Les États de Béarn sont l'ancienne assemblée de la principauté de Béarn. Ils se constituent le 8 août 1391 à Orthez, quelques jours après la mort de Gaston Fébus. La nouvelle institution naît de la fusion entre la Cour de Béarn plénière — ou Cour majour — et la Cour des communautés.

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  • Les États de Béarn sont l'ancienne assemblée de la principauté de Béarn. Ils se constituent le 8 août 1391 à Orthez, quelques jours après la mort de Gaston Fébus. La nouvelle institution naît de la fusion entre la Cour de Béarn plénière — ou Cour majour — et la Cour des communautés. Deux chambres composent les États, le Grand-Corps pour le clergé et la noblesse, et le Second-Corps pour le tiers état. Si la députation du Grand-Corps relève d'un droit d'entrée individuel, les députés du Second-Corps sont élus par les communautés pour les représenter. L'assemblée se réunit chaque année dans un lieu tournant à la demande du souverain et sous la présidence de l'évêque de Lescar. Le Second-Corps dispose d'un droit de veto absolu, auquel le prince ne peut s'opposer dans le cadre du pactisme béarnais. Officiers des États, les syndics de Béarn occupent un rôle central dans l'administration de la principauté et l'organisation de l'Abrégé des États, véritable gouvernement entre les sessions parlementaires. Les pouvoirs des États sont politiques, financiers, administratifs et législatifs. Ils atteignent leur apogée au XVe siècle, alors que l'assemblée symbolise le nationalisme béarnais à travers sa défense de la souveraineté et de la langue béarnaise. L'absolutisme de Jeanne d'Albret provoque un recul de l'indépendance des États au XVIe siècle. Ces derniers deviennent un bastion du protestantisme, ce qui provoque l'intervention militaire de Louis XIII en 1620 et l'annexion du Béarn au royaume de France. L'assemblée connaît ensuite un déclin, qui s'accentue au XVIIIe siècle par la vénalité des offices. Mis au même rang que les États provinciaux par le pouvoir royal, les États s'attachent à défendre les Fors de Béarn. En 1789, les États mandatent une délégation pour les États généraux puis l'Assemblée nationale constituante. Le 15 octobre 1789, les États de Béarn se rassemblent une dernière fois à Pau avant leur dissolution. (fr)
  • Les États de Béarn sont l'ancienne assemblée de la principauté de Béarn. Ils se constituent le 8 août 1391 à Orthez, quelques jours après la mort de Gaston Fébus. La nouvelle institution naît de la fusion entre la Cour de Béarn plénière — ou Cour majour — et la Cour des communautés. Deux chambres composent les États, le Grand-Corps pour le clergé et la noblesse, et le Second-Corps pour le tiers état. Si la députation du Grand-Corps relève d'un droit d'entrée individuel, les députés du Second-Corps sont élus par les communautés pour les représenter. L'assemblée se réunit chaque année dans un lieu tournant à la demande du souverain et sous la présidence de l'évêque de Lescar. Le Second-Corps dispose d'un droit de veto absolu, auquel le prince ne peut s'opposer dans le cadre du pactisme béarnais. Officiers des États, les syndics de Béarn occupent un rôle central dans l'administration de la principauté et l'organisation de l'Abrégé des États, véritable gouvernement entre les sessions parlementaires. Les pouvoirs des États sont politiques, financiers, administratifs et législatifs. Ils atteignent leur apogée au XVe siècle, alors que l'assemblée symbolise le nationalisme béarnais à travers sa défense de la souveraineté et de la langue béarnaise. L'absolutisme de Jeanne d'Albret provoque un recul de l'indépendance des États au XVIe siècle. Ces derniers deviennent un bastion du protestantisme, ce qui provoque l'intervention militaire de Louis XIII en 1620 et l'annexion du Béarn au royaume de France. L'assemblée connaît ensuite un déclin, qui s'accentue au XVIIIe siècle par la vénalité des offices. Mis au même rang que les États provinciaux par le pouvoir royal, les États s'attachent à défendre les Fors de Béarn. En 1789, les États mandatent une délégation pour les États généraux puis l'Assemblée nationale constituante. Le 15 octobre 1789, les États de Béarn se rassemblent une dernière fois à Pau avant leur dissolution. (fr)
