Le terme Afro-Brésiliens (en portugais Afro-Brasileiros ; prononciation API /afɾu bɾɐziˈle(j)ɾuz/) désigne les habitants noirs du Brésil, lesquels sont généralement des descendants d’esclaves originaires d’Afrique. Ce terme n’est pas d’un usage très répandu au Brésil même, où constructions et classifications sociales reposent sur l’apparence plutôt que sur l’ascendance réelle ; les personnes présentant des traits africains visibles, en particulier une peau sombre, sont généralement nommés (y compris par eux-mêmes) negros ou, moins communément, pretos (mot portugais signifiant noir). Les membres d’un autre groupe de population, les pardos (gris, brun), sont susceptibles également de posséder une ascendance africaine, à des degrés divers. En fonction des circonstances (situation, lieu, etc.)

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  • Le terme Afro-Brésiliens (en portugais Afro-Brasileiros ; prononciation API /afɾu bɾɐziˈle(j)ɾuz/) désigne les habitants noirs du Brésil, lesquels sont généralement des descendants d’esclaves originaires d’Afrique. Ce terme n’est pas d’un usage très répandu au Brésil même, où constructions et classifications sociales reposent sur l’apparence plutôt que sur l’ascendance réelle ; les personnes présentant des traits africains visibles, en particulier une peau sombre, sont généralement nommés (y compris par eux-mêmes) negros ou, moins communément, pretos (mot portugais signifiant noir). Les membres d’un autre groupe de population, les pardos (gris, brun), sont susceptibles également de posséder une ascendance africaine, à des degrés divers. En fonction des circonstances (situation, lieu, etc.), ceux dont les traits africains sont plus patents seront souvent catalogués par les autres comme negros, et par conséquent tendront à s’identifier eux-mêmes comme tels, au contraire de ceux chez qui ces traits sont plus discrets. Il importe de noter du reste que les termes pardo et preto sont peu usités en dehors du domaine des recensements statistiques, et que la société brésilienne dispose d’une panoplie de mots pour caractériser les personnes d’origine raciale mixte. Preto et pardo font partie des cinq catégories ethniques retenues par l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE), au même titre que branco (blanc), amarelo (jaune, désignant les Est-Asiatiques) et indígena (amérindien). Le concept d’Afro-Brésilien pose cependant d’autres difficultés encore : au-delà de la confusion sémantique (une multitude de termes différents sont en usage au Brésil), et même si l’on s’en tient aux seules catégories statistiques utilisées par l’IBGE, on constate qu’il n’y a pas de recoupement parfait ni entre l’autoqualification et la perception par autrui, ni entre l’apparence physique visible et l’ascendance objective, telle qu’établie par des études génétiques. En outre, le statut socio-économique d’une personne tend à déteindre sur la perception subjective qu’ont les autres de son appartenance ethnique, et une personne nantie p. ex. sera inconsciemment perçue comme plus blanche (par l’effet du phénomène historique dit branqueamento, ou blanchiment, observé dans les auto-classifications raciales). Dans l’histoire du Brésil, les classifications raciales et les constructions sociales y afférentes se basaient davantage sur l’apparence physique de la personne que sur sa filiation réelle. Ainsi, subjectivement, lors du recensement effectué par l’IBGE en 2010, 7,6 % des Brésiliens ont-ils caractérisé leur couleur de peau ou leur race comme noire, 43,1 % comme brune (pardo) et 47,7 % comme blanche ; ou encore, selon une enquête de l’IBGE réalisée en 2008 dans les États d’Amazonas, de la Paraïba, de São Paulo, du Rio Grande do Sul, du Mato Grosso et dans le District fédéral, seules 11,8 % des personnes interrogées reconnaissaient avoir une ascendance africaine, tandis que 43,5 % indiquaient avoir une ancestralité européenne, 21,4 % une indigène, et que 31,3% déclaraient ne pas connaître leur ascendance. Invités à qualifier de façon spontanée leur couleur ou leur race, 49 % des personnes interrogées se catégorisaient comme brancas (blanches), 21,7 % comme morenas (brunes, olivâtres), 13,6 % comme pardas (grises, brunes), 