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- La présence de Juifs à Marseille est attestée dès le VIe siècle par Grégoire de Tours, mais il est probable qu'elle remonte à l'Empire romain. Pour Augustin Fabre, Marseille fut longtemps l'une des villes les plus accueillantes pour les Israélites, grâce au « contact de tant d'hommes d'origines, de mœurs et de croyances diverses, sans cesse rapprochés par les relations du commerce. » Hors du royaume de France, les Juifs marseillais n’ont pas à souffrir des expulsions décidées par les rois et ils ne souffrent jusqu'à la fin du Moyen Âge d'aucune persécution. À partir du XIIe siècle, la communauté juive de Marseille participe à l'essor intellectuel et à l'âge d'or du judaïsme provençal avec d'autres villes de la région. Très présents dans la vie socio-économique et le grand commerce de Marseille au Moyen Âge tardif, ils sont considérés comme des citoyens de la ville et les notables juifs sont même traités avec équité par rapport aux chrétiens. Les Israélites sont finalement expulsés de Provence par le roi de France en 1501, après l'union du Comté de Provence au royaume. Quelques familles émigrent dans les États du Pape à Avignon ou dans le Comtat-Venaissin, les autres quittent la région ou se convertissent. L'histoire des Juifs à Marseille devient presque silencieuse pendant près de deux siècles. En 1791 lors de la Révolution Française, l'émancipation des Juifs permet leur retour dans la ville et la population israélite ne cesse d'augmenter au cours du XIXe siècle. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, ils sont déjà plusieurs dizaines de milliers et de toutes origines. Deux mille d'entre eux sont déportés en 1943 vers les camps de la mort au cours de la rafle de Marseille. Les répercussions de la guerre d'Algérie et la signature des accords d'Évian en 1962 entraînent l'arrivée de nombreux Juifs séfarades réfugiés d'Algérie, qui représentent aujourd'hui la grande majorité de la communauté israélite de la ville devant les Juifs provençaux, les Ashkénazes et les Séfarades orientaux. Preuve en est que le cosmopolitisme et la diversité de Marseille s'étendent même au sein de ses communautés. Selon le Groupe international pour les droits des minorités, la ville abriterait la deuxième population israélite de France avec 80 000 juifs, soit plus de 9 % de la population. Cela représenterait la troisième communauté juive d'Europe, après celles de Paris et de Londres. (fr)
- La présence de Juifs à Marseille est attestée dès le VIe siècle par Grégoire de Tours, mais il est probable qu'elle remonte à l'Empire romain. Pour Augustin Fabre, Marseille fut longtemps l'une des villes les plus accueillantes pour les Israélites, grâce au « contact de tant d'hommes d'origines, de mœurs et de croyances diverses, sans cesse rapprochés par les relations du commerce. » Hors du royaume de France, les Juifs marseillais n’ont pas à souffrir des expulsions décidées par les rois et ils ne souffrent jusqu'à la fin du Moyen Âge d'aucune persécution. À partir du XIIe siècle, la communauté juive de Marseille participe à l'essor intellectuel et à l'âge d'or du judaïsme provençal avec d'autres villes de la région. Très présents dans la vie socio-économique et le grand commerce de Marseille au Moyen Âge tardif, ils sont considérés comme des citoyens de la ville et les notables juifs sont même traités avec équité par rapport aux chrétiens. Les Israélites sont finalement expulsés de Provence par le roi de France en 1501, après l'union du Comté de Provence au royaume. Quelques familles émigrent dans les États du Pape à Avignon ou dans le Comtat-Venaissin, les autres quittent la région ou se convertissent. L'histoire des Juifs à Marseille devient presque silencieuse pendant près de deux siècles. En 1791 lors de la Révolution Française, l'émancipation des Juifs permet leur retour dans la ville et la population israélite ne cesse d'augmenter au cours du XIXe siècle. