Un quatrain est une strophe de quatre vers, qui peut être soit un poème indépendant, soit une strophe d'un poème plus long.Le quatrain se prête à de très nombreuses combinaisons en jouant sur les mètres et sur les rimes, ce qu’ont su exploiter tous les poètes, notamment Paul Verlaine dans Fêtes galantes. Il se révèle d’un emploi extrêmement varié tout au long de l’histoire littéraire malgré son apparente simplicité, ce qui fait de lui la strophe de base de la poésie française.

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  • Un quatrain est une strophe de quatre vers, qui peut être soit un poème indépendant, soit une strophe d'un poème plus long.Le quatrain se prête à de très nombreuses combinaisons en jouant sur les mètres et sur les rimes, ce qu’ont su exploiter tous les poètes, notamment Paul Verlaine dans Fêtes galantes. Il se révèle d’un emploi extrêmement varié tout au long de l’histoire littéraire malgré son apparente simplicité, ce qui fait de lui la strophe de base de la poésie française. (fr)
  • Un quatrain est une strophe de quatre vers, qui peut être soit un poème indépendant, soit une strophe d'un poème plus long.Le quatrain se prête à de très nombreuses combinaisons en jouant sur les mètres et sur les rimes, ce qu’ont su exploiter tous les poètes, notamment Paul Verlaine dans Fêtes galantes. Il se révèle d’un emploi extrêmement varié tout au long de l’histoire littéraire malgré son apparente simplicité, ce qui fait de lui la strophe de base de la poésie française. (fr)
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  • Première série, I. D’Ève à Jésus, 1859 (fr)
  • paru en 1853 (fr)
  • paru en 1887 (fr)
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  • Votre âme est un paysage choisi Que vont charmant masques et bergamasques Jouant du luth et dansant et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques. [...] (fr)
  • Puisque ta voix, étrange Vision qui dérange Et trouble l'horizon De ma raison. (fr)
  • L'autre jour au fond d'un vallon, Un serpent piqua Jean Fréron ; Que croyez-vous qu'il arriva ? Ce fut le serpent qui creva. (fr)
  • Votre âme est un paysage choisi Que vont charmant masques et bergamasques Jouant du luth et dansant et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques. (fr)
  • Un vieux faune de terre cuite Rit au centre des boulingrins, Présageant sans doute une suite Mauvaise à ces instants sereins. (fr)
  • Calmes dans le demi-jour Que les branches hautes font, Pénétrons bien notre amour De ce silence profond. (fr)
  • Un cheval s’écroule au milieu d’une allée Les feuilles tombent sur lui Notre amour frissonne Et le soleil aussi. (fr)
  • Le soir tombait, un soir équivoque d'automne : Les belles, se pendant rêveuses à nos bras, Dirent alors des mots si spécieux, tout bas, Que notre âme, depuis ce temps, tremble et s'étonne. (fr)
  • Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! (fr)
  • Me rendras-tu, rivage basque, Avec l’heur envolé Et tes danses dans l’air salé, Deux yeux, clairs sous le masque. (fr)
  • Elle est retrouvée. Quoi ? - L'Éternité. C'est la mer allée Avec le soleil. (fr)
  • Le lyon ieune le vieux surmontera, En champ bellique par singulier duelle : Dans cage d'or les yeux luy creuera, Deux classes vne, puis mourir, mort cruelle. (fr)
  • Là ! Je me tue à vos genoux ! Car ma détresse est infinie, Et la tigresse épouvantable d'Hyrcanie Est une agnelle au prix de vous. (fr)
  • Booz s'était couché de fatigue accablé ; Il avait tout le jour travaillé dans son aire ; Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ; Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé. (fr)
  • Je suis François, dont il me poise Né de Paris emprès Pontoise Et de la corde d'une toise Saura mon col que mon cul poise (fr)
  • Le vent de l'autre nuit a jeté bas l'Amour Qui, dans le coin le plus mystérieux du parc, Souriait en bandant malignement son arc, Et dont l'aspect nous fit tant songer tout un jour ! Le vent de l'autre nuit l'a jeté bas ! Le marbre Au souffle du matin tournoie, épars. C'est triste De voir le piédestal, où le nom de l'artiste Se lit péniblement parmi l'ombre d'un arbre. [...] (fr)
