Le principe de relativité affirme que les lois physiques s'expriment de manière identique dans tous les référentiels inertiels : les lois sont « invariantes par changement de référentiel inertiel ». * Ce qui implique que pour deux expériences préparées de manière identique dans deux référentiels inertiels, les mesures faites sur l'une et l'autre dans leur référentiel respectif sont identiques : si je laisse tomber une balle, je constate la même trajectoire, que je réalise l'expérience sur le quai d'une gare ou dans un train en mouvement rectiligne uniforme. * Cela ne signifie pas que les mesures au cours d'une expérience sont les mêmes pour les différents observateurs, chacun mesurant depuis son référentiel inertiel respectif, mais cela implique que les mesures faites par les différents

Property Value
dbo:abstract
  • Le principe de relativité affirme que les lois physiques s'expriment de manière identique dans tous les référentiels inertiels : les lois sont « invariantes par changement de référentiel inertiel ». * Ce qui implique que pour deux expériences préparées de manière identique dans deux référentiels inertiels, les mesures faites sur l'une et l'autre dans leur référentiel respectif sont identiques : si je laisse tomber une balle, je constate la même trajectoire, que je réalise l'expérience sur le quai d'une gare ou dans un train en mouvement rectiligne uniforme. * Cela ne signifie pas que les mesures au cours d'une expérience sont les mêmes pour les différents observateurs, chacun mesurant depuis son référentiel inertiel respectif, mais cela implique que les mesures faites par les différents observateurs vérifient les mêmes équations (un changement de référentiel pour l'observation intervenant sous la forme de la variation d'un ou plusieurs paramètres dans les équations) : si du quai d'une gare j'observe tomber une balle lâchée dans un train en mouvement, je n'observe pas la même trajectoire (une courbe) que celle observée par l'expérimentateur situé dans le train (une droite), mais ces deux trajectoires dépendent de la même équation. Une généralisation à la base de la relativité générale, et appelée principe de covariance ou principe de relativité générale, affirme que les lois physiques s'expriment de manière identique dans tous les référentiels (inertiels ou non). On dit alors que les lois sont « covariantes ». D'une théorie à l'autre (physique classique, relativité restreinte ou générale), la formulation du principe a évolué et s'accompagne d'autres hypothèses sur l'espace et le temps, sur les vitesses, etc. Certaines de ces hypothèses étaient implicites ou « évidentes » en physique classique, car conformes à toutes les expériences, et elles sont devenues explicites et plus discutées à partir du moment où la relativité restreinte a été formulée. (fr)
  • Le principe de relativité affirme que les lois physiques s'expriment de manière identique dans tous les référentiels inertiels : les lois sont « invariantes par changement de référentiel inertiel ». * Ce qui implique que pour deux expériences préparées de manière identique dans deux référentiels inertiels, les mesures faites sur l'une et l'autre dans leur référentiel respectif sont identiques : si je laisse tomber une balle, je constate la même trajectoire, que je réalise l'expérience sur le quai d'une gare ou dans un train en mouvement rectiligne uniforme. * Cela ne signifie pas que les mesures au cours d'une expérience sont les mêmes pour les différents observateurs, chacun mesurant depuis son référentiel inertiel respectif, mais cela implique que les mesures faites par les différents observateurs vérifient les mêmes équations (un changement de référentiel pour l'observation intervenant sous la forme de la variation d'un ou plusieurs paramètres dans les équations) : si du quai d'une gare j'observe tomber une balle lâchée dans un train en mouvement, je n'observe pas la même trajectoire (une courbe) que celle observée par l'expérimentateur situé dans le train (une droite), mais ces deux trajectoires dépendent de la même équation. Une généralisation à la base de la relativité générale, et appelée principe de covariance ou principe de relativité générale, affirme que les lois physiques s'expriment de manière identique dans tous les référentiels (inertiels ou non). On dit alors que les lois sont « covariantes ». D'une théorie à l'autre (physique classique, relativité restreinte ou générale), la formulation du principe a évolué et s'accompagne d'autres hypothèses sur l'espace et le temps, sur les vitesses, etc. Certaines de ces hypothèses étaient implicites ou « évidentes » en physique classique, car conformes à toutes les expériences, et elles sont devenues explicites et plus discutées à partir du moment où la relativité restreinte a été formulée. (fr)
