En 1789, avec 80 vaisseaux, 80 frégates, 120 bâtiments légers, 80 000 inscrits maritimes et plus de 1 600 officiers, la marine française est la deuxième du monde. William Pitt, premier ministre britannique déclarera : Tant qu'il y aura un Bourbon sur le trône de France, l'Angleterre aura à craindre sa marine. Cette forme d’apogée, due aux efforts constants du gouvernement de Louis XVI, ne résiste pas à l’épreuve de la Révolution. L’agitation dans les arsenaux désorganise la flotte, alors que les officiers, qui avaient d’abord accueilli favorablement les changements politiques, fuient en masse les violences révolutionnaires à partir de 1792. Lorsque la guerre avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne reprend en 1793, la Marine de la France révolutionnaire n’est guère capable de faire face à la

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  • En 1789, avec 80 vaisseaux, 80 frégates, 120 bâtiments légers, 80 000 inscrits maritimes et plus de 1 600 officiers, la marine française est la deuxième du monde. William Pitt, premier ministre britannique déclarera : Tant qu'il y aura un Bourbon sur le trône de France, l'Angleterre aura à craindre sa marine. Cette forme d’apogée, due aux efforts constants du gouvernement de Louis XVI, ne résiste pas à l’épreuve de la Révolution. L’agitation dans les arsenaux désorganise la flotte, alors que les officiers, qui avaient d’abord accueilli favorablement les changements politiques, fuient en masse les violences révolutionnaires à partir de 1792. Lorsque la guerre avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne reprend en 1793, la Marine de la France révolutionnaire n’est guère capable de faire face à la situation et subit défaite sur défaite (Prairial, Aboukir) alors que l’armée de Terre est victorieuse à peu près partout en Europe. L’arrivée de Napoléon au pouvoir, en 1799, ne change rien à la situation malgré une courte période de paix, les tentatives de réorganisation et l’annexion d’arsenaux voisins (Gènes, Anvers) qui fournissent, un temps, des moyens supplémentaires. Napoléon cherche « son Nelson ». En vain. Le désastre de Trafalgar ôte tout espoir de rattrapage sur la Royal Navy et les côtes françaises sont soumises à un blocus hermétique qui achève de ruiner le commerce colonial du pays et le pousse à un véritable repli terrien. En 1815, la marine française reste, malgré ses pertes, la deuxième du monde. Elle participe aux innovations du début du XIXe siècle en mettant en service ses premiers navires à vapeur (1827), ses premiers canons à obus explosifs (Paixhans, 1827), ses premiers vaisseaux à hélice (1842), sa première frégate cuirassé (la Gloire, en 1859). La marine de Napoléon III correspond à un nouvel apogée. Elle est capable de soutenir de lourdes expéditions (Crimée, Mexique) et aligne en 1870 plus de 380 unités dont 16 vaisseaux ou frégates cuirassés. Entre 1815 et 1840, la Marine poursuit les voyages d’explorations commencés au siècle précédent, contribuant par ses multiples relevés, à l’achèvement de la cartographie de l’océan Pacifique et à la découverte de l’Antarctique (Dumont d’Urville en Terre-Adélie en 1840). Elle expérimente, en Méditerranée et dans l’Atlantique, la coopération avec le Royaume-Uni (bataille de Navarin en 1827, Seconde guerre de l'opium en 1858-1860) et monte des expéditions punitives (San Juan de Ulúa en 1838). Elle joue surtout un rôle essentiel dans la constitution du deuxième empire colonial français, mouvement qui s’étale sur tout le XIXe siècle. En Afrique (prise d’Alger, conquête de l’Afrique Noire, de Madagascar), en Asie (conquête de l’Indochine, guerre contre la Chine, dans l’océan Pacifique (annexion de Tahiti, des îles Marquises, de la Nouvelle-Calédonie. L'Empire français, le deuxième du monde à la fin du XIXe siècle, n'est rien sans la Marine. Cependant, encore une fois, la bonne santé de la Marine française sera de courte durée. Après la défaite de 1871, la IIIe République porte ses regards sur la « ligne bleue des Vosges », (c'est-à-dire l’Alsace-Lorraine) et ses dépenses militaires sur l’Armée de terre (en vue de la « Revanche » future). La Marine, jugée coûteuse et en partie responsable de la défaite (ce qui est faux), est négligée. Adolphe Thiers la qualifie d’« instrument de luxe » alors qu’elle entre, au tournant des années 1880, dans l’ère des cuirassés et de l'abandon définitif de la voile. Les théories de la Jeune