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- La jizîa, djizîa ou djizîat, suivant les transcriptions (arabe : جزية ǧizyah API : [dʒizja] ; turc ottoman : cizye), est dans le monde musulman un impôt annuel de capitation évoqué dans le Coran et collecté sur les hommes pubères non musulmans (dhimmis) en âge d'effectuer le service militaire contre leur protection - en principe. Certains dhimmis en sont théoriquement exemptés : les femmes, les enfants, les personnes âgées, les infirmes, les esclaves, les moines, les anachorètes, et les déments. En sont également exemptés ceux des dhimmis qui sont autorisés à porter les armes pour effectuer un service militaire, tout comme ceux qui n'ont pas les moyens de la payer, selon certaines sources Le montant de la djizîa, habituellement fixe et annuel, dépend de la capacité financière du redevable, mais connaît des variations. Cette taxe n'est plus imposée actuellement par les États-nations dans le monde musulman, même s'il existe des rapports de cas d’organisations comme les talibans pakistanais et Daesh qui essayent de faire revivre la pratique dans les territoires qu'ils contrôlent ou encore d'autres cas en Égypte ou dans certaines prisons occidentales. D'après Khaled Abou El Fadl, la majorité des musulmans rejettent actuellement le système de la dhimma, qui inclut la djizîa, et le considèrent comme étant inapproprié à l'âge des États-nations et des démocraties. (fr)
- La jizîa, djizîa ou djizîat, suivant les transcriptions (arabe : جزية ǧizyah API : [dʒizja] ; turc ottoman : cizye), est dans le monde musulman un impôt annuel de capitation évoqué dans le Coran et collecté sur les hommes pubères non musulmans (dhimmis) en âge d'effectuer le service militaire contre leur protection - en principe. Certains dhimmis en sont théoriquement exemptés : les femmes, les enfants, les personnes âgées, les infirmes, les esclaves, les moines, les anachorètes, et les déments. En sont également exemptés ceux des dhimmis qui sont autorisés à porter les armes pour effectuer un service militaire, tout comme ceux qui n'ont pas les moyens de la payer, selon certaines sources Le montant de la djizîa, habituellement fixe et annuel, dépend de la capacité financière du redevable, mais connaît des variations. Cette taxe n'est plus imposée actuellement par les États-nations dans le monde musulman, même s'il existe des rapports de cas d’organisations comme les talibans pakistanais et Daesh qui essayent de faire revivre la pratique dans les territoires qu'ils contrôlent ou encore d'autres cas en Égypte ou dans certaines prisons occidentales. D'après Khaled Abou El Fadl, la majorité des musulmans rejettent actuellement le système de la dhimma, qui inclut la djizîa, et le considèrent comme étant inapproprié à l'âge des États-nations et des démocraties. (fr)
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- La jizîa, djizîa ou djizîat, suivant les transcriptions (arabe : جزية ǧizyah API : [dʒizja] ; turc ottoman : cizye), est dans le monde musulman un impôt annuel de capitation évoqué dans le Coran et collecté sur les hommes pubères non musulmans (dhimmis) en âge d'effectuer le service militaire contre leur protection - en principe. Certains dhimmis en sont théoriquement exemptés : les femmes, les enfants, les personnes âgées, les infirmes, les esclaves, les moines, les anachorètes, et les déments. En sont également exemptés ceux des dhimmis qui sont autorisés à porter les armes pour effectuer un service militaire, tout comme ceux qui n'ont pas les moyens de la payer, selon certaines sources (fr)
- La jizîa, djizîa ou djizîat, suivant les transcriptions (arabe : جزية ǧizyah API : [dʒizja] ; turc ottoman : cizye), est dans le monde musulman un impôt annuel de capitation évoqué dans le Coran et collecté sur les hommes pubères non musulmans (dhimmis) en âge d'effectuer le service militaire contre leur protection - en principe. Certains dhimmis en sont théoriquement exemptés : les femmes, les enfants, les personnes âgées, les infirmes, les esclaves, les moines, les anachorètes, et les déments. En sont également exemptés ceux des dhimmis qui sont autorisés à porter les armes pour effectuer un service militaire, tout comme ceux qui n'ont pas les moyens de la payer, selon certaines sources (fr)
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