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 458165 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 57113 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 186319987 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:contenu
  • Cette loi est invariante par la transformation de Galilée, comme on le vérifie facilement. (fr)
  • Dans le référentiel inertiel du centre d'inertie : les deux corps se rapprochent l'un de l'autre frontalement sur la même ligne droite et repartent l'un et l'autre à la même vitesse qu'avant le choc mais dans le sens opposé. (fr)
  • *Ainsi, pour être sûr que deux référentiels, en mouvement rectiligne uniforme l'un par rapport à l'autre, utilisent la même longueur unitaire, on peut considérer une longueur perpendiculaire à la vitesse relative : la longueur de référence sera ainsi matériellement commune aux deux référentiels . *Avec ce mécanisme, qui compte comme unité de temps la moitié de l'intervalle de temps mis par la lumière pour faire l'aller-retour le long de la longueur commune, on peut considérer que l'on a simplement une montre identique dans chaque référentiel. *Dans les dessins suivants, chaque référentiel voit pour lui le phénomène de gauche, et du premier on voit dans l'autre le phénomène de droite. :Dans le dessin de gauche, le temps mesuré est le temps propre : le temps mesuré entre deux évènements, . :Dans le dessin de droite, le temps mesuré est impropre : le temps mesuré entre deux évènements . centré *Dans le deuxième dessin, par le théorème de Pythagore on obtient d'où : . :Ainsi le temps impropre est plus grand que le temps propre , et celui-ci est le temps minimal mesurable entre deux évènements. *Mais il semble y avoir un paradoxe : comment peut-il se faire que le temps de paraisse ralenti vu depuis , et vice-versa ? :En fait ce n'est pas n'importe quel temps qui semble ralenti, c'est entre deux évènements. Pour savoir si le temps , séparant deux évènements situés en des endroits différents, semble ralenti ou pas vu d'un autre référentiel, il faut concevoir une autre expérience, et la réponse ne sera pas toujours positive. La propriété, vraie pour le temps propre, ne doit pas être abusivement généralisée. Cette expérience d'écoulement du temps sur une horloge donne des mesures différentes dans le référentiel propre de l'horloge et dans un autre référentiel inertiel. (fr)
  • La loi qui en découle est , où et sont des vecteurs constants déterminés par les conditions initiales du mouvement. (fr)
  • La mesure d'une longueur donne des résultats différents suivant le référentiel où elle est faite. Les transformations de Lorentz permettent de le montrer : :En supposant que les axes des référentiels et sont parallèles et que la vitesse relative est parallèle à l'axe des x, on a : :Donc, si les extrémités de l'objet sont simultanées dans , alors et dans le référentiel , sont les différentes longueurs de l'objet dans les trois dimensions. Alors et ainsi ce qui montre que la longueur mesurée dans est inférieure à celle mesurée dans . Ce n'est pas un paradoxe car du fait de la relativité de la simultanéité, la mesure faite dans ne semble pas correctement faite quand elle est observée depuis . (fr)
  • *Dans le référentiel : :La force est , où est le vecteur unitaire de la verticale au sol; l'équation de la dynamique est , et l'équation du mouvement est *Utilisation des transformations de Galilée pour obtenir la loi dans le référentiel : :Sachant que l'on a , on obtient : , puis, en utilisant l'égalité on a bien la même loi dans le référentiel : *Bien sûr, on peut aussi utiliser les expressions de et déduites des équations différentielles, et montrer que , ou plus directement déduire cette égalité du fait que : en effet, de on obtient , ce qui est la transformation de Galilée dans toute sa généralité, et la démonstration réciproque ne pose pas de problème. (fr)
  • Les coordonnées et le temps dans étant , et dans étant , on suppose que la vitesse relative entre les deux référentiels est dans la même direction que l'axe des . (fr)
  • ::En posant , les transformations de Lorentz sont : ::: En cinématique relativiste la loi de composition des vitesses est : :En écrivant pour la vitesse mesurée dans le référentiel , et pour la vitesse mesurée dans le référentiel , on a : : : (fr)
  • D'où : ; ; (fr)
  • Dans un référentiel inertiel, deux corps ponctuels libres, donc ayant une vitesse uniforme, se heurtent en un choc élastique . On suppose que la masse de chaque corps est conservée au cours du choc. (fr)