7,8 % comme negros, 1,5 % comme amarelas (jaunes), 1,4 % comme pretas (noires), 0,4 % comme indígena (indigènes), et 4,6 % enfin ont donné une réponse autre que les précédentes. D’autre part, lorsque l’option « afrodescendant » était présentée, 21,5 % des répondants s’identifiaient comme tel, et quand « negro » était un choix possible, 27,8 % se déterminaient pour celui-ci. Objectivement, des études génétiques et des analyses d’ADN ont permis d’établir que l’ascendance des Brésiliens est globalement à 62 % européenne, à 21 % africaine et à 17 % indigène. La région sud compte le plus haut taux d’ascendance européenne (77 %), tandis que la région nord-est figure comme celle où l’apport génétique africain est le plus élevé (27 %) et la région nord comme la région au plus fort apport indigène (32 %). Les indicateurs d’apparence physique, tels que la couleur de peau, des yeux et des cheveux, ont au Brésil relativement peu de rapport avec l’ascendance, les études génétiques ayant en effet mis au jour que chez seulement 53 % des individus leur ascendance africaine était visible dans le phénotype. Le peuple brésilien apparaît donc comme réellement le résultat d’une fusion entre Européens, Africains et Amérindiens. Les afro-brésiliens sont en majorité des descendants d’esclaves amenés d’Afrique (Afrique de l’Ouest, mais surtout Afrique centrale) au Brésil du XVIIe siècle jusqu’à 1850, année de l’interdiction de la traite. À leur arrivée, les esclaves furent répartis dans les différentes zones du Brésil, avec une prédominance de Bantous dans la province de Rio de Janeiro, et d’Ouest-Africains dans la Bahia et le nord-est du Brésil. Dans la première moitié du XIXe siècle, à l’apogée du trafic d’esclaves en direction du Brésil, les esclaves d’Afrique de l’ouest (golfe du Bénin) allaient en majorité à Salvador, pour pourvoir en main-d’œuvre les grands domaines sucriers, pendant que ceux du centre-ouest africain (actuels Congo et Angola) et d’Afrique orientale étaient principalement destinés à la caféiculture dans la région de Rio de Janeiro, ou étaient redirigés vers le Minas Gerais pour y travailler dans les mines d’or. Les données sociologiques et les indicateurs économiques ont battu en brèche le mythe de la « démocratie raciale » ou de l’« harmonie raciale » brésilienne, de même que le postulat qui sous-tend ce mythe, l’absence historique de racisme chez les Portugais, a été réfuté par les historiens. En réalité, le Brésil est l'un des pays les plus inégalitaires au monde et les Afro-brésiliens en sont en grande partie les victimes. D'après les chiffres de l’IBGS pour 2017, on retrouve 74 % de noirs ou métis parmi les 10 % les plus pauvres. Dans les favelas, la population noire ou métisse est de 77 %. La population noire, longtemps marginalisée, bénéficie des politiques officielles de redistribution sociale et de revalorisation culturelle menées en particulier par les présidents Lula da Silva et Dilma Rousseff. Le commerce triangulaire eut pour effet d’introduire les cultures africaines au Brésil, où elle subirent à leur tour l’influence des cultures européenne et (dans une moindre mesure) amérindienne, de sorte qu’en règle générale les éléments d’origine africaine présents dans la culture brésilienne s’y trouvent aujourd’hui mélangés à d’autres matériaux culturels. Des traces marquantes de la culture africaine sont perceptibles dans différents secteurs de la culture brésilienne, principalement dans la musique populaire, la religion, la gastronomie, le folklore et les festivités populaires. Les États du Maranhão, du Pernambouc, d’Alagoas, de la Bahia, de Minas Gerais, d’Espírito Santo, de Rio de Janeiro, de São Paulo et du Rio Grande do Sul ont été les plus influencés par la culture d’origine africaine, tant en raison du nombre d’esclaves accueillis à l’époque de la traite que par suite de la migration intérieure des esclaves consécutive à la fin du cycle de la canne à sucre dans le Nordeste. Bien que traditionnellement dévalorisés à l’époque coloniale et au XIXe siècle, les différents ingrédients d’origine africaine présents dans la culture brésilienne ont bénéficié d’un processus de revalorisation à partir du XXe siècle, qui s’est poursuivi jusqu’à nos jours. (fr)
