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- La dynastie Jin (晉, 265–420), divisée en Jin occidentaux ou Jin de l'Ouest ou Xi Jin (西晉)(265-316) et Jin orientaux ou Jin de l'Est ou Dong Jin (東晉)(316-420), succède au Royaume de Wei de la période des Trois royaumes de Chine et compte en tout 15 empereurs. Ses capitales sont Luoyang (265-311) puis Jiankang (316-420), avec un bref intermède à Chang'an (311-316). Les Seize Royaumes occupent le Nord de la Chine durant la période des Jin orientaux. Ces derniers finissent par être évincés en 420 par la dynastie Liu-Song ou Song du Sud, événement qui marque le début de la période des dynasties du Nord et du Sud. Elle appartient à la période dite des « Six Dynasties » (220-589) : la période des Trois Royaumes (220-260: 40 ans), la dynastie des Jin occidentaux (265-316 : 51 ans), la dynastie des Jin orientaux en Chine du Sud (317-420 : 103 ans) et les Seize Royaumes en Chine du Nord (304-439: 135 ans) et enfin les dynasties du Nord et du Sud (420-589 : 169 ans). C'est une période cruciale de l'histoire de la Chine, car ses premières années représentent une brève parenthèse de paix après les dévastations qui ont marqué la période des trois Royaumes. Elle réunifie le territoire chinois et amène une brève période de prospérité entre 280 et 304, ce qui n’empêche pas l'émergence de nombreux problèmes politiques et sociaux, dont la migration continue de tribus non sinisées au sein du territoire des Jin. Profitant du Chaos généré par la guerre des huit princes, ces tribus s'érigent en royaumes et prennent le contrôle de la plus grande partie des plaines du nord de la Chine, qui sont à l'époque le cœur économique et politique du pays. Chassés du nord, les Jin se replient sur les territoires situés au sud de la rivière Huai. C'est le début de la dynastie des Jin Orientaux . Affaibli par la perte du nord, le gouvernement des Jin Orientaux doit composer en permanence avec les grands clans du Sud et de puissants généraux, comme et . Ces généraux lancent régulièrement des expéditions pour reconquérir le nord de la Chine, mais en vain. En effet, la conjugaison de la faiblesse économique du Sud et des tensions perpétuelles entre le gouvernements et l'armée provoquent l'échec de la plupart de ces expéditions. En 383, les Jin de l'est doivent faire face à la menace de l'empire des Qin antérieur, qui ont réunifié le nord de la Chine à leur profit. Malgré une infériorité numérique écrasante, l'armée des Jin réussit à vaincre ses ennemis lors de la bataille de la rivière Fei, ce qui provoque la chute des Qin antérieurs et une nouvelle division du nord de la Chine entre divers royaumes concurrents. Tirant avantage de ce retournement de situation, les armées Jin dirigées par Xie An, puis par Liu Yu, lancent une série d'expéditions qui permettent l'annexion de la plupart des territoires situés au sud du fleuve Jaune, ce malgré une décennie de guerre civile. Les Jin ne tirent parti de ces victoires, car en 420, le général Liu Yu destitue Jin Gongdi, le dernier empereur des Jin de l'est, mettant ainsi fin à la dynastie. La dynastie Jin est en lutte constante contre les seigneurs de guerre et les souverains des ethnies non Han qui finissent par occuper le Nord. La faiblesse des institutions étatiques permet aux grandes familles et aux généraux de disputer le pouvoir aux empereurs, ce qui entraîne une instabilité politique chronique. Cette instabilité empêche les Jin de consolider leur position sur l’ensemble du pays. Le déplacement de la cour et de l’aristocratie dans la région de l’actuelle Nankin après la chute des Jin occidentaux contribue à la poursuite de l’intégration du Sud dans l’empire. En dépit de - ou grâce à - l’instabilité politique, la période est féconde sur le plan de la philosophie et de la religion : naissance et développement des courants de pensée Xuanxue et Qingtan, apogée des Maîtres célestes et naissance de nouveaux courants taoïstes, développement de l’alchimie et du bouddhisme du Sud avec des personnalités comme Ge Hong et Huiyuan. Des progrès techniques eurent lieu, en particulier dans les domaines du tissage, des couleurs de papier, de la médecine et de la métallurgie. Dans le domaine des arts, on peut citer le calligraphe Wang Xizhi (303-361) ainsi que le poète Tao Yuanming. (fr)