  • Mais les équations de Maxwell donnent où est la permittivité diélectrique du vide et la perméabilité magnétique du vide sont des constantes caractéristiques du vide, à priori, indépendantes du référentiel utilisé. Dès lors un choix s'impose : *Soit les équations de Maxwell ont été calculées implicitement dans un référentiel privilégié : celui où le milieu de propagation, l'éther, est immobile. Dans ce cas la lumière vérifie les propriétés des ondes vues ci-dessus. *Soit les équations de Maxwell sont valables dans tous les référentiels galiléens et la vitesse de la lumière y est la même dans tous et dans toutes les directions. Dans ce cas, d'importantes révisions s'imposent en ce qui concerne la mathématisation du principe de relativité. (fr)
  • Dans un référentiel inertiel quelconque : les deux corps, l'un et l'autre à vitesse constante, se heurtent au cours de leur mouvement, changent de direction et de vitesse. (fr)
  • En physique classique, le principe de relativité ne concerne que la mécanique, donc est exclue d'application à l'électromagnétisme et à la lumière . Mais les interactions entre particules chargées et ondes électromagnétiques obligent à étudier simultanément ce principe et l'électromagnétisme. La lumière, si elle est envisagée comme une onde se propageant dans un milieu appelé l'éther, doit avoir une fonction d'onde vérifiant les propriétés vues ci-dessus : sa vitesse n'est pas la même dans tous les référentiels galiléens, ni dans toutes les directions . (fr)
  • Dans le référentiel la force est schématisée par , où est la vitesse du référentiel par rapport au référentiel où l'air est immobile : en effet, les frottements dépendent de la vitesse du corps par rapport à l'air, et non pas de la vitesse du corps par rapport au référentiel . (fr)
  • De manière similaire, la mesure d'une longueur parallèle au mouvement relatif de deux référentiels inertiels donne des résultats différents suivant que la mesure est faite dans l'un ou l'autre des référentiels. À titre d'exemple expérimental, on peut citer des particules élémentaires ayant une durée de vie très courte quand elles sont immobiles , mais ayant une durée de vie 10 fois plus longue quand elles sont observées à des vitesses proches de celle de la lumière. (fr)
  • Dans un fluide compressible, immobile dans le référentiel galiléen , la fonction d'onde monochromatique est , avec où est la vitesse de propagation de l'onde. (fr)
  • Phénomènes observés suivant le référentiel choisi : (fr)
  • « Pour réfuter l'idée de ceux qui prennent l'Espace pour une substance, ou du moins pour quelque être absolu, j'ai plusieurs démonstrations, mais je ne veux me servir à présent que de celle dont on me fournit ici l'occasion. Je dis donc que si l'Espace était un être absolu, il arriverait quelque chose dont il serait impossible qu'il y eut une raison suffisante, ce qui est contre notre Axiome. Voici comment je le prouve. L'Espace est quelque chose d'absolument uniforme, et en l'absence des choses y placées, un point de l'Espace ne diffère absolument en rien d'un autre point de l'Espace. Or, il suit de cela, à supposer que l'espace soit quelque chose en lui-même indépendamment de l'ordre des corps entre eux, qu'il est impossible qu'il existe une raison pour laquelle Dieu, gardant les mêmes situations des corps entre eux, a placé ainsi les corps dans l'espace et non autrement; et pour laquelle tout n'a pas été mis à rebours par échange de la droite et de la gauche. Mais si l'Espace n'est autre chose que cet ordre ou rapport, et n'est rien du tout sans les corps, si ce n'est la possibilité d'en mettre; ces deux états, l'un tel qu'il est, l'autre supposé à rebours, ne diffèreraient aucunement entre eux. Leur différence ne se trouve que dans notre supposition chimérique : la réalité de l'espace en lui-même. Mais dans la réalité, l'un sera en tout point la même chose que l'autre, puisqu'ils sont absolument indiscernables. Et par conséquent il n'y a pas lieu de demander la raison de la préférence de l'un à l'autre. » (fr)
  • On constate donc que les phénomènes observés diffèrent d'un référentiel à l'autre, mais dans tous la loi vérifiée par les vitesses mesurées est la même. (fr)
  • Un changement de référentiel de vers imposant le changement et , pour i=1;2, laisse bien inchangée la loi énoncée ci-dessus. (fr)
  • Loi générale valable dans tout référentiel inertiel : d'après la conservation de la quantité de mouvement, la vitesse du centre d'inertie du système constitué des deux masses et est égale à et est constante et inchangée avant et après le choc, et les vitesses après le choc sont : pour la masse n°1 et pour la masse n°2 (fr)
  • Bien sûr dans le cas de masses non ponctuelles, et autres cas plus réalistes, cette loi n'est qu'une approximation. (fr)