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  • Abrégé des États (fr)
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  • Commission des griefs (fr)
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  • La séance d'ouverture des États se déroule au château de Pau à partir du . (fr)
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  • thèse pour le doctorat de droit et des sciences économiques (fr)
  • fac-sim. de l'éd. de : Pau : J. Desbaratz, 1682. Paru sous le titre : Los fors et costumas de Bearn (fr)
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  • Études sur l'histoire du droit béarnais au Moyen Âge (fr)
  • crise de la société paysanne en Béarn (fr)
  • présentation, traduction, texte original (fr)
  • Étude sur l'histoire et l'administration d'un pays d'États (fr)
  • Des origines à 1620 (fr)
  • Un grand prince d'Occident au XIVe siècle (fr)
  • notice générale (fr)
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  • Roger d'Espagne est un cousin de Mathieu de Castelbon et de Fébus. (fr)
  • Le clergé possède des domaines peu importants, la plupart des terres d'église et des dîmes sont tombées entre les mains des seigneurs et des abbés laïques au . (fr)
  • L'huissier fournit les chandelles, le charbon, il tient la « buvette ». (fr)
  • Lors de la succession de François Fébus en 1484, le Parlement de Paris se déclare compétent pour le domaine de Foix, mais pas pour le Béarn ou la Navarre. Les États de Béarn interprètent cette décision comme une reconnaissance officielle de leur souveraineté. (fr)
  • Cette disposition figure dans le For général, renouvelé en 1188. (fr)
  • La famille noble de Navailles-Angaïs conserve le syndic de robe de 1631 à 1774. (fr)
  • Dans un premier temps, des bourgeois sont appelés individuellement à la Cour de Béarn, dans les circonstances les plus graves. Mais, quand les communautés se sentent assez fortes et mieux organisées, elles assemblent en même temps que la Cour aristocratique des représentants élus de ces communautés pour délibérer sur les mêmes sujets séparément. (fr)
  • Pour pouvoir régner, le nouveau souverain doit jurer de respecter les Fors devant une délégation des États. Cette condition est notamment fixée par le premier article du Nouveau For. Cet article à une valeur constitutionnelle. (fr)
  • La première maison commune de la ville de Pau occupe l'actuel emplacement de la place des États, l'édifice est détruit en 1793. (fr)
  • L'inflexibilité des États de Béarn à abandonner les Fors s'illustre par le dernier cahier général des griefs réalisé peu avant les premiers jours de la Révolution. Sorte de testament des États, ces derniers déclament au roi : « Nous allons la réclamer, et nous vous dirons, comme le disaient nos ancêtres, que nos Fors nous sont aussi chers que la vie. ». (fr)
  • En 1473, le cahier des doléances des États demande . (fr)
  • Pour les traités concernant les péages, la circulation des marchandises ou les pâturages. (fr)
  • Le comte de Gramont et le marquis d'Esquille. (fr)
  • Après 1620, les États de Béarn font tout pour se distinguer des simples États provinciaux du reste de la France. (fr)
  • Pour François Bayrou, les États de Béarn . (fr)
  • L'abbé Saurine d'Eysus et Julien, curé d'Arrosès. (fr)
  • La donation est un impôt volontaire, dont le montant est fixé chaque année par l'assemblée à la suite de la demande du souverain. Chaque communauté béarnaise reçoit alors un avis, ou billette, qui fixe sa contribution au prorata de ses feux. (fr)
  • Les bâtiments du couvent sont détruits à partir de 1847 pour la réalisation du tribunal de la ville. L'ancien couvent se trouve en partie sur l'emplacement de l'actuelle place de la Libération. (fr)
  • Le pouvoir judiciaire est entre les mains des jurats de la cour, cette instance est désignée par l'appellation de Cour majour à la suite de la disparition de l'ancienne assemblée des nobles. (fr)
  • Pour la ville de Pau, six jurats sont élus pour quatre ans dès 1384. Originellement, les élus doivent compter deux nobles, trois bourgeois et un paysan. (fr)