  • Le terme Afro-Brésiliens (en portugais Afro-Brasileiros ; prononciation API /afɾu bɾɐziˈle(j)ɾuz/) désigne les habitants noirs du Brésil, lesquels sont généralement des descendants d’esclaves originaires d’Afrique. Ce terme n’est pas d’un usage très répandu au Brésil même, où constructions et classifications sociales reposent sur l’apparence plutôt que sur l’ascendance réelle ; les personnes présentant des traits africains visibles, en particulier une peau sombre, sont généralement nommés (y compris par eux-mêmes) negros ou, moins communément, pretos (mot portugais signifiant noir). Les membres d’un autre groupe de population, les pardos (gris, brun), sont susceptibles également de posséder une ascendance africaine, à des degrés divers. En fonction des circonstances (situation, lieu, etc.), ceux dont les traits africains sont plus patents seront souvent catalogués par les autres comme negros, et par conséquent tendront à s’identifier eux-mêmes comme tels, au contraire de ceux chez qui ces traits sont plus discrets. Il importe de noter du reste que les termes pardo et preto sont peu usités en dehors du domaine des recensements statistiques, et que la société brésilienne dispose d’une panoplie de mots pour caractériser les personnes d’origine raciale mixte. Preto et pardo font partie des cinq catégories ethniques retenues par l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE), au même titre que branco (blanc), amarelo (jaune, désignant les Est-Asiatiques) et indígena (amérindien). Le concept d’Afro-Brésilien pose cependant d’autres difficultés encore : au-delà de la confusion sémantique (une multitude de termes différents sont en usage au Brésil), et même si l’on s’en tient aux seules catégories statistiques utilisées par l’IBGE, on constate qu’il n’y a pas de recoupement parfait ni entre l’autoqualification et la perception par autrui, ni entre l’apparence physique visible et l’ascendance objective, telle qu’établie par des études génétiques. En outre, le statut socio-économique d’une personne tend à déteindre sur la perception subjective qu’ont les autres de son appartenance ethnique, et une personne nantie p. ex. sera inconsciemment perçue comme plus blanche (par l’effet du phénomène historique dit branqueamento, ou blanchiment, observé dans les auto-classifications raciales). Dans l’histoire du Brésil, les classifications raciales et les constructions sociales y afférentes se basaient davantage sur l’apparence physique de la personne que sur sa filiation réelle. Ainsi, subjectivement, lors du recensement effectué par l’IBGE en 2010, 7,6 % des Brésiliens ont-ils caractérisé leur couleur de peau ou leur race comme noire, 43,1 % comme brune (pardo) et 47,7 % comme blanche ; ou encore, selon une enquête de l’IBGE réalisée en 2008 dans les États d’Amazonas, de la Paraïba, de São Paulo, du Rio Grande do Sul, du Mato Grosso et dans le District fédéral, seules 11,8 % des personnes interrogées reconnaissaient avoir une ascendance africaine, tandis que 43,5 % indiquaient avoir une ancestralité européenne, 21,4 % une indigène, et que 31,3% déclaraient ne pas connaître leur ascendance. Invités à qualifier de façon spontanée leur couleur ou leur race, 49 % des personnes interrogées se catégorisaient comme brancas (blanches), 21,7 % comme morenas (brunes, olivâtres), 13,6 % comme pardas (grises, brunes), 7,8 % comme negros, 1,5 % comme amarelas (jaunes), 1,4 % comme pretas (noires), 0,4 % comme indígena (indigènes), et 4,6 % enfin ont donné une réponse autre que les précédentes. D’autre part, lorsque l’option « afrodescendant » était présentée, 21,5 % des répondants s’identifiaient comme tel, et quand « negro » était un choix possible, 27,8 % se déterminaient pour celui-ci. Objectivement, des études génétiques et des analyses d’ADN ont permis d’établir que l’ascendance des Brésiliens est globalement à 62 % européenne, à 21 % africaine et à 17 % indigène. La région sud compte le plus haut taux d’ascendance européenne (77 %), tandis que la région nord-est figure comme celle où l’apport génétique africain est le plus élevé (27 %) et la région nord comme la région au plus fort apport indigène (32 %). Les indicateurs