  • Dans le référentiel d'un des corps avant le choc : le deuxième corps s'approche du premier et, après le choc, le premier corps est animé d'un mouvement alors que le second est ralenti ou repart dans l'autre sens. (fr)
  • La constance de la vitesse de la lumière dans le vide d'un référentiel à l'autre permet de définir la même unité de mesure du temps dans tous les référentiels, quand est bien défini une unité de mesure commune des longueurs. (fr)
  • Supposons qu'il y ait deux observateurs des évènements, chacun immobile dans son repère inertiel. Chacun connait parfaitement la distance qui le sépare de chaque point immobile dans le référentiel, donc quand il reçoit une information venant de l'un d'eux, il connait le temps nécessaire à la transmission de l'information et il peut ainsi déterminer exactement à quel moment s'est passé cet évènement. (fr)
  • Enfermez-vous avec un ami dans la plus grande cabine sous le pont d'un grand navire et prenez avec vous des mouches, des papillons et d'autres petites bêtes qui volent ; munissez-vous aussi d'un grand récipient rempli d'eau avec de petits poissons ; accrochez aussi un petit seau dont l'eau coule goutte à goutte dans un autre vase à petite ouverture placé en dessous. Quand le navire est immobile, observez soigneusement comme les petites bêtes qui volent vont à la même vitesse dans toutes les directions de la cabine, on voit les poissons nager indifféremment de tous les côtés, les gouttes qui tombent entrent toutes dans le vase placé dessous ; si vous lancez quelque chose à votre ami, vous n'avez pas besoin de jeter plus fort dans une direction que dans une autre lorsque les distances sont égales ; si vous sautez à pieds joints, comme on dit, vous franchirez des espaces égaux dans toutes les directions. Quand vous aurez soigneusement observé cela, bien qu'il ne fasse aucun doute que les choses doivent se passer ainsi quand le navire est immobile, faites aller le navire à la vitesse que vous voulez ; pourvu que le mouvement soit uniforme, sans balancement dans un sens ou l'autre, vous ne remarquerez pas le moindre changement dans tous les effets qu'on vient d'indiquer ; aucun ne vous permettra de vous rendre compte si le navire est en marche ou immobile : en sautant, vous franchirez sur le plancher les mêmes distances qu'auparavant, et ce n'est pas parce que le navire ira très vite que vous ferez de plus grands sauts vers la poupe que vers la proue ; pourtant, pendant le temps où vous êtes en l'air, le plancher au-dessous de vous court dans la direction opposée à votre saut ; si vous lancez quelque chose à votre ami, vous n'aurez pas besoin de plus de force pour qu'il le reçoive, qu'il se trouve du côté de la proue ou de la poupe, et pourtant, pendant que la gouttelette est en l'air, le navire avance de plusieurs palmes ; les poissons dans leur eau ne se fatigueront pas plus pour nager vers l'avant que vers l'arrière de leur récipient, c'est avec la même facilité qu'ils iront vers la nourriture que vous aurez disposée où vous voudrez au bord du récipient ; enfin, les papillons et les mouches continueront à voler indifféremment dans toutes les directions, jamais vous ne les verrez se réfugier vers la paroi du côté de la poupe comme s'ils étaient fatigués de suivre la course rapide du navire dont ils auront été longtemps séparés, puisqu'ils restent en l'air ; brûlez un grain d'encens, il se fera un peu de fumée que vous verrez monter vers le haut et y demeurer, tel un petit nuage, sans qu'elle aille d'un côté plutôt que d'un autre. (fr)
  • Si deux évènements distants se passent simultanément dans le référentiel d'un observateur, dans le référentiel de l'autre, ils ne seront pas simultanés. En effet, d'après les transformations de Lorentz : : :D'où, si alors il n'y a donc pas simultanéité dans l'autre référentiel. On peut dire que la simultanéité est relative au référentiel de l'observateur. (fr)
  • Cet invariant est , où et sont respectivement les écarts temporel et spatial entre deux évènements, mesurés dans un référentiel quelconque et est le temps propre séparant les deux évènements. :Dans le cas où les deux évènements peuvent être liés par un lien causal, on a où est le temps propre les séparant. On justifie facilement avec la formule liant le temps propre et le temps impropre, démontrée dans le paragraphe concernant la relativité du temps, que cette expression de a la même valeur quel que soit le référentiel où les mesures ont été faites : il suffit de changer de notation et d'écrire à la place de , puis à la place de et enfin de définir par , car c'est la distance qui sépare les deux évènements dans le référentiel inertiel non propre . Cet invariant défini ici est parfois défini par , c'est-à-dire avec les signes opposés à ceux présentés ici : la signature est ici , et on lui préfère parfois la signature , et dans ce cas . Ainsi, dans un référentiel, deux évènements sont éloignés d'une distance et séparés d'un temps : ces mesures sont différentes d'un référentiel à l'autre, mais pour tous les référentiels l'égalité est vérifiée. On montre par le calcul que cette métrique est bien invariante par l'application des transformées de Lorentz, et que les transformations affines laissant invariante la métrique forment le groupe de Poincaré, incluant les transformations de Lorentz. (fr)