  • Au , le voisinage est un droit négociable, avec des conditions morales très sélectives et un coût financier, par exemple de à Pau. (fr)
  • La validation de la politique de Fébus par les Béarnais explique l'acceptation de sa tyrannie durant son règne. (fr)
  • Certains auteurs nomment Cour majour la réunion des jurats de la Cour, mais pour Pierre Rogé la Cour majour désigne la Cour de Béarn à partir du . (fr)
  • Le béarnais est la seule langue utilisée par les États durant leur existence, hormis entre 1710 et 1718 avec l'adoption temporaire du français. (fr)
  • Les réunions ordinaires ne comprennent qu'un nombre assez restreint de gentius. Ce n'est que pendant les séances solennelles qu'un grand nombre de gentius participent. (fr)
  • D'après Pierre de Marca, les douze barons de la cour sont : Navailles, Andoins, Lescun, Coarraze, Gerderest, Miossens, Arros, Gabaston, Doumy, Gayrosse, Miramont et Mirepeix. (fr)
  • Odon de Mendousse est en exil en Navarre depuis 1380, à la suite de la mort du prince héritier Gaston. À la mort de Fébus, Odon de Mendousse accourt en Béarn depuis Pampelune. (fr)
  • Le fils légitime unique de Fébus est mort, mais il y a deux fils illégitimes, dont Yvain qui prétend recueillir l'héritage. Le successeur légitime est Mathieu de Castelbon. À cela s'ajoute la signature début 1390 du traité de Toulouse, dans lequel Fébus fait du roi de France Charles VI son légataire universel contre l'octroi à titre viager de la Bigorre et de . (fr)
  • Jeanne d'Albret accorde notamment le droit d'entrée aux États aux abbés laïques, qui sont pour la plupart ses partisans. (fr)
  • À l'avènement d'un nouveau prince par exemple. (fr)
  • Cette première réunion ne compte pas de représentants des vallées. Plus tard, des valléens sont compris, la cour prend alors parfois le nom de Cour des communautés et des vallées. (fr)
  • Les États profitent également de l'absentéisme du prince à cette époque. (fr)
  • Notamment son pouvoir absolu, mais aussi son rêve d'hégémonie pyrénéenne. (fr)
  • Un article du For de Morlaàs précise que cette décision date de 1220, bien que certains auteurs doutent de sa véracité. (fr)
  • Les États sont chargés de rechercher les faux nobles, protéger les eaux et forêts et restreindre le culte protestant. (fr)
  • École de sages-femmes, école de dessin et amphithéâtre de démonstrations publiques d'anatomie. (fr)
  • Cette cour fonctionne sûrement déjà bien avant cette époque. (fr)
  • D'une manière générale, les grands royaumes réussissent à freiner l'essor des assemblées réunissant les trois ordres, au contraire des unités territoriales plus restreintes comme le Béarn. (fr)
  • Selon Jean Froissart, les États pose le problème de la succession de Fébus ainsi : . (fr)
  • Mourot de Nay, Noussitou de Pau, Pémartin d'Oloron et d'Arnaudat d'Orthez. (fr)
  • Après l'annexion de 1620, la noblesse béarnaise se préoccupe infiniment moins d'une illusoire indépendance que de sa « constitution » locale. (fr)
  • En 1398 à l'avènement d'Isabelle et de Mathieu de Grailly, ou encore à l'avènement de Gaston IV. (fr)
  • Dans les séances de l'assemblée, on ne désigne pas les membres de la noblesse par leur nom de famille, mais par le nom du fief. (fr)
  • Les six villes sont Navarrenx, Pau, Monein, Nay, Lembeye et Salies, suivies plus tard par Lescar et Sainte-Marie d'Oloron. Les localités sont Asson, Bellocq, Beuste, Bruges, Castétis, Castetner, Conchez, Gan, Garlin, Garos, Ger, Gurs, Jurançon, Labastide-Monréjeau, Labastide-Villefranche, Lagor, Larreule, Loubieng, Maslacq, Mazerolles, Moncaup et Monpezat, Montagut, Montaner, Mur et Castagnède, Pardies, Pontacq, Thèze, Uzan, Vielleségure. À ces communautés il faut joindre les circonscriptions de Rivière-Gave et de Josbaig. (fr)
  • Mgr. de Noé, évêque de Lescar, et l'abbé de Charritte. (fr)
  • Roger d'Espagne est un cousin de Mathieu de Castelbon et de Fébus. (fr)
  • Le clergé possède des domaines peu importants, la plupart des terres d'église et des dîmes sont tombées entre les mains des seigneurs et des abbés laïques au . (fr)
  • L'huissier fournit les chandelles, le charbon, il tient la « buvette ». (fr)