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, ils sont déjà plusieurs dizaines de milliers et de toutes origines. Deux mille d'entre eux sont déportés en 1943 vers les camps de la mort au cours de la rafle de Marseille. Les répercussions de la guerre d'Algérie et la signature des accords d'Évian en 1962 entraînent l'arrivée de nombreux Juifs séfarades réfugiés d'Algérie, qui représentent aujourd'hui la grande majorité de la communauté israélite de la ville devant les Juifs provençaux, les Ashkénazes et les Séfarades orientaux. Preuve en est que le cosmopolitisme et la diversité de Marseille s'étendent même au sein de ses communautés. Selon le Groupe international pour les droits des minorités, la ville abriterait la deuxième population israélite de France avec 80 000 juifs, soit plus de 9 % de la population. Cela représenterait la troisième communauté juive d'Europe, après celles de Paris et de Londres. (fr)
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- History of a Conflict (fr)
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- Juifs du Languedoc, de la Provence, et des États français du pape (fr)
- Centre culturel Centre Edmond Fleg (fr)
- « Insertion et rayonnement des élites juives de Marseille au XIVe siècle » dans Elisabeth Malamut et Mohamed Ouerfelli , Villes Méditerranéennes au Moyen Âge (fr)
- Les juifs de Marseille au XIVe siècle (fr)
- MARSEILLES (fr)
- Muslims and Jews in France (fr)
- The Holocaust & the Jews of Marseille : The Enforcement of Anti-Semitic Policies in Vichy France (fr)
- Radio JM (fr)
- Le crédit et l'entreprise des juifs à Marseille après la Peste noire (fr)
- « L’implication politique des juifs dans la cité à Marseille au XIVe siècle : entre normes et pratiques » (fr)
- Voyage de Rabbi Benjamin, fils de Jona de Tudèle, en Europe, en Asie et en Afrique depuis l'Espagne jusqu'à la Chine (fr)
- Juifs du Languedoc, de la Provence, et des États français du pape (fr)
- Centre culturel Centre Edmond Fleg (fr)
- « Insertion et rayonnement des élites juives de Marseille au XIVe siècle » dans Elisabeth Malamut et Mohamed Ouerfelli , Villes Méditerranéennes au Moyen Âge (fr)
- Les juifs de Marseille au XIVe siècle (fr)
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- The Holocaust & the Jews of Marseille : The Enforcement of Anti-Semitic Policies in Vichy France (fr)
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- Le crédit et l'entreprise des juifs à Marseille après la Peste noire (fr)
- « L’implication politique des juifs dans la cité à Marseille au XIVe siècle : entre normes et pratiques » (fr)
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- J.P. Baratier (fr)
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- La présence de Juifs à Marseille est attestée dès le VIe siècle par Grégoire de Tours, mais il est probable qu'elle remonte à l'Empire romain. Pour Augustin Fabre, Marseille fut longtemps l'une des villes les plus accueillantes pour les Israélites, grâce au « contact de tant d'hommes d'origines, de mœurs et de croyances diverses, sans cesse rapprochés par les relations du commerce. » Hors du royaume de France, les Juifs marseillais n’ont pas à souffrir des expulsions décidées par les rois et ils ne souffrent jusqu'à la fin du Moyen Âge d'aucune persécution. (fr)
- La présence de Juifs à Marseille est attestée dès le VIe siècle par Grégoire de Tours, mais il est probable qu'elle remonte à l'Empire romain. Pour Augustin Fabre, Marseille fut longtemps l'une des villes les plus accueillantes pour les Israélites, grâce au « contact de tant d'hommes d'origines, de mœurs et de croyances diverses, sans cesse rapprochés par les relations du commerce. » Hors du royaume de France, les Juifs marseillais n’ont pas à souffrir des expulsions décidées par les rois et ils ne souffrent jusqu'à la fin du Moyen Âge d'aucune persécution. (fr)
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- Histoire des Juifs à Marseille (fr)
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