  • En mécanique non relativiste, le temps et les longueurs sont des invariants par changement de référentiels inertiels ; ce n'est plus le cas en relativité restreinte. Toutefois, une « mesure », mêlant longueur spatiale et temps, est invariante par changement de référentiel : elle est nommée métrique, et elle donne à l'espace-temps une notion de distance entre deux évènements. (fr)
  • Pour déterminer la fonction d'onde dans le référentiel , on utilise la transformation de Galilée , et on obtient : . (fr)
  • Cette loi est invariante par la transformation de Galilée, comme on le vérifie facilement. (fr)
  • Dans le référentiel inertiel du centre d'inertie : les deux corps se rapprochent l'un de l'autre frontalement sur la même ligne droite et repartent l'un et l'autre à la même vitesse qu'avant le choc mais dans le sens opposé. (fr)
  • *Ainsi, pour être sûr que deux référentiels, en mouvement rectiligne uniforme l'un par rapport à l'autre, utilisent la même longueur unitaire, on peut considérer une longueur perpendiculaire à la vitesse relative : la longueur de référence sera ainsi matériellement commune aux deux référentiels . *Avec ce mécanisme, qui compte comme unité de temps la moitié de l'intervalle de temps mis par la lumière pour faire l'aller-retour le long de la longueur commune, on peut considérer que l'on a simplement une montre identique dans chaque référentiel. *Dans les dessins suivants, chaque référentiel voit pour lui le phénomène de gauche, et du premier on voit dans l'autre le phénomène de droite. :Dans le dessin de gauche, le temps mesuré est le temps propre : le temps mesuré entre deux évènements, . :Dans le dessin de droite, le temps mesuré est impropre : le temps mesuré entre deux évènements . centré *Dans le deuxième dessin, par le théorème de Pythagore on obtient d'où : . :Ainsi le temps impropre est plus grand que le temps propre , et celui-ci est le temps minimal mesurable entre deux évènements. *Mais il semble y avoir un paradoxe : comment peut-il se faire que le temps de paraisse ralenti vu depuis , et vice-versa ? :En fait ce n'est pas n'importe quel temps qui semble ralenti, c'est entre deux évènements. Pour savoir si le temps , séparant deux évènements situés en des endroits différents, semble ralenti ou pas vu d'un autre référentiel, il faut concevoir une autre expérience, et la réponse ne sera pas toujours positive. La propriété, vraie pour le temps propre, ne doit pas être abusivement généralisée. Cette expérience d'écoulement du temps sur une horloge donne des mesures différentes dans le référentiel propre de l'horloge et dans un autre référentiel inertiel. (fr)
  • La loi qui en découle est , où et sont des vecteurs constants déterminés par les conditions initiales du mouvement. (fr)
  • La mesure d'une longueur donne des résultats différents suivant le référentiel où elle est faite. Les transformations de Lorentz permettent de le montrer : :En supposant que les axes des référentiels et sont parallèles et que la vitesse relative est parallèle à l'axe des x, on a : :Donc, si les extrémités de l'objet sont simultanées dans , alors et dans le référentiel , sont les différentes longueurs de l'objet dans les trois dimensions. Alors et ainsi ce qui montre que la longueur mesurée dans est inférieure à celle mesurée dans . Ce n'est pas un paradoxe car du fait de la relativité de la simultanéité, la mesure faite dans ne semble pas correctement faite quand elle est observée depuis . (fr)
  • *Dans le référentiel : :La force est , où est le vecteur unitaire de la verticale au sol; l'équation de la dynamique est , et l'équation du mouvement est *Utilisation des transformations de Galilée pour obtenir la loi dans le référentiel : :Sachant que l'on a , on obtient : , puis, en utilisant l'égalité on a bien la même loi dans le référentiel : *Bien sûr, on peut aussi utiliser les expressions de et déduites des équations différentielles, et montrer que , ou plus directement déduire cette égalité du fait que : en effet, de on obtient , ce qui est la transformation de Galilée dans toute sa généralité, et la démonstration réciproque ne pose pas de problème. (fr)
