L'ordre de succession orléaniste au trône de France, qui fixe le rang des princes d'Orléans dans la succession à la prétendance et, dans l'hypothèse d'une restauration monarchique, au trône de France, résulte des anciennes lois fondamentales, dont l'un des principaux objets était d'empêcher que le royaume tombe en mains de princes étrangers. Ces prétendants et leur famille ne se veulent pas tant les héritiers de la monarchie de Juillet, dont est issu l'orléanisme politique, que de la monarchie française traditionnelle, considérant qu'une fusion s'est produite de fait entre les deux principes dynastiques. Au plan international, l'application de cet ordre de succession conditionnait les Traités d'Utrecht (1713), qui avaient conforté Philippe, duc d'Anjou (devenu Philippe V) et sa descendance

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  • L'ordre de succession orléaniste au trône de France, qui fixe le rang des princes d'Orléans dans la succession à la prétendance et, dans l'hypothèse d'une restauration monarchique, au trône de France, résulte des anciennes lois fondamentales, dont l'un des principaux objets était d'empêcher que le royaume tombe en mains de princes étrangers. Ces prétendants et leur famille ne se veulent pas tant les héritiers de la monarchie de Juillet, dont est issu l'orléanisme politique, que de la monarchie française traditionnelle, considérant qu'une fusion s'est produite de fait entre les deux principes dynastiques. Au plan international, l'application de cet ordre de succession conditionnait les Traités d'Utrecht (1713), qui avaient conforté Philippe, duc d'Anjou (devenu Philippe V) et sa descendance sur le trône d'Espagne après qu'il eut renoncé à ses droits sur le trône de France (renonciation dont il invoquera ultérieurement la nullité). (fr)
  • L'ordre de succession orléaniste au trône de France, qui fixe le rang des princes d'Orléans dans la succession à la prétendance et, dans l'hypothèse d'une restauration monarchique, au trône de France, résulte des anciennes lois fondamentales, dont l'un des principaux objets était d'empêcher que le royaume tombe en mains de princes étrangers. Ces prétendants et leur famille ne se veulent pas tant les héritiers de la monarchie de Juillet, dont est issu l'orléanisme politique, que de la monarchie française traditionnelle, considérant qu'une fusion s'est produite de fait entre les deux principes dynastiques. Au plan international, l'application de cet ordre de succession conditionnait les Traités d'Utrecht (1713), qui avaient conforté Philippe, duc d'Anjou (devenu Philippe V) et sa descendance sur le trône d'Espagne après qu'il eut renoncé à ses droits sur le trône de France (renonciation dont il invoquera ultérieurement la nullité). (fr)
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  • L’impossible querelle entre cousins (fr)
  • une famille en quête d'un trône (fr)
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  • une famille en quête d'un trône (fr)
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  • --06-28
  • Quant aux prétendues renonciations de Philippe Égalité, duc d'Orléans, père du roi Louis-Philippe, on lira avec fruit : http://www.heraldica.org/topics/france/orl-renonc.htm (fr)
  • Charles de France, comte de Valois, d'Alençon, de Chartres, du Perche, d'Anjou et du Maine avait aussi été roi titulaire d'Aragon, comte titulaire de Barcelone et empereur titulaire de Constantinople — surnommé le , car il avait été couronné d'un chapeau de cardinal, faute de couronne, et qui n'usa jamais du sceau royal aragonais qu'il s'était fait faire dans l'espérance de son règne effectif. (fr)
  • neveu (fr)
  • Comme le relève Saint-Simon : (fr)
  • La couronne ne peut être , dira le parlement de Paris en 1593, à l'encontre d'une infante Habsbourg descendant du roi de France Henri II, et de sa sœur cadette mariée à un prince de Savoie. (fr)
  • Bien que les rois d'Espagne Charles IV puis Ferdinand VII aient été successivement, selon la phrase de Louis XVI, « chef[s] de la seconde branche » de la Maison de Bourbon. Les infants d'Espagne, qui portèrent dans leurs armes l'écusson d'Anjou à la suite de leur aïeul Philippe V et reçurent l'ordre du Saint-Esprit dès leur naissance, ainsi que des fils de France , ne furent pas désignés dans l'Almanach royal par les appellations des membres de la maison de France, même si le roi de France reconnaissait les Bourbons d'Espagne comme des membres de la maison de Bourbon, ce que montrèrent les pactes de famille de 1733, 1743 et 1761. Sous la Restauration, les descendants de Philippe V ne furent pas davantage membres de la Chambre des pairs, fonction à laquelle la qualité de prince du sang donnait droit. (fr)
  • Sous les , et , la loi dite loi d'exil, qui interdisait aux autres membres de leur famille de servir dans l'armée française, mais ne posa une interdiction de séjour sur le sol français qu'à l'égard des « chefs des familles ayant régné en France » et de leur héritier direct, fut d'ailleurs appliquée — avec toute sa sévérité — aux chefs des maisons d'Orléans et Bonaparte ainsi qu'à leur fils aîné par le général Georges Boulanger, ministre de l'Intérieur, puis par ses successeurs — tandis que ce descendant des Bourbons d'Espagne, Jacques de Bourbon , put séjourner librement à Paris même, alors que la loi d'exil était en vigueur, dans son pied-à-terre de l'avenue Hoche. (fr)
