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- Le Brésil est un pays très divers du point de vue des religions, avec une forte tendance à la mobilité de la part des croyants. La population est majoritairement chrétienne (88 %). Les catholiques représentent 61 % de la population et les protestants 26 %. Héritage de la colonisation portugaise, le catholicisme était la religion officielle de l'État brésilien jusqu'à la promulgation de la Constitution républicaine de 1891 qui institue l'État laïque. La main-d'œuvre esclave, venue principalement d'Afrique, a amené ses propres pratiques religieuses, qui résistèrent à la répression des colonisateurs, donnant naissance à nombre de religions afro-brésiliennes. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le spiritisme se répand dans le pays, qui compte aujourd'hui le plus grand nombre d'adeptes de cette doctrine dans le monde. Depuis les dernières décennies du XXe siècle, les religions issues de la réforme protestante se développent rapidement en nombre de pratiquants, jusqu'à représenter une part significative de la population. De la même manière, le nombre de personnes se déclarant « sans religion » augmente fortement, dépassé seulement par le nombre de catholiques et d'évangéliques. De nombreux pratiquants parmi les religions afro-brésiliennes, de même que beaucoup de spirites, se déclarent également « catholiques » et suivent certains rites de l'Église catholique. Ce type de tolérance religieuse associé au syncrétisme est un trait historique particulier de la religion au Brésil. Ces dernières années cependant, l'intolérance religieuse se développe, ce qui a nécessité la création, par le président Luiz Inácio Lula da Silva, d'une « journée contre l'intolérance religieuse » le 21 janvier, ce qui dénote la reconnaissance du problème par l'État. (fr)
- Le Brésil est un pays très divers du point de vue des religions, avec une forte tendance à la mobilité de la part des croyants. La population est majoritairement chrétienne (88 %). Les catholiques représentent 61 % de la population et les protestants 26 %. Héritage de la colonisation portugaise, le catholicisme était la religion officielle de l'État brésilien jusqu'à la promulgation de la Constitution républicaine de 1891 qui institue l'État laïque. La main-d'œuvre esclave, venue principalement d'Afrique, a amené ses propres pratiques religieuses, qui résistèrent à la répression des colonisateurs, donnant naissance à nombre de religions afro-brésiliennes. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le spiritisme se répand dans le pays, qui compte aujourd'hui le plus grand nombre d'adeptes de cette doctrine dans le monde. Depuis les dernières décennies du XXe siècle, les religions issues de la réforme protestante se développent rapidement en nombre de pratiquants, jusqu'à représenter une part significative de la population. De la même manière, le nombre de personnes se déclarant « sans religion » augmente fortement, dépassé seulement par le nombre de catholiques et d'évangéliques. De nombreux pratiquants parmi les religions afro-brésiliennes, de même que beaucoup de spirites, se déclarent également « catholiques » et suivent certains rites de l'Église catholique. Ce type de tolérance religieuse associé au syncrétisme est un trait historique particulier de la religion au Brésil. Ces dernières années cependant, l'intolérance religieuse se développe, ce qui a nécessité la création, par le président Luiz Inácio Lula da Silva, d'une « journée contre l'intolérance religieuse » le 21 janvier, ce qui dénote la reconnaissance du problème par l'État. (fr)
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