  • Les coordonnées et le temps dans étant , et dans étant , on suppose que la vitesse relative entre les deux référentiels est dans la même direction que l'axe des . (fr)
  • ::En posant , les transformations de Lorentz sont : ::: En cinématique relativiste la loi de composition des vitesses est : :En écrivant pour la vitesse mesurée dans le référentiel , et pour la vitesse mesurée dans le référentiel , on a : : : (fr)
  • D'où : ; ; (fr)
  • Dans un référentiel inertiel, deux corps ponctuels libres, donc ayant une vitesse uniforme, se heurtent en un choc élastique . On suppose que la masse de chaque corps est conservée au cours du choc. (fr)
  • Mais les équations de Maxwell donnent où est la permittivité diélectrique du vide et la perméabilité magnétique du vide sont des constantes caractéristiques du vide, à priori, indépendantes du référentiel utilisé. Dès lors un choix s'impose : *Soit les équations de Maxwell ont été calculées implicitement dans un référentiel privilégié : celui où le milieu de propagation, l'éther, est immobile. Dans ce cas la lumière vérifie les propriétés des ondes vues ci-dessus. *Soit les équations de Maxwell sont valables dans tous les référentiels galiléens et la vitesse de la lumière y est la même dans tous et dans toutes les directions. Dans ce cas, d'importantes révisions s'imposent en ce qui concerne la mathématisation du principe de relativité. (fr)
  • Dans un référentiel inertiel quelconque : les deux corps, l'un et l'autre à vitesse constante, se heurtent au cours de leur mouvement, changent de direction et de vitesse. (fr)
  • En physique classique, le principe de relativité ne concerne que la mécanique, donc est exclue d'application à l'électromagnétisme et à la lumière . Mais les interactions entre particules chargées et ondes électromagnétiques obligent à étudier simultanément ce principe et l'électromagnétisme. La lumière, si elle est envisagée comme une onde se propageant dans un milieu appelé l'éther, doit avoir une fonction d'onde vérifiant les propriétés vues ci-dessus : sa vitesse n'est pas la même dans tous les référentiels galiléens, ni dans toutes les directions . (fr)
  • Dans le référentiel la force est schématisée par , où est la vitesse du référentiel par rapport au référentiel où l'air est immobile : en effet, les frottements dépendent de la vitesse du corps par rapport à l'air, et non pas de la vitesse du corps par rapport au référentiel . (fr)
  • De manière similaire, la mesure d'une longueur parallèle au mouvement relatif de deux référentiels inertiels donne des résultats différents suivant que la mesure est faite dans l'un ou l'autre des référentiels. À titre d'exemple expérimental, on peut citer des particules élémentaires ayant une durée de vie très courte quand elles sont immobiles , mais ayant une durée de vie 10 fois plus longue quand elles sont observées à des vitesses proches de celle de la lumière. (fr)
  • Dans un fluide compressible, immobile dans le référentiel galiléen , la fonction d'onde monochromatique est , avec où est la vitesse de propagation de l'onde. (fr)
  • Phénomènes observés suivant le référentiel choisi : (fr)
  • « Pour réfuter l'idée de ceux qui prennent l'Espace pour une substance, ou du moins pour quelque être absolu, j'ai plusieurs démonstrations, mais je ne veux me servir à présent que de celle dont on me fournit ici l'occasion. Je dis donc que si l'Espace était un être absolu, il arriverait quelque chose dont il serait impossible qu'il y eut une raison suffisante, ce qui est contre notre Axiome. Voici comment je le prouve. L'Espace est quelque chose d'absolument uniforme, et en l'absence des choses y placées, un point de l'Espace ne diffère absolument en rien d'un autre point de l'Espace. Or, il suit de cela, à supposer que l'espace soit quelque chose en lui-même indépendamment de l'ordre des corps entre eux, qu'il est impossible qu'il existe une raison pour laquelle Dieu, gardant les mêmes situations des corps entre eux, a placé ainsi les corps dans l'espace et non autrement; et pour laquelle tout n'a pas été mis à rebours par échange de la droite et de la gauche. Mais si l'Espace n'est autre chose que cet ordre ou rapport, et n'est rien du tout sans les corps, si ce n'est la possibilité d'en mettre; ces deux états, l'un tel qu'il est, l'autre supposé à rebours, ne diffèreraient aucunement entre eux. Leur différence ne se trouve que dans notre supposition chimérique : la réalité de l'espace en lui-même. Mais dans la réalité, l'un sera en tout point la même chose que l'autre, puisqu'ils sont absolument indiscernables. Et par conséquent il n'y a pas lieu de demander la raison de la préférence de l'un à l'autre. » (fr)
