Cette période, qui va du début du XVIIe siècle à 1715 est très importante car c'est pendant ces décennies que la marine française devient une force permanente alors que jusque-là, l'autorité royale se contentait d’armer ponctuellement en guerre des flottes formées de navires civils réquisitionnés. Cette création est l’œuvre de Richelieu. C’est une naissance difficile car les efforts ne sont pas réguliers. Cette jeune marine décline après la mort du cardinal avant de renaître sous Louis XIV grâce à la volonté du principal ministre au début du règne : Colbert. Pour faire vivre ses escadres, l’autorité royale développe un véritable outil industriel qui va du chantier naval militaire aux fonderies de canons et d’ancres, aux manufactures de voiles, corderies et autres agrès, sans parler de la m

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  • Cette période, qui va du début du XVIIe siècle à 1715 est très importante car c'est pendant ces décennies que la marine française devient une force permanente alors que jusque-là, l'autorité royale se contentait d’armer ponctuellement en guerre des flottes formées de navires civils réquisitionnés. Cette création est l’œuvre de Richelieu. C’est une naissance difficile car les efforts ne sont pas réguliers. Cette jeune marine décline après la mort du cardinal avant de renaître sous Louis XIV grâce à la volonté du principal ministre au début du règne : Colbert. Pour faire vivre ses escadres, l’autorité royale développe un véritable outil industriel qui va du chantier naval militaire aux fonderies de canons et d’ancres, aux manufactures de voiles, corderies et autres agrès, sans parler de la mise à contribution de presque toutes les forêts du royaume pour fournir le bois de construction. Une administration de marine se met en place pour gérer les arsenaux, veiller au ravitaillement, enregistrer les matelots, alors que des écoles sont créées pour former les officiers. Les ports en sont profondément transformés, comme Brest et Toulon, mais aussi Marseille, Le Havre, Dunkerque, Lorient, Cherbourg. Un port-arsenal est même créé de toutes pièces : Rochefort. Cette volonté de s’affirmer sur mer intervient alors que la France, pays le plus peuplé d’Europe à cette époque, se définit fondamentalement par sa richesse agricole. L’opinion publique est, dans son ensemble, indifférente, voire hostile aux questions navales, préférant l’investissement dans la terre au commerce maritime ou au service sur les vaisseaux du roi (il est vrai très pénible). Les compagnies de navigation censées concurrencer celles de Hollande, sont un échec presque complet. Les marins sont peu nombreux, à peu près 50 000, chiffre qui reste stable pendant tout le XVIIe siècle (et au-delà). Le monde maritime ne concerne qu’une bande côtière assez étroite et l’opinion préfère la « poule au pot », symbole de jour gras, au poisson, symbole de jour de carême. L’intérêt des rois de France est aussi très fluctuant. Louis XIII est indifférent aux questions navales, mais a l’intelligence de laisser faire Richelieu. Louis XIV, en accord avec Colbert, favorise le développement de sa marine de guerre, mais ne l’utilise pas forcément au mieux de ses possibilités. Les efforts de la monarchie pour amariner le pays sont aussi gênés par d’importantes contraintes géographiques. Les côtes françaises sont souvent parcourues de courants défavorables et il y a très peu de ports en eau profonde, les seuls à même d’accueillir les gros vaisseaux nécessitant un fort tirant d’eau. À cela s’ajoute le problème de la double façade maritime (Méditerranée et Atlantique), en apparence source d’ouverture et de profits vers le Levant (Orient) et vers le Ponant (Amérique), en réalité handicap permanent pour la marine royale lorsqu’elle veut regrouper ses forces et que l’une des deux escadres doit contourner, dans un sens ou dans l’autre, la péninsule Ibérique. Cette contrainte géographique que ne connaissent pas l'Angleterre et la Hollande est une des causes des graves déconvenues survenues lors des derniers conflits Louis-Quatorziens. La période est marquée par quatre guerres navales intenses : franco-espagnole (1635-1659), de Hollande (1672-1678), de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697) et de la Succession d’Espagne (1701-1714). La marine française y affronte les forces espagnoles, hollandaises et surtout anglaises, lesquelles s’affirment, à partir de 1689, comme l’adversaire le plus déterminé à barrer la route aux Bourbons sur mer, sachant que ceux-ci sont obligés de combattre aussi sur terre en Europe. Lorsque la guerre dure trop longtemps et que les finances de la monarchie deviennent défaillantes, c’est au détriment de la Marine que se font les arbitrages financiers. Dans les années 1680, avec en moyenne plus de 120 vaisseaux de ligne, la flotte française est la première d’Europe. En 1715, à la mort de Louis XIV, elle se limite à une trentaine de bâtiments, soit à peu près le même volume qu’au début de son règne personnel (1661). Néanmoins, il ne s’agit pas d’une liquidation. Le ministère de la Marine fait définitivement partie du paysage politique. Les arsenaux, même avec une poignée de lancements, subsistent. Le corps des officiers, devenu permanent, est sorti de l’improvisation des premiers temps. Le pari de créer une Marine permanente est gagné. Le XVIIIe siècle, malgré ses aléas militaires, la verra remonter progressivement en puissance. (fr)