Ecole, qui tente de moderniser la guerre de course avec des petites unités rapides censées échapper aux cuirassés, contribuent à cet affaiblissement de la marine française. En 1914, la Marine française est la troisième du monde, cédant sa deuxième place à l’Allemagne en pleine course aux armements cuirassés avec le Royaume-Uni. Elle commence à peine à recevoir ses premières unités de type dreadnought, presque dix ans après le lancement du premier bâtiment outre-Manche. Les marines italienne et austro-hongroise arrivent juste derrière et sont alors en pleine ascension. La Première Guerre mondiale, malgré l’absence de grandes batailles navales françaises, coûte une dizaine de grandes unités (cuirassés et croiseurs) à cause des sous-marins et des mines, mais consacre néanmoins l’importance de la marine pour la protection des communications avec l’Empire. En 1918, la flotte dispose d’une aéronavale de 2 000 avions et de beaucoup d’unités anti-sous-marine. Mais la guerre a accentué le vieillissement des bâtiments à cause de leur sur-utilisation et la vague de mutinerie de 1919 révèle l’inadaptation des structures de commandement, en plus de l’épuisement des équipages. La modernisation opérée dans les années 1920-1930 par le ministre Georges Leygues donne à la France une « belle flotte » qui se positionne en 1939 comme la quatrième mondiale (après le Royaume-Uni, les États-Unis et le Japon), malgré l’absence de sonars, de radars et de porte-avions digne de ce nom. L’invasion de la France, en 1940, neutralise la Marine dans ses ports, puis la divise en deux camps : Les marins volontaires pour suivre les FNFL du général de Gaulle (peu nombreux) et ceux qui restent fidèle à Pétain (la grande majorité, avec leur chef l'amiral de la flotte François Darlan, ministre à Vichy). Le drame de Mers-el-Kébir, le sabordage de la flotte à Toulon, ont sonné le glas de la belle Marine de 1939. En 1945, alors qu’elle n’est pas prioritaire pour la IVe République dans la reconstitution des forces armées, le déclenchement de la guerre d’Indochine active le rééquipement de la Marine et lui fait jouer un rôle essentiel dans le maintien du corps expéditionnaire jusqu’en 1955. Après la crise de Suez (1956) et la fin de la guerre d’Algérie (1962), la Marine, sous l’impulsion du général de Gaulle, entre dans l’ère du nucléaire. Actuellement avec les 4 SNLE, elle constitue l'essentiel de la Force de frappe française et aligne depuis la fin des années 1990 le seul porte-avion nucléaire en service en Europe. Bien que recentrée sur les ports nationaux depuis la fin de la décolonisation, elle maintient une présence active dans nos Outre-mers, aux Antilles, sur les côtes africaines, les océans, Indien et Pacifique, dans d’innombrables missions souvent peu connues du grand public (visites diplomatiques, coopération, lutte contre les trafics, le terrorisme, la piraterie, la surveillance des pêches, la lutte contre la pollution) ou d'autres très médiatisées (guerre en Libye et en Irak). En dépit de la baisse continuelle de ses unités, elle est la sixième marine mondiale, la première de l'Union européenne grâce à ses sous-marins et son porte-avions nucléaires.Eternelle rivale, la Royal Navy se relève des coupes budgétaires sévères du début des années 2000 et comble son retard. Elle vient de mettre en service deux porte-aéronefs à propulsion classique. Plusieurs classes de frégates entrent, elles aussi, en service ou sont en construction, ainsi que de nouveaux sous-marins nucléaire d'attaque ou lanceurs d'engins. (fr)
  • En 1789, avec 80 vaisseaux, 80 frégates, 120 bâtiments légers, 80 000 inscrits maritimes et plus de 1 600 officiers, la marine française est la deuxième du monde. William Pitt, premier ministre britannique déclarera : Tant qu'il y aura un Bourbon sur le trône de France, l'Angleterre aura à craindre sa marine. Cette forme d’apogée, due aux efforts constants du gouvernement de Louis XVI, ne résiste pas à l’épreuve de la Révolution. L’agitation dans les arsenaux désorganise la flotte, alors que les officiers, qui avaient d’abord accueilli favorablement les changements politiques, fuient en masse les violences révolutionnaires à partir de 1792. Lorsque la guerre avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne reprend en 1793, la Marine de la France révolutionnaire n’est guère capable de faire face à la situation et subit défaite sur défaite (Prairial, Aboukir) alors