  • À motif que sa flûte file Le Faune heureux le dédia Sur hollande au bibliophile Et haut rimeur Hérédia (fr)
  • Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir, Valse mélancolique et langoureux vertige ! (fr)
  • Un singe en veste de brocart Trotte et gambade devant elle Qui froisse un mouchoir de dentelle Dans sa main gantée avec art. (fr)
  • Les donneurs de sérénades Et les belles écouteuses Échangent des propos fades Sous les ramures chanteuses. (fr)
  • Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s'est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau. [...] (fr)
  • Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d’usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son age ! Quand reverray-je, helas, de mon petit village Fumer la cheminee, et en quelle saison Reverray-je le clos de ma pauvre maison, Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? [...] (fr)
  • Et, peut-être, en ta terre où brille l’espérance, Pur flambeau, Pour prix de mon exil, tu m’accorderas, France, Un tombeau. (fr)
  • Prince, n’enquerez de sepmaine Où elles sont, ne de cest an, Qu’à ce refrain ne vous remaine : Mais où sont les neiges d’antan ! (fr)
  • Tour de David, voici votre tour beauceronne. C'est l'épi le plus dur qui soit jamais monté Vers un ciel de clémence et de sérénité, Et le plus beau fleuron dedans votre couronne. Un homme de chez nous a fait ici jaillir, Depuis le ras du sol jusqu'au pied de la croix Plus haut que tous les saints, plus haut que tous les rois, La flèche irréprochable et qui ne peut faillir... (fr)
  • Et quand, solennel, le soir Des chênes noirs tombera, Voix de notre désespoir, Le rossignol chantera. (fr)
  • Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné, Un feu pour être son ami, Un feu pour m'introduire dans la nuit d'hiver, Un feu pour vivre mieux. (fr)
  • Les hauts talons luttaient avec les longues jupes, En sorte que, selon le terrain et le vent, Parfois luisaient des bas de jambes, trop souvent Interceptés ! — et nous aimions ce jeu de dupes. [...] (fr)
  • C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. (fr)
  • Mystiques barcarolles, Romances sans paroles, Chère, puisque tes yeux, Couleur des cieux, [...] (fr)
  • Votre âme est un paysage choisi Que vont charmant masques et bergamasques Jouant du luth et dansant et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques. [...] (fr)
  • Puisque ta voix, étrange Vision qui dérange Et trouble l'horizon De ma raison. (fr)
  • L'autre jour au fond d'un vallon, Un serpent piqua Jean Fréron ; Que croyez-vous qu'il arriva ? Ce fut le serpent qui creva. (fr)
  • Votre âme est un paysage choisi Que vont charmant masques et bergamasques Jouant du luth et dansant et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques. (fr)
  • Un vieux faune de terre cuite Rit au centre des boulingrins, Présageant sans doute une suite Mauvaise à ces instants sereins. (fr)
  • Calmes dans le demi-jour Que les branches hautes font, Pénétrons bien notre amour De ce silence profond. (fr)
  • Un cheval s’écroule au milieu d’une allée Les feuilles tombent sur lui Notre amour frissonne Et le soleil aussi. (fr)
  • Le soir tombait, un soir équivoque d'automne : Les belles, se pendant rêveuses à nos bras, Dirent alors des mots si spécieux, tout bas, Que notre âme, depuis ce temps, tremble et s'étonne. (fr)
  • Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! (fr)
  • Me rendras-tu, rivage basque, Avec l’heur envolé Et tes danses dans l’air salé, Deux yeux, clairs sous le masque. (fr)
  • Elle est retrouvée. Quoi ? - L'Éternité. C'est la mer allée Avec le soleil. (fr)
  • Le lyon ieune le vieux surmontera, En champ bellique par singulier duelle : Dans cage d'or les yeux luy creuera, Deux classes vne, puis mourir, mort cruelle. (fr)
  • Là ! Je me tue à vos genoux ! Car ma détresse est infinie, Et la tigresse épouvantable d'Hyrcanie Est une agnelle au prix de vous. (fr)
  • Booz s'était couché de fatigue accablé ; Il avait tout le jour travaillé dans son aire ; Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ; Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé. (fr)