  • Lors de la succession de François Fébus en 1484, le Parlement de Paris se déclare compétent pour le domaine de Foix, mais pas pour le Béarn ou la Navarre. Les États de Béarn interprètent cette décision comme une reconnaissance officielle de leur souveraineté. (fr)
  • Cette disposition figure dans le For général, renouvelé en 1188. (fr)
  • La famille noble de Navailles-Angaïs conserve le syndic de robe de 1631 à 1774. (fr)
  • Dans un premier temps, des bourgeois sont appelés individuellement à la Cour de Béarn, dans les circonstances les plus graves. Mais, quand les communautés se sentent assez fortes et mieux organisées, elles assemblent en même temps que la Cour aristocratique des représentants élus de ces communautés pour délibérer sur les mêmes sujets séparément. (fr)
  • Pour pouvoir régner, le nouveau souverain doit jurer de respecter les Fors devant une délégation des États. Cette condition est notamment fixée par le premier article du Nouveau For. Cet article à une valeur constitutionnelle. (fr)
  • La première maison commune de la ville de Pau occupe l'actuel emplacement de la place des États, l'édifice est détruit en 1793. (fr)
  • L'inflexibilité des États de Béarn à abandonner les Fors s'illustre par le dernier cahier général des griefs réalisé peu avant les premiers jours de la Révolution. Sorte de testament des États, ces derniers déclament au roi : « Nous allons la réclamer, et nous vous dirons, comme le disaient nos ancêtres, que nos Fors nous sont aussi chers que la vie. ». (fr)
  • En 1473, le cahier des doléances des États demande . (fr)
  • Pour les traités concernant les péages, la circulation des marchandises ou les pâturages. (fr)
  • Le comte de Gramont et le marquis d'Esquille. (fr)
  • Après 1620, les États de Béarn font tout pour se distinguer des simples États provinciaux du reste de la France. (fr)
  • Pour François Bayrou, les États de Béarn . (fr)
  • L'abbé Saurine d'Eysus et Julien, curé d'Arrosès. (fr)
  • La donation est un impôt volontaire, dont le montant est fixé chaque année par l'assemblée à la suite de la demande du souverain. Chaque communauté béarnaise reçoit alors un avis, ou billette, qui fixe sa contribution au prorata de ses feux. (fr)
  • Les bâtiments du couvent sont détruits à partir de 1847 pour la réalisation du tribunal de la ville. L'ancien couvent se trouve en partie sur l'emplacement de l'actuelle place de la Libération. (fr)
  • Le pouvoir judiciaire est entre les mains des jurats de la cour, cette instance est désignée par l'appellation de Cour majour à la suite de la disparition de l'ancienne assemblée des nobles. (fr)
  • Pour la ville de Pau, six jurats sont élus pour quatre ans dès 1384. Originellement, les élus doivent compter deux nobles, trois bourgeois et un paysan. (fr)
  • Au , le voisinage est un droit négociable, avec des conditions morales très sélectives et un coût financier, par exemple de à Pau. (fr)
  • La validation de la politique de Fébus par les Béarnais explique l'acceptation de sa tyrannie durant son règne. (fr)
  • Certains auteurs nomment Cour majour la réunion des jurats de la Cour, mais pour Pierre Rogé la Cour majour désigne la Cour de Béarn à partir du . (fr)
  • Le béarnais est la seule langue utilisée par les États durant leur existence, hormis entre 1710 et 1718 avec l'adoption temporaire du français. (fr)
  • Les réunions ordinaires ne comprennent qu'un nombre assez restreint de gentius. Ce n'est que pendant les séances solennelles qu'un grand nombre de gentius participent. (fr)
  • D'après Pierre de Marca, les douze barons de la cour sont : Navailles, Andoins, Lescun, Coarraze, Gerderest, Miossens, Arros, Gabaston, Doumy, Gayrosse, Miramont et Mirepeix. (fr)
  • Odon de Mendousse est en exil en Navarre depuis 1380, à la suite de la mort du prince héritier Gaston. À la mort de Fébus, Odon de Mendousse accourt en Béarn depuis Pampelune. (fr)
  • Le fils légitime unique de Fébus est mort, mais il y a deux fils illégitimes, dont Yvain qui prétend recueillir l'héritage. Le successeur légitime est Mathieu de Castelbon. À cela s'ajoute la signature début 1390 du traité de Toulouse, dans lequel Fébus fait du roi de France Charles VI son légataire universel contre l'octroi à titre viager de la Bigorre et de . (fr)
