dbo:abstract
|
- Le mur des Fermiers généraux fut l’une des enceintes de Paris, construite juste avant la Révolution de 1784 à 1790. L'objectif du mur était de permettre la perception par la Ferme générale, aux points de passage, d’un impôt sur les marchandises entrant dans la ville. D'une longueur de vingt-quatre kilomètres, il fut détruit en 1860, lors de l'extension de Paris jusqu'à l'enceinte de Thiers. En 1784, Lavoisier proposa à Charles-Alexandre de Calonne, alors contrôleur général des finances, d'enfermer Paris dans un nouveau mur d'enceinte, en faisant percer des ouvertures exclusivement destinées à l'introduction des marchandises nécessaires à la consommation des habitants de la capitale, afin de lutter contre la contrebande. Le projet fut accepté et le mur fut érigé. La fonction fiscale du mur le rendit très impopulaire, et suscita cet alexandrin anonyme : « Le mur murant Paris rend Paris murmurant. » Les passages ménagés dans l'enceinte s'appelaient des barrières. La plupart des barrières étaient munies de bâtiments (ou bureaux d'octroi) appelés « propylées » par leur concepteur, l'architecte Claude-Nicolas Ledoux. La liste des barrières du mur des Fermiers généraux, incluant quelques dessins de propylées (tels que les deux dessins ci-contre), fait l’objet d’un tableau de l'article Liste des barrières de Paris. (fr)
- Le mur des Fermiers généraux fut l’une des enceintes de Paris, construite juste avant la Révolution de 1784 à 1790. L'objectif du mur était de permettre la perception par la Ferme générale, aux points de passage, d’un impôt sur les marchandises entrant dans la ville. D'une longueur de vingt-quatre kilomètres, il fut détruit en 1860, lors de l'extension de Paris jusqu'à l'enceinte de Thiers. En 1784, Lavoisier proposa à Charles-Alexandre de Calonne, alors contrôleur général des finances, d'enfermer Paris dans un nouveau mur d'enceinte, en faisant percer des ouvertures exclusivement destinées à l'introduction des marchandises nécessaires à la consommation des habitants de la capitale, afin de lutter contre la contrebande. Le projet fut accepté et le mur fut érigé. La fonction fiscale du mur le rendit très impopulaire, et suscita cet alexandrin anonyme : « Le mur murant Paris rend Paris murmurant. » Les passages ménagés dans l'enceinte s'appelaient des barrières. La plupart des barrières étaient munies de bâtiments (ou bureaux d'octroi) appelés « propylées » par leur concepteur, l'architecte Claude-Nicolas Ledoux. La liste des barrières du mur des Fermiers généraux, incluant quelques dessins de propylées (tels que les deux dessins ci-contre), fait l’objet d’un tableau de l'article Liste des barrières de Paris. (fr)
|
rdfs:comment
|
- Le mur des Fermiers généraux fut l’une des enceintes de Paris, construite juste avant la Révolution de 1784 à 1790. L'objectif du mur était de permettre la perception par la Ferme générale, aux points de passage, d’un impôt sur les marchandises entrant dans la ville. D'une longueur de vingt-quatre kilomètres, il fut détruit en 1860, lors de l'extension de Paris jusqu'à l'enceinte de Thiers. (fr)
- Le mur des Fermiers généraux fut l’une des enceintes de Paris, construite juste avant la Révolution de 1784 à 1790. L'objectif du mur était de permettre la perception par la Ferme générale, aux points de passage, d’un impôt sur les marchandises entrant dans la ville. D'une longueur de vingt-quatre kilomètres, il fut détruit en 1860, lors de l'extension de Paris jusqu'à l'enceinte de Thiers. (fr)
|