Le réseau routier de la France au XVIIIe siècle rend compte de l'évolution de l'ensemble des routes et voies de communication permettant d'assurer des déplacements terrestres sur le territoire national, des modes d’échanges et de déplacement, de l’administration, du financement et de la construction des routes et des ouvrages entre l'an 1700 et l'an 1800. Il fait suite à l'article Réseau routier de la France au XVIIe siècle. Les modes de déplacement au XVIIIe siècle sont caractérisés par le développement des messageries et donc des routes de postes empruntées par les messagers.

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  • Le réseau routier de la France au XVIIIe siècle rend compte de l'évolution de l'ensemble des routes et voies de communication permettant d'assurer des déplacements terrestres sur le territoire national, des modes d’échanges et de déplacement, de l’administration, du financement et de la construction des routes et des ouvrages entre l'an 1700 et l'an 1800. Il fait suite à l'article Réseau routier de la France au XVIIe siècle. Les modes de déplacement au XVIIIe siècle sont caractérisés par le développement des messageries et donc des routes de postes empruntées par les messagers. Au début du XVIIIe siècle, le réseau routier est en piteux état et même si Jean-Baptiste Colbert a fait faire des progrès décisifs à l'organisation des travaux publics en France, c’est bien au XVIIIe siècle qu’est née la route moderne. Plusieurs mesures révolutionnaires marquent ce siècle. L'arrêt du conseil d'État du roi du 26 mai 1705 est un texte fondamental qui est à l’origine de toutes les grandes routes droites que le XVIIIe siècle nous a laissées. En février 1716 est créé le corps des Ponts et Chaussées, réunissant les ingénieurs des Ponts et chaussées jusqu'alors isolés. En 1738 est adoptée la corvée des grands chemins par simple circulaire administrative. En 1743 les fonctions techniques et financières sont séparées définitivement avec Daniel-Charles Trudaine à la direction du nouveau service et enfin en 1747 est créée l'École des ponts et chaussées dotée d'un règlement, avec à sa tête Jean-Rodolphe Perronet. Ainsi est créée après bien des vicissitudes, une administration complète et quasi autonome : celle des Ponts et chaussées. En soixante ans, mais principalement entre 1750 et 1790, près de 30 000 km de routes sont construites en grande partie sous le régime de la corvée pour pallier les insuffisances budgétaires. Les citadins, les nobles, les religieux et les fonctionnaires sont exclus de la corvée tandis que les paysans riverains des grandes routes n’apprécient pas la décision, d’autant qu’ils tirent peu d’avantages de ces routes. Ces routes royales formant autant de rayons partant du soleil que veut être Paris viennent éclairer les grandes villes de province et les frontières. Mais faute de routes secondaires, elles ne parviennent pas à porter les Lumières dans la France rurale et profonde. La Révolution arrête la construction des routes par manque de conviction et de finances. Les routes se dégradent à nouveau. (fr)
  • Le réseau routier de la France au XVIIIe siècle rend compte de l'évolution de l'ensemble des routes et voies de communication permettant d'assurer des déplacements terrestres sur le territoire national, des modes d’échanges et de déplacement, de l’administration, du financement et de la construction des routes et des ouvrages entre l'an 1700 et l'an 1800. Il fait suite à l'article Réseau routier de la France au XVIIe siècle. Les modes de déplacement au XVIIIe siècle sont caractérisés par le développement des messageries et donc des routes de postes empruntées par les messagers. Au début du XVIIIe siècle, le réseau routier est en piteux état et même si Jean-Baptiste Colbert a fait faire des progrès décisifs à l'organisation des travaux publics en France, c’est bien au XVIIIe siècle qu’est née la route moderne. Plusieurs mesures révolutionnaires marquent ce siècle. L'arrêt du conseil d'État du roi du 26 mai 1705 est un texte fondamental qui est à l’origine de toutes les grandes routes droites que le XVIIIe siècle