L’obésité se définit comme un excès de masse graisseuse pour une stature donnée résultant d'un apport énergétique issu de l'alimentation largement supérieur aux besoins énergétiques de l'individu concerné. Elle est évaluée au moyen de l'indice de masse corporelle (IMC), à partir duquel l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a défini des seuils de surcharge pondérale, correspondant à un IMC compris entre 25 et 30 kg/m2, d'obésité, correspondant à un IMC entre 30 et 40, et d’obésité massive lorsque l'IMC dépasse 40. Statistiquement, un simple surpoids (surcharge pondérale) n'est pas source de maladies particulières, mais peut être un facteur d'aggravation d'une maladie, alors que l'obésité, en plus de son retentissement social et psychologique, est directement associée à des maladies, ref

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  • L’obésité se définit comme un excès de masse graisseuse pour une stature donnée résultant d'un apport énergétique issu de l'alimentation largement supérieur aux besoins énergétiques de l'individu concerné. Elle est évaluée au moyen de l'indice de masse corporelle (IMC), à partir duquel l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a défini des seuils de surcharge pondérale, correspondant à un IMC compris entre 25 et 30 kg/m2, d'obésité, correspondant à un IMC entre 30 et 40, et d’obésité massive lorsque l'IMC dépasse 40. Statistiquement, un simple surpoids (surcharge pondérale) n'est pas source de maladies particulières, mais peut être un facteur d'aggravation d'une maladie, alors que l'obésité, en plus de son retentissement social et psychologique, est directement associée à des maladies, reflétant notamment l'excès de risque de diabète de type 2 et de maladie cardiovasculaire. L'augmentation des cas d'obésité est directement liée à l'évolution des modes de vie alliant un plus grand apport énergétique du fait d'un changement des habitudes alimentaires et une forte baisse des dépenses énergétiques du fait de l'augmentation de la sédentarité (Utilisation des moyens de transport mécanisés, mécanisation du travail et forte augmentation du temps d'écran) et de la régulation thermique des bâtiments (généralisation du chauffage central et de la climatisation). Elle peut également être influencée par des facteurs génétiques, hormonaux ainsi que par des troubles du sommeil. En 1997, l'OMS a classé l'obésité comme maladie chronique, et a défini « le surpoids et l'obésité comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé ». Sa prévention est un problème de santé publique dans les pays développés. Cet état multifactoriel est considéré aujourd'hui par métaphore comme une pandémie, bien qu'il ne s'agisse pas d'une maladie infectieuse. (fr)
  • L’obésité se définit comme un excès de masse graisseuse pour une stature donnée résultant d'un apport énergétique issu de l'alimentation largement supérieur aux besoins énergétiques de l'individu concerné. Elle est évaluée au moyen de l'indice de masse corporelle (IMC), à partir duquel l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a défini des seuils de surcharge pondérale, correspondant à un IMC compris entre 25 et 30 kg/m2, d'obésité, correspondant à un IMC entre 30 et 40, et d’obésité massive lorsque l'IMC dépasse 40. Statistiquement, un simple surpoids (surcharge pondérale) n'est pas source de maladies particulières, mais peut être un facteur d'aggravation d'une maladie, alors que l'obésité, en plus de son retentissement social et psychologique, est directement associée à des maladies, reflétant notamment l'excès de risque de diabète de type 2 et de maladie cardiovasculaire. L'augmentation des cas d'obésité est directement liée à l'évolution des modes de vie alliant un plus grand apport énergétique du fait d'un changement des habitudes alimentaires et une forte baisse des dépenses énergétiques du fait de l'augmentation de la sédentarité (Utilisation des moyens de transport mécanisés, mécanisation du travail et forte augmentation du temps d'écran) et de la régulation thermique des bâtiments (généralisation du chauffage central et de la climatisation). Elle peut également être influencée par des facteurs génétiques, hormonaux ainsi que par des troubles du sommeil. En 1997, l'OMS a classé l'obésité comme maladie chronique, et a défini « le surpoids et l'obésité comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé ». Sa prévention est un problème de santé publique dans les pays développés. Cet état multifactoriel est considéré aujourd'hui par métaphore comme une pandémie, bien qu'il ne s'agisse pas d'une maladie infectieuse. (fr)
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  • Trois silhouettes décrivant l'écart entre la silhouette normale (à gauche), le surpoids (au milieu) et l'obésité (à droite). (fr)
  • Trois silhouettes décrivant l'écart entre la silhouette normale (à gauche), le surpoids (au milieu) et l'obésité (à droite). (fr)
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  • Trois silhouettes décrivant l'écart entre la silhouette normale , le surpoids et l'obésité . (fr)
