Les Hakkas (chinois : 客家人 ; pinyin : Kèjiā rén ; hakka : hak-ga-ngin, littéralement « familles hospitalière ») sont des Chinois Han vivant dans le sud de la Chine, qui se considèrent comme les lointains descendants de réfugiés originaires des provinces du Henan, du Shanxi et du nord du Hubei.Chassés en vagues successives à partir du IIIe siècle (fin de la dynastie Han) par les guerres accompagnant les changements dynastiques dans la région environnant les anciennes capitales de Luoyang et Xi'an, les ancêtres des Hakkas auraient fini par s'installer, après une migration interrompue de haltes, dans une zone située à la rencontre des provinces de Guangdong, Fujian, Jiangxi et Guangxi, où ils reçurent leur nom actuel. Il existe également des habitats hakkas dans le Hunan, le Guizhou, le Guangx

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  • Les Hakkas (chinois : 客家人 ; pinyin : Kèjiā rén ; hakka : hak-ga-ngin, littéralement « familles hospitalière ») sont des Chinois Han vivant dans le sud de la Chine, qui se considèrent comme les lointains descendants de réfugiés originaires des provinces du Henan, du Shanxi et du nord du Hubei.Chassés en vagues successives à partir du IIIe siècle (fin de la dynastie Han) par les guerres accompagnant les changements dynastiques dans la région environnant les anciennes capitales de Luoyang et Xi'an, les ancêtres des Hakkas auraient fini par s'installer, après une migration interrompue de haltes, dans une zone située à la rencontre des provinces de Guangdong, Fujian, Jiangxi et Guangxi, où ils reçurent leur nom actuel. Il existe également des habitats hakkas dans le Hunan, le Guizhou, le Guangxi et le Sichuan. Constamment à la recherche de meilleures terres, certains sont plus tard partis pour les îles de Hainan ou Taïwan ou l’une des nombreuses destinations de la diaspora chinoise à travers le monde. Ils constituent, par exemple, la majorité de la population d'origine chinoise de départements et territoires français d'Outre-mer, comme Tahiti ou l'île de La Réunion, ou de pays comme l'île Maurice. Cette culture est aujourd'hui incluse dans ce que l'on appelle, la culture du Guangfu (广府文化)ou (zh) (ancienne province réunissant autrefois les actuelles régions autonomes zhuang du Guangxi et province du Guangdong), comprend les cultures du cantonais, des différentes langues min de Chaoshan et du hakka. Toujours légèrement en arrière par rapport au mouvement général d’expansion des Han vers le sud, ils ont souvent dû se contenter des moins bonnes terres, ce qui a déterminé un certain nombre de leurs caractéristiques culturelles, comme la frugalité et l’ardeur au travail. Avec peu de perspectives de prospérité d’origine terrienne, les hommes hakkas se tournaient plus souvent que les autres vers la carrière militaire, le commerce itinérant ou les études en vue d'un poste de mandarin, laissant aux femmes une grande partie des travaux de la terre, ces dernières n’avaient donc presque jamais les pieds bandés. Très présents dans l’armée et l’administration, plus éduqués en moyenne, les Hakkas ont eu une influence significative sur l'histoire chinoise à laquelle ils ont donné de nombreux dirigeants politiques et révolutionnaires. La langue hakka, qui comprend quelques variantes phonologiques, diffère très nettement du cantonais ou du minnan parlés par les populations voisines des Hakkas. La forme du district de Meizhou a été choisie comme standard. Réunis, les différents dialectes hakkas compteraient entre 90 et 100 millions de locuteurs. Les Tulou, construits et utilisés comme lieu d'habitation par les Hakkas, ont été inscrits par l'UNESCO sur la liste du patrimoine mondial en 2008. (fr)
  • Les Hakkas (chinois : 客家人 ; pinyin : Kèjiā rén ; hakka : hak-ga-ngin, littéralement « familles hospitalière ») sont des Chinois Han vivant dans le sud de la Chine, qui se considèrent comme les lointains descendants de réfugiés originaires des provinces du Henan, du Shanxi et du nord du Hubei.Chassés en vagues successives à partir du IIIe siècle (fin de la dynastie Han) par les guerres accompagnant les changements dynastiques dans la région environnant les anciennes capitales de Luoyang et Xi'an, les ancêtres des Hakkas auraient fini par s'installer, après une migration interrompue de haltes, dans une zone située à la rencontre des provinces de Guangdong, Fujian, Jiangxi et Guangxi, où ils reçurent leur nom actuel. Il existe également des habitats hakkas dans le Hunan, le Guizhou, le Guangxi et le Sichuan. Constamment à la recherche de meilleures terres, certains sont plus tard partis pour les îles de Hainan ou Taïwan ou l’une des nombreuses destinations de la diaspora chinoise à travers le monde. Ils constituent, par exemple, la majorité de la population d'origine chinoise de départements et territoires français d'Outre-mer, comme Tahiti ou l'île de La Réunion, ou de pays comme l'île Maurice. Cette culture est aujourd'hui incluse dans ce que l'on appelle, la culture du Guangfu (广府文化)ou (zh) (ancienne province réunissant autrefois les actuelles régions autonomes zhuang du Guangxi et province du Guangdong), comprend les cultures du cantonais, des différentes langues min de Chaoshan et du hakka. Toujours légèrement en arrière par rapport au mouvement général d’expansion des Han vers le sud, ils ont souvent dû se contenter des moins bonnes terres, ce qui a déterminé un certain nombre de leurs caractéristiques culturelles, comme la frugalité et l’ardeur au travail. Avec peu de perspectives de prospérité d’origine terrienne, les hommes hakkas se tournaient plus souvent que les autres vers la carrière militaire, le commerce itinérant ou les études en vue d'un poste de mandarin, laissant aux femmes une grande partie des travaux de la terre, ces dernières n’avaient donc presque jamais les pieds bandés. Très présents dans l’armée et l’administration, plus éduqués en moyenne, les Hakkas ont eu une influence significative sur l'histoire chinoise à laquelle ils ont donné de nombreux dirigeants politiques et révolutionnaires. La langue hakka, qui comprend quelques variantes phonologiques, diffère très nettement du cantonais ou du minnan parlés par les populations voisines des Hakkas. La forme du district de Meizhou a été choisie comme standard. Réunis, les différents dialectes hakkas compteraient entre 90 et 100 millions de locuteurs. Les Tulou, construits et utilisés comme lieu d'habitation par les Hakkas, ont été inscrits par l'UNESCO sur la liste du patrimoine mondial en 2008. (fr)
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  • Les Hakkas (chinois : 客家人 ; pinyin : Kèjiā rén ; hakka : hak-ga-ngin, littéralement « familles hospitalière ») sont des Chinois Han vivant dans le sud de la Chine, qui se considèrent comme les lointains descendants de réfugiés originaires des provinces du Henan, du Shanxi et du nord du Hubei.Chassés en vagues successives à partir du IIIe siècle (fin de la dynastie Han) par les guerres accompagnant les changements dynastiques dans la région environnant les anciennes capitales de Luoyang et Xi'an, les ancêtres des Hakkas auraient fini par s'installer, après une migration interrompue de haltes, dans une zone située à la rencontre des provinces de Guangdong, Fujian, Jiangxi et Guangxi, où ils reçurent leur nom actuel. Il existe également des habitats hakkas dans le Hunan, le Guizhou, le Guangx (fr)
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