  • Je suis François, dont il me poise Né de Paris emprès Pontoise Et de la corde d'une toise Saura mon col que mon cul poise (fr)
  • Le vent de l'autre nuit a jeté bas l'Amour Qui, dans le coin le plus mystérieux du parc, Souriait en bandant malignement son arc, Et dont l'aspect nous fit tant songer tout un jour ! Le vent de l'autre nuit l'a jeté bas ! Le marbre Au souffle du matin tournoie, épars. C'est triste De voir le piédestal, où le nom de l'artiste Se lit péniblement parmi l'ombre d'un arbre. [...] (fr)
  • À motif que sa flûte file Le Faune heureux le dédia Sur hollande au bibliophile Et haut rimeur Hérédia (fr)
  • Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir, Valse mélancolique et langoureux vertige ! (fr)
  • Un singe en veste de brocart Trotte et gambade devant elle Qui froisse un mouchoir de dentelle Dans sa main gantée avec art. (fr)
  • Les donneurs de sérénades Et les belles écouteuses Échangent des propos fades Sous les ramures chanteuses. (fr)
  • Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s'est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau. [...] (fr)
  • Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d’usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son age ! Quand reverray-je, helas, de mon petit village Fumer la cheminee, et en quelle saison Reverray-je le clos de ma pauvre maison, Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? [...] (fr)
  • Et, peut-être, en ta terre où brille l’espérance, Pur flambeau, Pour prix de mon exil, tu m’accorderas, France, Un tombeau. (fr)
  • Prince, n’enquerez de sepmaine Où elles sont, ne de cest an, Qu’à ce refrain ne vous remaine : Mais où sont les neiges d’antan ! (fr)
  • Tour de David, voici votre tour beauceronne. C'est l'épi le plus dur qui soit jamais monté Vers un ciel de clémence et de sérénité, Et le plus beau fleuron dedans votre couronne. Un homme de chez nous a fait ici jaillir, Depuis le ras du sol jusqu'au pied de la croix Plus haut que tous les saints, plus haut que tous les rois, La flèche irréprochable et qui ne peut faillir... (fr)
  • Et quand, solennel, le soir Des chênes noirs tombera, Voix de notre désespoir, Le rossignol chantera. (fr)
  • Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné, Un feu pour être son ami, Un feu pour m'introduire dans la nuit d'hiver, Un feu pour vivre mieux. (fr)
  • Les hauts talons luttaient avec les longues jupes, En sorte que, selon le terrain et le vent, Parfois luisaient des bas de jambes, trop souvent Interceptés ! — et nous aimions ce jeu de dupes. [...] (fr)
  • C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. (fr)
  • Mystiques barcarolles, Romances sans paroles, Chère, puisque tes yeux, Couleur des cieux, [...] (fr)
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  • Un quatrain est une strophe de quatre vers, qui peut être soit un poème indépendant, soit une strophe d'un poème plus long.Le quatrain se prête à de très nombreuses combinaisons en jouant sur les mètres et sur les rimes, ce qu’ont su exploiter tous les poètes, notamment Paul Verlaine dans Fêtes galantes. Il se révèle d’un emploi extrêmement varié tout au long de l’histoire littéraire malgré son apparente simplicité, ce qui fait de lui la strophe de base de la poésie française. (fr)
  • Un quatrain est une strophe de quatre vers, qui peut être soit un poème indépendant, soit une strophe d'un poème plus long.Le quatrain se prête à de très nombreuses combinaisons en jouant sur les mètres et sur les rimes, ce qu’ont su exploiter tous les poètes, notamment Paul Verlaine dans Fêtes galantes. Il se révèle d’un emploi extrêmement varié tout au long de l’histoire littéraire malgré son apparente simplicité, ce qui fait de lui la strophe de base de la poésie française. (fr)
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  • Pedergwerzenn (br)
  • Quartet (estrofa) (ca)
  • Quartina (metrica) (it)
  • Quatrain (en)
  • Quatrain (fr)
  • Vierzeiler (de)
  • Катрен (ru)
  • 四行連 (ja)
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