa à mettre en œuvre un arsenal de réformes, pour partie inspirées des principes des Lumières espagnoles, et qui ambitionnait de combler les retards de l’Espagne sur divers plans, en stimulant l’industrie et le commerce (aux dépens des anciennes corporations), en introduisant les techniques nouvelles, en développant l’instruction, en améliorant les rendements de l’agriculture, en renforçant la puissance militaire, et en modernisant le pays. Les efforts d’unification portaient sur : la monnaie (instauration d’une monnaie unique, celle de Castille) ; la langue de chancellerie (imposition du castillan, aux dépens en particulier du catalan ; création d’une académie normative de la langue espagnole) ; la fiscalité (harmonisation fiscale sur le moule castillan) ; la justice (généralisation du système juridictionnel castillan aux autres provinces, avec notamment l’abolition des fors), etc. Sur le plan économique, le pouvoir bourbonnien tenta d’introduire les nouvelles techniques et de moderniser la production (tout en maintenant une attitude ambiguë vis-à-vis des corporations, qui, si elles étaient un frein à l’innovation, restaient un facteur d’ordre social ; et ne réussissant guère à faire surgir des manufactures), de développer le réseau de communications (qui continuera cependant à présenter d’importantes déficiences) et de remédier au retard agricole. 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  • El Siglo de las Luces. Las bases intelectuales del reformismo (fr)
  • Carlos III y la España de la Ilustración (fr)
  • La España de los Borbones (fr)
  • Embajadas rivales. La presencia diplomática de España en Italia durante la Guerra de Sucesión (fr)
  • La cultura española en la Edad Moderna. Historia de España XV. Collectif, sous la direction de Luis Gil Fernández (fr)
  • Après le roi. Essai sur l'effondrement de la Monarchie espagnole (fr)
  • Un siglo de rebeliones anticoloniales, Perú y Bolivia, 1700-1783 (fr)
  • El Siglo de las Luces. Política y sociedad (fr)
  • Reformismo e Ilustración. Vol. 5 de la Historia de España, dirigée par Josep Fontana y Ramón Villares (fr)
  • La Guerra de Sucesión de España (fr)
  • La vida y la época de Fernando VI (fr)
  • Modern Latin America (fr)
  • La clase política del reformismo borbónico: las redes sociales del cambio (fr)
  • El Antiguo Régimen : los Borbones. Historia de España Alfaguara IV (fr)
  • La rebelión de Túpac Amaru y los orígenes de la emancipación americana (fr)
  • La frustración de un Imperio. Vol. V de la Historia de España, dirigée par Manuel Tuñón de Lara (fr)
  • Felipe V y los españoles. Una visión periférica del problema de España (fr)
  • El fin del Antiguo Régimen. El reinado de Carlos IV (fr)
  • La rebelión criolla de Oruro fue juzgada en Buenos Aires (fr)
  • El Siglo de las Luces. Las bases intelectuales del reformismo (fr)
  • Carlos III y la España de la Ilustración (fr)
  • La España de los Borbones (fr)
  • Embajadas rivales. La presencia diplomática de España en Italia durante la Guerra de Sucesión (fr)
  • La cultura española en la Edad Moderna. Historia de España XV. Collectif, sous la direction de Luis Gil Fernández (fr)
  • Après le roi. Essai sur l'effondrement de la Monarchie espagnole (fr)
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  • Par réformes bourboniennes (en espagnol Reformismo borbónico) on entend en Espagne le processus de réforme de l’État et l’ensemble des mesures législatives que cette réforme permit aux Bourbons d’Espagne de prendre dans les domaines politique, économique, militaire, social et culturel tout au long du XVIIIe siècle, plus particulièrement sous le règne des rois Ferdinand VI et Charles III ; le terme peut s’entendre aussi comme une période bien définie dans l’histoire de l’Espagne, celle englobant les règnes successifs des souverains Bourbons Philippe V (1700–1746), Ferdinand VI (1746 – 1759), Charles III (1759 – 1788), Charles IV (1788 – 1808) et Ferdinand VII (de mars à mai 1808). Les réformes ainsi menées devaient s’appliquer aussi bien dans la Péninsule que dans les Indes. (fr)
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