d’apparence physique, tels que la couleur de peau, des yeux et des cheveux, ont au Brésil relativement peu de rapport avec l’ascendance, les études génétiques ayant en effet mis au jour que chez seulement 53 % des individus leur ascendance africaine était visible dans le phénotype. Le peuple brésilien apparaît donc comme réellement le résultat d’une fusion entre Européens, Africains et Amérindiens. Les afro-brésiliens sont en majorité des descendants d’esclaves amenés d’Afrique (Afrique de l’Ouest, mais surtout Afrique centrale) au Brésil du XVIIe siècle jusqu’à 1850, année de l’interdiction de la traite. À leur arrivée, les esclaves furent répartis dans les différentes zones du Brésil, avec une prédominance de Bantous dans la province de Rio de Janeiro, et d’Ouest-Africains dans la Bahia et le nord-est du Brésil. Dans la première moitié du XIXe siècle, à l’apogée du trafic d’esclaves en direction du Brésil, les esclaves d’Afrique de l’ouest (golfe du Bénin) allaient en majorité à Salvador, pour pourvoir en main-d’œuvre les grands domaines sucriers, pendant que ceux du centre-ouest africain (actuels Congo et Angola) et d’Afrique orientale étaient principalement destinés à la caféiculture dans la région de Rio de Janeiro, ou étaient redirigés vers le Minas Gerais pour y travailler dans les mines d’or. Les données sociologiques et les indicateurs économiques ont battu en brèche le mythe de la « démocratie raciale » ou de l’« harmonie raciale » brésilienne, de même que le postulat qui sous-tend ce mythe, l’absence historique de racisme chez les Portugais, a été réfuté par les historiens. En réalité, le Brésil est l'un des pays les plus inégalitaires au monde et les Afro-brésiliens en sont en grande partie les victimes. D'après les chiffres de l’IBGS pour 2017, on retrouve 74 % de noirs ou métis parmi les 10 % les plus pauvres. Dans les favelas, la population noire ou métisse est de 77 %. La population noire, longtemps marginalisée, bénéficie des politiques officielles de redistribution sociale et de revalorisation culturelle menées en particulier par les présidents Lula da Silva et Dilma Rousseff. Le commerce triangulaire eut pour effet d’introduire les cultures africaines au Brésil, où elle subirent à leur tour l’influence des cultures européenne et (dans une moindre mesure) amérindienne, de sorte qu’en règle générale les éléments d’origine africaine présents dans la culture brésilienne s’y trouvent aujourd’hui mélangés à d’autres matériaux culturels. 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  • Le terme Afro-Brésiliens (en portugais Afro-Brasileiros ; prononciation API /afɾu bɾɐziˈle(j)ɾuz/) désigne les habitants noirs du Brésil, lesquels sont généralement des descendants d’esclaves originaires d’Afrique. Ce terme n’est pas d’un usage très répandu au Brésil même, où constructions et classifications sociales reposent sur l’apparence plutôt que sur l’ascendance réelle ; les personnes présentant des traits africains visibles, en particulier une peau sombre, sont généralement nommés (y compris par eux-mêmes) negros ou, moins communément, pretos (mot portugais signifiant noir). Les membres d’un autre groupe de population, les pardos (gris, brun), sont susceptibles également de posséder une ascendance africaine, à des degrés divers. En fonction des circonstances (situation, lieu, etc.) (fr)
  • Le terme Afro-Brésiliens (en portugais Afro-Brasileiros ; prononciation API /afɾu bɾɐziˈle(j)ɾuz/) désigne les habitants noirs du Brésil, lesquels sont généralement des descendants d’esclaves originaires d’Afrique. Ce terme n’est pas d’un usage très répandu au Brésil même, où constructions et classifications sociales reposent sur l’apparence plutôt que sur l’ascendance réelle ; les personnes présentant des traits africains visibles, en particulier une peau sombre, sont généralement nommés (y compris par eux-mêmes) negros ou, moins communément, pretos (mot portugais signifiant noir). Les membres d’un autre groupe de population, les pardos (gris, brun), sont susceptibles également de posséder une ascendance africaine, à des degrés divers. En fonction des circonstances (situation, lieu, etc.) (fr)
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