nous a laissées. En février 1716 est créé le corps des Ponts et Chaussées, réunissant les ingénieurs des Ponts et chaussées jusqu'alors isolés. En 1738 est adoptée la corvée des grands chemins par simple circulaire administrative. En 1743 les fonctions techniques et financières sont séparées définitivement avec Daniel-Charles Trudaine à la direction du nouveau service et enfin en 1747 est créée l'École des ponts et chaussées dotée d'un règlement, avec à sa tête Jean-Rodolphe Perronet. Ainsi est créée après bien des vicissitudes, une administration complète et quasi autonome : celle des Ponts et chaussées. En soixante ans, mais principalement entre 1750 et 1790, près de 30 000 km de routes sont construites en grande partie sous le régime de la corvée pour pallier les insuffisances budgétaires. Les citadins, les nobles, les religieux et les fonctionnaires sont exclus de la corvée tandis que les paysans riverains des grandes routes n’apprécient pas la décision, d’autant qu’ils tirent peu d’avantages de ces routes. Ces routes royales formant autant de rayons partant du soleil que veut être Paris viennent éclairer les grandes villes de province et les frontières. Mais faute de routes secondaires, elles ne parviennent pas à porter les Lumières dans la France rurale et profonde. La Révolution arrête la construction des routes par manque de conviction et de finances. Les routes se dégradent à nouveau. (fr)
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  • E. J. M. Vignon (fr)
  • Guy Chaussinand-Nogaret (fr)
  • Antoine Picon (fr)
  • Adolphe Chargueraud (fr)
  • Célestin Morin (fr)
  • Collectif, sous la direction de Guy Michaud (fr)
  • Anne Conchon (fr)
  • Alphonse Debauve (fr)
  • Guy Arbellot (fr)
  • Henri Cavaillès (fr)
  • Jean-Marcel Goger (fr)
  • Jean Petot (fr)
  • Alain Lozac’h (fr)
  • Anne Conchon, David Plouviez et Éric Szulman (fr)
  • Nicolas Verdier. (fr)
  • collectif, sous la direction de Guy Grattesat (fr)
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  • François-Pierre-H Tarbé de Saint-Hardouin (fr)
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  • Économie d'une institution (fr)
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  • Notices biographiques sur les ingénieurs des ponts et chaussées depuis la création du corps, en 1716, jusqu'à nos jours (fr)
  • Les travaux publics et les ingénieurs des ponts et chaussées depuis le (fr)
  • Atlas historique des routes de France (fr)
  • Histoire des routes et des transports en Europe – des chemins de Saint-Jacques à l’âge d’or des diligences (fr)
  • L'invention de l'ingénieur moderne : L'École des Ponts et Chaussées (fr)
  • La grande mutation des routes de France au (fr)
  • Ponts de France (fr)
  • La route française, son histoire, sa fonction, étude de géographie humaine (fr)
  • Histoire de l'administration des ponts et chaussées. 1599-1815 (fr)
  • De l'alignement, ou Régime des propriétés privées bordant le domaine public ; suivi d'un Code de l'alignement (fr)
  • Les cartes du : De l’image à la représentation géométrale. (fr)
  • La Politique routière en France de 1716 à 1815 (fr)
  • La corvée des grands chemins au (fr)
  • Le cardinal Dubois 1656-1723. (fr)
  • Le péage en France au (fr)
  • Tricentenaire des Ponts et Chaussées (fr)
  • L'histoire des routes de France du Moyen Âge à la Révolution (fr)
  • Études historiques sur l’administration des voies publiques en France au et – tome 3 (fr)
  • Le financement des infrastructures de transport –début (fr)
  • Les routes de France depuis les origines jusqu’à nos jours (fr)
  • Traité des plantations d'alignement et d'ornement dans les villes et sur les routes départementales : installations, culture, taille, élagage, entretien, remplacement, rendement, dépenses, législation (fr)
  • Études historiques sur l’administration des voies publiques en France au et – tome 1 (fr)
  • Études historiques sur l’administration des voies publiques en France au et – tome 2 (fr)
  • Sur les routes de Bretagne : Histoire d’un réseau routier – les Côtes-d’Armor (fr)
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