que l’armée de Terre est victorieuse à peu près partout en Europe. L’arrivée de Napoléon au pouvoir, en 1799, ne change rien à la situation malgré une courte période de paix, les tentatives de réorganisation et l’annexion d’arsenaux voisins (Gènes, Anvers) qui fournissent, un temps, des moyens supplémentaires. Napoléon cherche « son Nelson ». En vain. Le désastre de Trafalgar ôte tout espoir de rattrapage sur la Royal Navy et les côtes françaises sont soumises à un blocus hermétique qui achève de ruiner le commerce colonial du pays et le pousse à un véritable repli terrien. En 1815, la marine française reste, malgré ses pertes, la deuxième du monde. Elle participe aux innovations du début du XIXe siècle en mettant en service ses premiers navires à vapeur (1827), ses premiers canons à obus explosifs (Paixhans, 1827), ses premiers vaisseaux à hélice (1842), sa première frégate cuirassé (la Gloire, en 1859). La marine de Napoléon III correspond à un nouvel apogée. Elle est capable de soutenir de lourdes expéditions (Crimée, Mexique) et aligne en 1870 plus de 380 unités dont 16 vaisseaux ou frégates cuirassés. Entre 1815 et 1840, la Marine poursuit les voyages d’explorations commencés au siècle précédent, contribuant par ses multiples relevés, à l’achèvement de la cartographie de l’océan Pacifique et à la découverte de l’Antarctique (Dumont d’Urville en Terre-Adélie en 1840). Elle expérimente, en Méditerranée et dans l’Atlantique, la coopération avec le Royaume-Uni (bataille de Navarin en 1827, Seconde guerre de l'opium en 1858-1860) et monte des expéditions punitives (San Juan de Ulúa en 1838). Elle joue surtout un rôle essentiel dans la constitution du deuxième empire colonial français, mouvement qui s’étale sur tout le XIXe siècle. En Afrique (prise d’Alger, conquête de l’Afrique Noire, de Madagascar), en Asie (conquête de l’Indochine, guerre contre la Chine, dans l’océan Pacifique (annexion de Tahiti, des îles Marquises, de la Nouvelle-Calédonie. L'Empire français, le deuxième du monde à la fin du XIXe siècle, n'est rien sans la Marine. Cependant, encore une fois, la bonne santé de la Marine française sera de courte durée. Après la défaite de 1871, la IIIe République porte ses regards sur la « ligne bleue des Vosges », (c'est-à-dire l’Alsace-Lorraine) et ses dépenses militaires sur l’Armée de terre (en vue de la « Revanche » future). La Marine, jugée coûteuse et en partie responsable de la défaite (ce qui est faux), est négligée. Adolphe Thiers la qualifie d’« instrument de luxe » alors qu’elle entre, au tournant des années 1880, dans l’ère des cuirassés et de l'abandon définitif de la voile. Les théories de la Jeune Ecole, qui tente de moderniser la guerre de course avec des petites unités rapides censées échapper aux cuirassés, contribuent à cet affaiblissement de la marine française. En 1914, la Marine française est la troisième du monde, cédant sa deuxième place à l’Allemagne en pleine course aux armements cuirassés avec le Royaume-Uni. Elle commence à peine à recevoir ses premières unités de type dreadnought, presque dix ans après le lancement du premier bâtiment outre-Manche. Les marines italienne et austro-hongroise arrivent juste derrière et sont alors en pleine ascension. La Première Guerre mondiale, malgré l’absence de grandes batailles navales françaises, coûte une dizaine de grandes unités (cuirassés et croiseurs) à cause des sous-marins et des mines, mais consacre néanmoins l’importance de la marine pour la protection des communications avec l’Empire. En 1918, la flotte dispose d’une aéronavale de 2 000 avions et de beaucoup d’unités anti-sous-marine. Mais la guerre a accentué le vieillissement des bâtiments à cause de leur sur-utilisation et la vague de mutinerie de 1919 révèle l’inadaptation des structures de commandement, en plus de l’épuisement des équipages. La modernisation opérée dans les années 1920-1930 par le ministre Georges Leygues donne à la France une « belle flotte » qui se positionne en 1939 comme la quatrième mondiale (après le Royaume-Uni, les États-Unis et le Japon), malgré l’absence de sonars, de radars et de porte-avions digne de ce nom. L’invasion de la France, en 1940, neutralise la Marine dans ses ports, puis la divise en deux camps : Les marins volontaires pour suivre les FNFL du général de Gaulle (peu nombreux) et ceux qui restent fidèle à Pétain (la grande majorité, avec leur chef l'amiral de la