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  • Lutter contre l'obésité, pas contre tous les gras Types de lipides et fonctions dans l'organisme * Stérols : ** Cholestérol : le cholestérol apporté par les aliments est généralement peu nocif. En revanche la production excessive par le foie, à partir des graisses consommées, augmente les risques cardiovasculaires. Dans les analyses du sang, il faut aussi distinguer le « bon cholestérol » et le « mauvais » , seul en cause dans les maladies cardiovasculaires. C'est le rapport entre les deux qu'il faut surveiller, plus que le total du cholestérol. ** Phytostérols : régulation du niveau de cholestérol ; propriétés anti-inflammatoires ; diminution des risques de cancer et d’hyperplasie de la prostate ; renforcement du système immunitaire ; augmentation du taux de DHEA. * Tocophérols : ** Alpha , beta, gamma, delta : huiles : antioxydants, baisse des risques cardiovasculaires et de cancers. * Phospholipides et sphingolipides : utiles au cerveau et membranes cellulaires. * Acides gras : ** saturés : augmentation des risques cardiovasculaires , aux doses consommées par la majorité, dans la plupart des pays développés. L'industrie agro-alimentaire préfère souvent des corps gras de substitution au beurre, mais ils sont encore pires par les insaturés trans qu'ils contiennent : ** « insaturés trans » : Augmentation très forte des risques CV: hausse du mauvais cholestérol mais aussi baisse du bon. ** « mono insaturés (cis) », dont les Ω9 : : Diminution des risques C.V. ** Poly-insaturés Oméga-3 : diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardiovasculaires et immunitaires. Les Ω3 nécessitent suffisamment de Ω6 pour pouvoir être assimilés, mais les doses de Ω3 consommées dans les pays développés sont trop faibles par rapport aux Ω6. ** Poly-insaturés Oméga-6 : diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardiovasculaires et immunitaires. Une obésité est ainsi constatée chez des nourrissons voire des fœtus, sans pouvoir incriminer grignotage ou absence d'exercice. L'alimentation, trop riche en Ω6, de la mère est en cause, voire la composition de laits en poudre, calquée sur celle du lait de mères consommant trop d'Ω6. . (fr)
  • adénovirus AD-36 (fr)
  • Lutter contre l'obésité, pas contre tous les gras Types de lipides et fonctions dans l'organisme * Stérols : ** Cholestérol : le cholestérol apporté par les aliments est généralement peu nocif. En revanche la production excessive par le foie, à partir des graisses consommées, augmente les risques cardiovasculaires. Dans les analyses du sang, il faut aussi distinguer le « bon cholestérol » et le « mauvais » , seul en cause dans les maladies cardiovasculaires. C'est le rapport entre les deux qu'il faut surveiller, plus que le total du cholestérol. ** Phytostérols : régulation du niveau de cholestérol ; propriétés anti-inflammatoires ; diminution des risques de cancer et d’hyperplasie de la prostate ; renforcement du système immunitaire ; augmentation du taux de DHEA. * Tocophérols : ** Alpha , beta, gamma, delta : huiles : antioxydants, baisse des risques cardiovasculaires et de cancers. * Phospholipides et sphingolipides : utiles au cerveau et membranes cellulaires. * Acides gras : ** saturés : augmentation des risques cardiovasculaires , aux doses consommées par la majorité, dans la plupart des pays développés. L'industrie agro-alimentaire préfère souvent des corps gras de substitution au beurre, mais ils sont encore pires par les insaturés trans qu'ils contiennent : ** « insaturés trans » : Augmentation très forte des risques CV: hausse du mauvais cholestérol mais aussi baisse du bon. ** « mono insaturés (cis) », dont les Ω9 : : Diminution des risques C.V. ** Poly-insaturés Oméga-3 : diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardiovasculaires et immunitaires. Les Ω3 nécessitent suffisamment de Ω6 pour pouvoir être assimilés, mais les doses de Ω3 consommées dans les pays développés sont trop faibles par rapport aux Ω6. ** Poly-insaturés Oméga-6 : diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardiovasculaires et immunitaires. Une obésité est ainsi constatée chez des nourrissons voire des fœtus, sans pouvoir incriminer grignotage ou absence d'exercice. L'alimentation, trop riche en Ω6, de la mère est en cause, voire la composition de laits en poudre, calquée sur celle du lait de mères consommant trop d'Ω6. . (fr)
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  • L’obésité se définit comme un excès de masse graisseuse pour une stature donnée résultant d'un apport énergétique issu de l'alimentation largement supérieur aux besoins énergétiques de l'individu concerné. Elle est évaluée au moyen de l'indice de masse corporelle (IMC), à partir duquel l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a défini des seuils de surcharge pondérale, correspondant à un IMC compris entre 25 et 30 kg/m2, d'obésité, correspondant à un IMC entre 30 et 40, et d’obésité massive lorsque l'IMC dépasse 40. Statistiquement, un simple surpoids (surcharge pondérale) n'est pas source de maladies particulières, mais peut être un facteur d'aggravation d'une maladie, alors que l'obésité, en plus de son retentissement social et psychologique, est directement associée à des maladies, ref (fr)
  • L’obésité se définit comme un excès de masse graisseuse pour une stature donnée résultant d'un apport énergétique issu de l'alimentation largement supérieur aux besoins énergétiques de l'individu concerné. Elle est évaluée au moyen de l'indice de masse corporelle (IMC), à partir duquel l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a défini des seuils de surcharge pondérale, correspondant à un IMC compris entre 25 et 30 kg/m2, d'obésité, correspondant à un IMC entre 30 et 40, et d’obésité massive lorsque l'IMC dépasse 40. Statistiquement, un simple surpoids (surcharge pondérale) n'est pas source de maladies particulières, mais peut être un facteur d'aggravation d'une maladie, alors que l'obésité, en plus de son retentissement social et psychologique, est directement associée à des maladies, ref (fr)
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  • Obésité (fr)
  • Adipositas (als)
  • Fetma (sv)
  • Obesidad (es)
  • Obesidad (war)
  • Obesidat (an)
  • Obesitat (ca)
  • Obesiteit (af)
  • Obesità (it)
  • Otyłość (pl)
  • Ожиріння (uk)
  • تخن (arz)
  • 肥満 (ja)
  • Obésité (fr)
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