  • On constate donc que les phénomènes observés diffèrent d'un référentiel à l'autre, mais dans tous la loi vérifiée par les vitesses mesurées est la même. (fr)
  • Un changement de référentiel de vers imposant le changement et , pour i=1;2, laisse bien inchangée la loi énoncée ci-dessus. (fr)
  • Loi générale valable dans tout référentiel inertiel : d'après la conservation de la quantité de mouvement, la vitesse du centre d'inertie du système constitué des deux masses et est égale à et est constante et inchangée avant et après le choc, et les vitesses après le choc sont : pour la masse n°1 et pour la masse n°2 (fr)
  • Bien sûr dans le cas de masses non ponctuelles, et autres cas plus réalistes, cette loi n'est qu'une approximation. (fr)
  • Dans le référentiel d'un des corps avant le choc : le deuxième corps s'approche du premier et, après le choc, le premier corps est animé d'un mouvement alors que le second est ralenti ou repart dans l'autre sens. (fr)
  • La constance de la vitesse de la lumière dans le vide d'un référentiel à l'autre permet de définir la même unité de mesure du temps dans tous les référentiels, quand est bien défini une unité de mesure commune des longueurs. (fr)
  • Supposons qu'il y ait deux observateurs des évènements, chacun immobile dans son repère inertiel. Chacun connait parfaitement la distance qui le sépare de chaque point immobile dans le référentiel, donc quand il reçoit une information venant de l'un d'eux, il connait le temps nécessaire à la transmission de l'information et il peut ainsi déterminer exactement à quel moment s'est passé cet évènement. (fr)
  • Enfermez-vous avec un ami dans la plus grande cabine sous le pont d'un grand navire et prenez avec vous des mouches, des papillons et d'autres petites bêtes qui volent ; munissez-vous aussi d'un grand récipient rempli d'eau avec de petits poissons ; accrochez aussi un petit seau dont l'eau coule goutte à goutte dans un autre vase à petite ouverture placé en dessous. Quand le navire est immobile, observez soigneusement comme les petites bêtes qui volent vont à la même vitesse dans toutes les directions de la cabine, on voit les poissons nager indifféremment de tous les côtés, les gouttes qui tombent entrent toutes dans le vase placé dessous ; si vous lancez quelque chose à votre ami, vous n'avez pas besoin de jeter plus fort dans une direction que dans une autre lorsque les distances sont égales ; si vous sautez à pieds joints, comme on dit, vous franchirez des espaces égaux dans toutes les directions. Quand vous aurez soigneusement observé cela, bien qu'il ne fasse aucun doute que les choses doivent se passer ainsi quand le navire est immobile, faites aller le navire à la vitesse que vous voulez ; pourvu que le mouvement soit uniforme, sans balancement dans un sens ou l'autre, vous ne remarquerez pas le moindre changement dans tous les effets qu'on vient d'indiquer ; aucun ne vous permettra de vous rendre compte si le navire est en marche ou immobile : en sautant, vous franchirez sur le plancher les mêmes distances qu'auparavant, et ce n'est pas parce que le navire ira très vite que vous ferez de plus grands sauts vers la poupe que vers la proue ; pourtant, pendant le temps où vous êtes en l'air, le plancher au-dessous de vous court dans la direction opposée à votre saut ; si vous lancez quelque chose à votre ami, vous n'aurez pas besoin de plus de force pour qu'il le reçoive, qu'il se trouve du côté de la proue ou de la poupe, et pourtant, pendant que la gouttelette est en l'air, le navire avance de plusieurs palmes ; les poissons dans leur eau ne se fatigueront pas plus pour nager vers l'avant que vers l'arrière de leur récipient, c'est avec la même facilité qu'ils iront vers la nourriture que vous aurez disposée où vous voudrez au bord du récipient ; enfin, les papillons et les mouches continueront à voler indifféremment dans toutes les directions, jamais vous ne les verrez se réfugier vers la paroi du côté de la poupe comme s'ils étaient fatigués de suivre la course rapide du navire dont ils auront été longtemps séparés, puisqu'ils restent en l'air ; brûlez un grain d'encens, il se fera un peu de fumée que vous verrez monter vers le haut et y demeurer, tel un petit nuage, sans qu'elle aille d'un côté plutôt que d'un autre. (fr)
  • Si deux évènements distants se passent simultanément dans le référentiel d'un observateur, dans le référentiel de l'autre, ils ne seront pas simultanés. En effet, d'après les transformations de Lorentz : : :D'où, si alors il n'y a donc pas simultanéité dans l'autre référentiel. On peut dire que la simultanéité est relative au référentiel de l'observateur. (fr)