flotte François Darlan, ministre à Vichy). Le drame de Mers-el-Kébir, le sabordage de la flotte à Toulon, ont sonné le glas de la belle Marine de 1939. En 1945, alors qu’elle n’est pas prioritaire pour la IVe République dans la reconstitution des forces armées, le déclenchement de la guerre d’Indochine active le rééquipement de la Marine et lui fait jouer un rôle essentiel dans le maintien du corps expéditionnaire jusqu’en 1955. Après la crise de Suez (1956) et la fin de la guerre d’Algérie (1962), la Marine, sous l’impulsion du général de Gaulle, entre dans l’ère du nucléaire. Actuellement avec les 4 SNLE, elle constitue l'essentiel de la Force de frappe française et aligne depuis la fin des années 1990 le seul porte-avion nucléaire en service en Europe. Bien que recentrée sur les ports nationaux depuis la fin de la décolonisation, elle maintient une présence active dans nos Outre-mers, aux Antilles, sur les côtes africaines, les océans, Indien et Pacifique, dans d’innombrables missions souvent peu connues du grand public (visites diplomatiques, coopération, lutte contre les trafics, le terrorisme, la piraterie, la surveillance des pêches, la lutte contre la pollution) ou d'autres très médiatisées (guerre en Libye et en Irak). En dépit de la baisse continuelle de ses unités, elle est la sixième marine mondiale, la première de l'Union européenne grâce à ses sous-marins et son porte-avions nucléaires.Eternelle rivale, la Royal Navy se relève des coupes budgétaires sévères du début des années 2000 et comble son retard. Elle vient de mettre en service deux porte-aéronefs à propulsion classique. 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  • du Moyen Âge à la guerre du Golfe (fr)
  • Le droit et les réalités de la guerre de Course (fr)
  • Récits et Révélations (fr)
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  • Une histoire de la marine de guerre française (fr)
  • Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours (fr)
  • Dictionnaire d'histoire maritime (fr)
  • Dictionnaire de la Grande Guerre 1914-1918 (fr)
  • Les Guerres navales françaises (fr)
  • Dictionnaire des batailles navales franco-anglaises (fr)
  • Les 600 plus grandes batailles navales de l'histoire (fr)
  • La Marine sous le Premier et le Second Empire (fr)
  • L’Armée navale en 1914 (fr)
  • Pirates, flibustiers & corsaires, de René Duguay-Troüin à Robert Surcouf (fr)
  • Encyclopédie de la Grande Guerre (fr)
  • GAE en Libye : retour d'expérience (fr)
  • L’Europe dans la Grande Guerre (fr)
  • La Marine française (fr)
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  • En 1789, avec 80 vaisseaux, 80 frégates, 120 bâtiments légers, 80 000 inscrits maritimes et plus de 1 600 officiers, la marine française est la deuxième du monde. William Pitt, premier ministre britannique déclarera : Tant qu'il y aura un Bourbon sur le trône de France, l'Angleterre aura à craindre sa marine. Cette forme d’apogée, due aux efforts constants du gouvernement de Louis XVI, ne résiste pas à l’épreuve de la Révolution. L’agitation dans les arsenaux désorganise la flotte, alors que les officiers, qui avaient d’abord accueilli favorablement les changements politiques, fuient en masse les violences révolutionnaires à partir de 1792. Lorsque la guerre avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne reprend en 1793, la Marine de la France révolutionnaire n’est guère capable de faire face à la (fr)
  • En 1789, avec 80 vaisseaux, 80 frégates, 120 bâtiments légers, 80 000 inscrits maritimes et plus de 1 600 officiers, la marine française est la deuxième du monde. William Pitt, premier ministre britannique déclarera : Tant qu'il y aura un Bourbon sur le trône de France, l'Angleterre aura à craindre sa marine. Cette forme d’apogée, due aux efforts constants du gouvernement de Louis XVI, ne résiste pas à l’épreuve de la Révolution. L’agitation dans les arsenaux désorganise la flotte, alors que les officiers, qui avaient d’abord accueilli favorablement les changements politiques, fuient en masse les violences révolutionnaires à partir de 1792. Lorsque la guerre avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne reprend en 1793, la Marine de la France révolutionnaire n’est guère capable de faire face à la (fr)
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  • Histoire de la marine française depuis 1789 (fr)
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