  • Jeanne d'Albret accorde notamment le droit d'entrée aux États aux abbés laïques, qui sont pour la plupart ses partisans. (fr)
  • À l'avènement d'un nouveau prince par exemple. (fr)
  • Cette première réunion ne compte pas de représentants des vallées. Plus tard, des valléens sont compris, la cour prend alors parfois le nom de Cour des communautés et des vallées. (fr)
  • Les États profitent également de l'absentéisme du prince à cette époque. (fr)
  • Notamment son pouvoir absolu, mais aussi son rêve d'hégémonie pyrénéenne. (fr)
  • Un article du For de Morlaàs précise que cette décision date de 1220, bien que certains auteurs doutent de sa véracité. (fr)
  • Les États sont chargés de rechercher les faux nobles, protéger les eaux et forêts et restreindre le culte protestant. (fr)
  • École de sages-femmes, école de dessin et amphithéâtre de démonstrations publiques d'anatomie. (fr)
  • Cette cour fonctionne sûrement déjà bien avant cette époque. (fr)
  • D'une manière générale, les grands royaumes réussissent à freiner l'essor des assemblées réunissant les trois ordres, au contraire des unités territoriales plus restreintes comme le Béarn. (fr)
  • Selon Jean Froissart, les États pose le problème de la succession de Fébus ainsi : . (fr)
  • Mourot de Nay, Noussitou de Pau, Pémartin d'Oloron et d'Arnaudat d'Orthez. (fr)
  • Après l'annexion de 1620, la noblesse béarnaise se préoccupe infiniment moins d'une illusoire indépendance que de sa « constitution » locale. (fr)
  • En 1398 à l'avènement d'Isabelle et de Mathieu de Grailly, ou encore à l'avènement de Gaston IV. (fr)
  • Dans les séances de l'assemblée, on ne désigne pas les membres de la noblesse par leur nom de famille, mais par le nom du fief. (fr)
  • Les six villes sont Navarrenx, Pau, Monein, Nay, Lembeye et Salies, suivies plus tard par Lescar et Sainte-Marie d'Oloron. Les localités sont Asson, Bellocq, Beuste, Bruges, Castétis, Castetner, Conchez, Gan, Garlin, Garos, Ger, Gurs, Jurançon, Labastide-Monréjeau, Labastide-Villefranche, Lagor, Larreule, Loubieng, Maslacq, Mazerolles, Moncaup et Monpezat, Montagut, Montaner, Mur et Castagnède, Pardies, Pontacq, Thèze, Uzan, Vielleségure. À ces communautés il faut joindre les circonscriptions de Rivière-Gave et de Josbaig. (fr)
  • Mgr. de Noé, évêque de Lescar, et l'abbé de Charritte. (fr)
prop-fr:titre
  • Henri IV, le roi libre (fr)
  • Précis d'histoire du Béarn (fr)
  • Les Anciens Fors de Béarn (fr)
  • Gaston Fébus (fr)
  • Le For de Béarn d'Henri II d'Albret (fr)
  • Le bal des célibataires (fr)
  • Principatus Benearnia. La Principauté de Béarn (fr)
  • Atlas historique de Pau (fr)
  • Le livre des syndics des États de Béarn (fr)
  • Les États de Béarn depuis leurs origines jusqu'au commencement du XVIe siècle (fr)
  • La vicomté de Béarn et le problème de sa souveraineté (fr)
  • Henri IV, le roi libre (fr)
  • Précis d'histoire du Béarn (fr)
  • Les Anciens Fors de Béarn (fr)
  • Gaston Fébus (fr)
  • Le For de Béarn d'Henri II d'Albret (fr)
  • Le bal des célibataires (fr)
  • Principatus Benearnia. La Principauté de Béarn (fr)
  • Atlas historique de Pau (fr)
  • Le livre des syndics des États de Béarn (fr)
  • Les États de Béarn depuis leurs origines jusqu'au commencement du XVIe siècle (fr)
  • La vicomté de Béarn et le problème de sa souveraineté (fr)
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  • dbpedia-fr:Groupe_Flammarion
  • dbpedia-fr:Éditions_du_Seuil
  • Impr. nationale (fr)
  • H. Champion (fr)
  • Édouard Privat (fr)
  • Atlas Historique des Villes de France (fr)
  • Société nouvelle d'éditions régionales et de diffusion (fr)
  • Marrimpouey jeune (fr)
  • Marrimpouey (fr)
  • PyréMonde-Princi Negue (fr)
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  • Les États de Béarn sont l'ancienne assemblée de la principauté de Béarn. Ils se constituent le 8 août 1391 à Orthez, quelques jours après la mort de Gaston Fébus. La nouvelle institution naît de la fusion entre la Cour de Béarn plénière — ou Cour majour — et la Cour des communautés. (fr)
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