  • Cet invariant est , où et sont respectivement les écarts temporel et spatial entre deux évènements, mesurés dans un référentiel quelconque et est le temps propre séparant les deux évènements. :Dans le cas où les deux évènements peuvent être liés par un lien causal, on a où est le temps propre les séparant. On justifie facilement avec la formule liant le temps propre et le temps impropre, démontrée dans le paragraphe concernant la relativité du temps, que cette expression de a la même valeur quel que soit le référentiel où les mesures ont été faites : il suffit de changer de notation et d'écrire à la place de , puis à la place de et enfin de définir par , car c'est la distance qui sépare les deux évènements dans le référentiel inertiel non propre . Cet invariant défini ici est parfois défini par , c'est-à-dire avec les signes opposés à ceux présentés ici : la signature est ici , et on lui préfère parfois la signature , et dans ce cas . Ainsi, dans un référentiel, deux évènements sont éloignés d'une distance et séparés d'un temps : ces mesures sont différentes d'un référentiel à l'autre, mais pour tous les référentiels l'égalité est vérifiée. On montre par le calcul que cette métrique est bien invariante par l'application des transformées de Lorentz, et que les transformations affines laissant invariante la métrique forment le groupe de Poincaré, incluant les transformations de Lorentz. (fr)
  • En mécanique non relativiste, le temps et les longueurs sont des invariants par changement de référentiels inertiels ; ce n'est plus le cas en relativité restreinte. Toutefois, une « mesure », mêlant longueur spatiale et temps, est invariante par changement de référentiel : elle est nommée métrique, et elle donne à l'espace-temps une notion de distance entre deux évènements. (fr)
  • Pour déterminer la fonction d'onde dans le référentiel , on utilise la transformation de Galilée , et on obtient : . (fr)
prop-fr:titre
  • --02-25
  • Contre-exemple : la lumière (fr)
  • Exemple du choc élastique de deux corps ponctuels (fr)
  • L'invariant de la relativité restreinte (fr)
  • Exemple d'une onde monochromatique dans un fluide compressible (fr)
  • Relativité de la longueur (fr)
  • Relativité de la simultanéité (fr)
  • Relativité du temps et temps propre (fr)
  • Exemple d'un corps soumis aux seuls frottements de l'air (fr)
  • Exemple d'un corps, dans le vide, soumis à un champ de gravitation uniforme (fr)
  • Transformations de Lorentz et composition des vitesses (fr)
  • Extrait du « Dialogue sur les deux grands systèmes du Monde » (fr)
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
prop-fr:wikiversity
  • Département:Relativité (fr)
  • Département:Relativité (fr)
prop-fr:wikiversityTitre
  • Département:Relativité (fr)
  • Département:Relativité (fr)
dct:subject
rdf:type
rdfs:comment
  • Le principe de relativité affirme que les lois physiques s'expriment de manière identique dans tous les référentiels inertiels : les lois sont « invariantes par changement de référentiel inertiel ». * Ce qui implique que pour deux expériences préparées de manière identique dans deux référentiels inertiels, les mesures faites sur l'une et l'autre dans leur référentiel respectif sont identiques : si je laisse tomber une balle, je constate la même trajectoire, que je réalise l'expérience sur le quai d'une gare ou dans un train en mouvement rectiligne uniforme. * Cela ne signifie pas que les mesures au cours d'une expérience sont les mêmes pour les différents observateurs, chacun mesurant depuis son référentiel inertiel respectif, mais cela implique que les mesures faites par les différents (fr)
  • Le principe de relativité affirme que les lois physiques s'expriment de manière identique dans tous les référentiels inertiels : les lois sont « invariantes par changement de référentiel inertiel ». * Ce qui implique que pour deux expériences préparées de manière identique dans deux référentiels inertiels, les mesures faites sur l'une et l'autre dans leur référentiel respectif sont identiques : si je laisse tomber une balle, je constate la même trajectoire, que je réalise l'expérience sur le quai d'une gare ou dans un train en mouvement rectiligne uniforme. * Cela ne signifie pas que les mesures au cours d'une expérience sont les mêmes pour les différents observateurs, chacun mesurant depuis son référentiel inertiel respectif, mais cela implique que les mesures faites par les différents (fr)
rdfs:label
  • Principe de relativité (fr)
  • Principio di relatività (it)
  • Principle of relativity (en)
  • Relativitätsprinzip (als)
  • Принцип относительности (ru)
  • مبدأ النسبية (ar)
  • 相对性原理 (zh)
rdfs:seeAlso
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:wikiPageDisambiguates of
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of