  • Sur cette condition pour être dynaste, selon les orléanistes, d'une transmission continue de la nécessaire qualité de français, issue de l'adage latin , voir Philippe du Puy de Clinchamps, Le Royalisme, Puf, 1981 et Les Grandes Dynasties, PUF, collection Que sais-je ? , 1965 , 55 ; Guy Coutant de Saisseval, La Légitimité monarchique en France, le droit royal historique, Paris, Éditions de la Seule France, 1959 ; Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, éditions Le Petit Gotha, 2002, nouvelle édition revue et augmentée : éd., 989 p. . Cf. également l'abbé de Margon : « Un Prince du Sang [expatrié] qui a perdu le droit de succéder à la Couronne, ne peut le transmettre à sa postérité », ses descendants étant, comme leur aïeul, « absolument pour toujours, indignes de la Couronne de France », terminait Brigaud (fr)
  • les abdications ou renonciations au trône de France évoquées plus haut de Jeanne de France , de Philippe V d'Espagne, de Charles X et de son fils le dauphin Louis-Antoine. (fr)
  • À noter que plusieurs princes capétiens devinrent pourtant rois de France alors qu'ils étaient déjà souverains d'un pays étranger au moment de leur accession au trône. Ainsi, au Moyen Âge, Philippe IV le Bel, déjà roi consort de Navarre et qualifié de : . Puis son fils Louis X le Hutin, déjà roi régnant de Navarre, où il n'avait eu l'autorisation paternelle de se rendre qu'en 1307 pour son couronnement, et qualifié de : . L'un et l'autre souverains, qui ne demeuraient pas en Navarre, avaient donc conservé après leur avènement à ce trône la qualification de fils de France, mentionnée avant même leur titre royal navarrais. Plus près de nous, François II, roi consort d'Écosse, encore adolescent, habita avec son épouse en France jusqu'à en devenir le souverain. Son frère Henri III , roi élu en 1573 de Pologne, nonobstant son séjour en ce pays, avait obtenu du roi Charles IX des lettres patentes lui conservant, ainsi qu'à ses hoirs éventuels, ses droits au trône de France et la qualité de régnicole — tout comme en reçut de Louis XIV le prince de Conti, élu à son tour à ce trône viager en 1697 — et resta un prince apanagiste, avant de revenir ceindre la couronne de France. Enfin, le premier souverain Bourbon, Henri IV, roi régnant de Navarre, à l'instar de son père , continua d'être qualifié de premier prince du sang après son avènement à ce trône, vivant le plus souvent en France où se trouvait l'essentiel de ses possessions et où il était pourvu de la charge de gouverneur de Guyenne et de Gascogne. Au contraire du duc d'Anjou : devenu le roi régnant Philippe V d'Espagne, ce prince ne fut pas maintenu dans ses droits et qualité de régnicole après 1713, comme on l'a vu, ne conserva pas son titre de duc d'Anjou ni aucune charge en France après son établissement dans son royaume. Et l'abbé de Margon , de conclure dans ses Lettres publiées sous le pseudonyme de Filtz Moritz que, si par hypothèse Philippe V accédait au trône de France, « le Roi d'Espagne agirait un peu contre la Couronne et le Royaume de France, en rendant la France, une Province d'Espagne, comme cela arriverait s'il conservait les deux Couronnes ». (fr)
prop-fr:titre
  • Les prétendants au trône de France (fr)
  • Le comte de Paris et sa descendance (fr)
  • Les Orléans (fr)
  • Le roi légitime – Bourbons ou Orléans (fr)
  • Les prétendants au trône de France (fr)
  • Le comte de Paris et sa descendance (fr)
  • Les Orléans (fr)
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  • Maximilian Maria von Thurn und Taxis (fr)
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  • L'ordre de succession orléaniste au trône de France, qui fixe le rang des princes d'Orléans dans la succession à la prétendance et, dans l'hypothèse d'une restauration monarchique, au trône de France, résulte des anciennes lois fondamentales, dont l'un des principaux objets était d'empêcher que le royaume tombe en mains de princes étrangers. Ces prétendants et leur famille ne se veulent pas tant les héritiers de la monarchie de Juillet, dont est issu l'orléanisme politique, que de la monarchie française traditionnelle, considérant qu'une fusion s'est produite de fait entre les deux principes dynastiques. Au plan international, l'application de cet ordre de succession conditionnait les Traités d'Utrecht (1713), qui avaient conforté Philippe, duc d'Anjou (devenu Philippe V) et sa descendance (fr)
  • L'ordre de succession orléaniste au trône de France, qui fixe le rang des princes d'Orléans dans la succession à la prétendance et, dans l'hypothèse d'une restauration monarchique, au trône de France, résulte des anciennes lois fondamentales, dont l'un des principaux objets était d'empêcher que le royaume tombe en mains de princes étrangers. Ces prétendants et leur famille ne se veulent pas tant les héritiers de la monarchie de Juillet, dont est issu l'orléanisme politique, que de la monarchie française traditionnelle, considérant qu'une fusion s'est produite de fait entre les deux principes dynastiques. Au plan international, l'application de cet ordre de succession conditionnait les Traités d'Utrecht (1713), qui avaient conforté Philippe, duc d'Anjou (devenu Philippe V) et sa descendance (fr)
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  • Linha orleanista de sucessão ao trono francês (pt)
  • Line of succession to the former French throne (Orléanist) (en)
  • Ordre de succession orléaniste au trône de France (fr)
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