  • Cette période, qui va du début du XVIIe siècle à 1715 est très importante car c'est pendant ces décennies que la marine française devient une force permanente alors que jusque-là, l'autorité royale se contentait d’armer ponctuellement en guerre des flottes formées de navires civils réquisitionnés. Cette création est l’œuvre de Richelieu. C’est une naissance difficile car les efforts ne sont pas réguliers. Cette jeune marine décline après la mort du cardinal avant de renaître sous Louis XIV grâce à la volonté du principal ministre au début du règne : Colbert. Pour faire vivre ses escadres, l’autorité royale développe un véritable outil industriel qui va du chantier naval militaire aux fonderies de canons et d’ancres, aux manufactures de voiles, corderies et autres agrès, sans parler de la mise à contribution de presque toutes les forêts du royaume pour fournir le bois de construction. Une administration de marine se met en place pour gérer les arsenaux, veiller au ravitaillement, enregistrer les matelots, alors que des écoles sont créées pour former les officiers. Les ports en sont profondément transformés, comme Brest et Toulon, mais aussi Marseille, Le Havre, Dunkerque, Lorient, Cherbourg. Un port-arsenal est même créé de toutes pièces : Rochefort. Cette volonté de s’affirmer sur mer intervient alors que la France, pays le plus peuplé d’Europe à cette époque, se définit fondamentalement par sa richesse agricole. L’opinion publique est, dans son ensemble, indifférente, voire hostile aux questions navales, préférant l’investissement dans la terre au commerce maritime ou au service sur les vaisseaux du roi (il est vrai très pénible). Les compagnies de navigation censées concurrencer celles de Hollande, sont un échec presque complet. Les marins sont peu nombreux, à peu près 50 000, chiffre qui reste stable pendant tout le XVIIe siècle (et au-delà). Le monde maritime ne concerne qu’une bande côtière assez étroite et l’opinion préfère la « poule au pot », symbole de jour gras, au poisson, symbole de jour de carême. L’intérêt des rois de France est aussi très fluctuant. Louis XIII est indifférent aux questions navales, mais a l’intelligence de laisser faire Richelieu. Louis XIV, en accord avec Colbert, favorise le développement de sa marine de guerre, mais ne l’utilise pas forcément au mieux de ses possibilités. Les efforts de la monarchie pour amariner le pays sont aussi gênés par d’importantes contraintes géographiques. Les côtes françaises sont souvent parcourues de courants défavorables et il y a très peu de ports en eau profonde, les seuls à même d’accueillir les gros vaisseaux nécessitant un fort tirant d’eau. À cela s’ajoute le problème de la double façade maritime (Méditerranée et Atlantique), en apparence source d’ouverture et de profits vers le Levant (Orient) et vers le Ponant (Amérique), en réalité handicap permanent pour la marine royale lorsqu’elle veut regrouper ses forces et que l’une des deux escadres doit contourner, dans un sens ou dans l’autre, la péninsule Ibérique. Cette contrainte géographique que ne connaissent pas l'Angleterre et la Hollande est une des causes des graves déconvenues survenues lors des derniers conflits Louis-Quatorziens. La période est marquée par quatre guerres navales intenses : franco-espagnole (1635-1659), de Hollande (1672-1678), de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697) et de la Succession d’Espagne (1701-1714). La marine française y affronte les forces espagnoles, hollandaises et surtout anglaises, lesquelles s’affirment, à partir de 1689, comme l’adversaire le plus déterminé à barrer la route aux Bourbons sur mer, sachant que ceux-ci sont obligés de combattre aussi sur terre en Europe. Lorsque la guerre dure trop longtemps et que les finances de la monarchie deviennent défaillantes, c’est au détriment de la Marine que se font les arbitrages financiers. Dans les années 1680, avec en moyenne plus de 120 vaisseaux de ligne, la flotte française est la première d’Europe. En 1715, à la mort de Louis XIV, elle se limite à une trentaine de bâtiments, soit à peu près le même volume qu’au début de son règne personnel (1661). Néanmoins, il ne s’agit pas d’une liquidation. Le ministère de la Marine fait définitivement partie du paysage politique. Les arsenaux, même avec une poignée de lancements, subsistent. Le corps des officiers, devenu permanent, est sorti de l’improvisation des premiers temps. Le pari de créer une Marine permanente est gagné. Le XVIIIe siècle, malgré ses aléas militaires, la verra remonter progressivement en puissance. (fr)
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  • Les Guerres navales françaises (fr)
  • Louis XIV et la mer (fr)
  • Dictionnaire des batailles navales franco-anglaises (fr)
  • Les 600 plus grandes batailles navales de l'histoire (fr)
  • Anatomy of a Naval Disaster (fr)
  • L’essor des marines de guerre européennes (fr)
  • Histoire maritime et création littéraire en France de 1640 à 1671 (fr)
  • Endgame 1758 : The Promise, the Glory, and the Despair of Louisbourg's Last Decad (fr)
  • Louis XV’s Navy, 1748-1762 (fr)
  • Histoire de la Marine française (fr)
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  • Cette période, qui va du début du XVIIe siècle à 1715 est très importante car c'est pendant ces décennies que la marine française devient une force permanente alors que jusque-là, l'autorité royale se contentait d’armer ponctuellement en guerre des flottes formées de navires civils réquisitionnés. Cette création est l’œuvre de Richelieu. C’est une naissance difficile car les efforts ne sont pas réguliers. Cette jeune marine décline après la mort du cardinal avant de renaître sous Louis XIV grâce à la volonté du principal ministre au début du règne : Colbert. Pour faire vivre ses escadres, l’autorité royale développe un véritable outil industriel qui va du chantier naval militaire aux fonderies de canons et d’ancres, aux manufactures de voiles, corderies et autres agrès, sans parler de la m (fr)
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