- La dynastie Jin (晉, 265–420), divisée en Jin occidentaux ou Jin de l'Ouest ou Xi Jin (西晉)(265-316) et Jin orientaux ou Jin de l'Est ou Dong Jin (東晉)(316-420), succède au Royaume de Wei de la période des Trois royaumes de Chine et compte en tout 15 empereurs. Ses capitales sont Luoyang (265-311) puis Jiankang (316-420), avec un bref intermède à Chang'an (311-316). Les Seize Royaumes occupent le Nord de la Chine durant la période des Jin orientaux. Ces derniers finissent par être évincés en 420 par la dynastie Liu-Song ou Song du Sud, événement qui marque le début de la période des dynasties du Nord et du Sud. Elle appartient à la période dite des « Six Dynasties » (220-589) : la période des Trois Royaumes (220-260: 40 ans), la dynastie des Jin occidentaux (265-316 : 51 ans), la dynastie des Jin orientaux en Chine du Sud (317-420 : 103 ans) et les Seize Royaumes en Chine du Nord (304-439: 135 ans) et enfin les dynasties du Nord et du Sud (420-589 : 169 ans). C'est une période cruciale de l'histoire de la Chine, car ses premières années représentent une brève parenthèse de paix après les dévastations qui ont marqué la période des trois Royaumes. Elle réunifie le territoire chinois et amène une brève période de prospérité entre 280 et 304, ce qui n’empêche pas l'émergence de nombreux problèmes politiques et sociaux, dont la migration continue de tribus non sinisées au sein du territoire des Jin. Profitant du Chaos généré par la guerre des huit princes, ces tribus s'érigent en royaumes et prennent le contrôle de la plus grande partie des plaines du nord de la Chine, qui sont à l'époque le cœur économique et politique du pays. Chassés du nord, les Jin se replient sur les territoires situés au sud de la rivière Huai. C'est le début de la dynastie des Jin Orientaux . Affaibli par la perte du nord, le gouvernement des Jin Orientaux doit composer en permanence avec les grands clans du Sud et de puissants généraux, comme et . Ces généraux lancent régulièrement des expéditions pour reconquérir le nord de la Chine, mais en vain. En effet, la conjugaison de la faiblesse économique du Sud et des tensions perpétuelles entre le gouvernements et l'armée provoquent l'échec de la plupart de ces expéditions. En 383, les Jin de l'est doivent faire face à la menace de l'empire des Qin antérieur, qui ont réunifié le nord de la Chine à leur profit. Malgré une infériorité numérique écrasante, l'armée des Jin réussit à vaincre ses ennemis lors de la bataille de la rivière Fei, ce qui provoque la chute des Qin antérieurs et une nouvelle division du nord de la Chine entre divers royaumes concurrents. Tirant avantage de ce retournement de situation, les armées Jin dirigées par Xie An, puis par Liu Yu, lancent une série d'expéditions qui permettent l'annexion de la plupart des territoires situés au sud du fleuve Jaune, ce malgré une décennie de guerre civile. Les Jin ne tirent parti de ces victoires, car en 420, le général Liu Yu destitue Jin Gongdi, le dernier empereur des Jin de l'est, mettant ainsi fin à la dynastie. La dynastie Jin est en lutte constante contre les seigneurs de guerre et les souverains des ethnies non Han qui finissent par occuper le Nord. La faiblesse des institutions étatiques permet aux grandes familles et aux généraux de disputer le pouvoir aux empereurs, ce qui entraîne une instabilité politique chronique. Cette instabilité empêche les Jin de consolider leur position sur l’ensemble du pays. Le déplacement de la cour et de l’aristocratie dans la région de l’actuelle Nankin après la chute des Jin occidentaux contribue à la poursuite de l’intégration du Sud dans l’empire. En dépit de - ou grâce à - l’instabilité politique, la période est féconde sur le plan de la philosophie et de la religion : naissance et développement des courants de pensée Xuanxue et Qingtan, apogée des Maîtres célestes et naissance de nouveaux courants taoïstes, développement de l’alchimie et du bouddhisme du Sud avec des personnalités comme Ge Hong et Huiyuan. Des progrès techniques eurent lieu, en particulier dans les domaines du tissage, des couleurs de papier, de la médecine et de la métallurgie. Dans le domaine des arts, on peut citer le calligraphe Wang Xizhi (303-361) ainsi que le poète Tao Yuanming. (fr)
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