L'hypotypose [i.pɔ.ti.poz] (du grec ancien ὑποτύπωσις/hupotúpôsis, « ébauche, modèle ») est une figure de style consistant en une description réaliste, animée et frappante de la scène dont on veut donner une représentation imagée et comme vécue à l'instant de son expression. Le discours de la nourrice, dans le Prologue de la Médée d'Euripide, le « songe d'Athalie » de Racine dans la pièce du même nom, le portrait de Clodius fait par Cicéron dans son Pro Milone, ou la description de l'alambic faite par Émile Zola dans son roman L’Assommoir sont des exemples d'hypotyposes.

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  • L'hypotypose [i.pɔ.ti.poz] (du grec ancien ὑποτύπωσις/hupotúpôsis, « ébauche, modèle ») est une figure de style consistant en une description réaliste, animée et frappante de la scène dont on veut donner une représentation imagée et comme vécue à l'instant de son expression. Le discours de la nourrice, dans le Prologue de la Médée d'Euripide, le « songe d'Athalie » de Racine dans la pièce du même nom, le portrait de Clodius fait par Cicéron dans son Pro Milone, ou la description de l'alambic faite par Émile Zola dans son roman L’Assommoir sont des exemples d'hypotyposes. Elle peut prendre la forme d'une énumération de détails concrets à tel point qu'on peut dire qu'elle franchit les conditions de forme propres à une figure de style. En effet, la figure peut aisément dépasser le cadre de la phrase pour se développer sur plusieurs phrases voire plusieurs pages. Pour l'orateur latin Quintilien, l'hypotypose est « l'image des choses, si bien représentée par la parole que l'auditeur croit plutôt la voir que l'entendre ».Elle permet la composition de vastes tableaux poétiques « donnant à voir » une scène, comme si les limites de la phrase n'existaient plus. Figure fondée sur l'image, elle est depuis les débuts de l'art rhétorique le procédé privilégié pour animer les descriptions et pour frapper l'imagination de l'interlocuteur. Elle possède plusieurs variantes, selon l'objet décrit. Elle est souvent confondue avec l'ekphrasis, qui est une description réaliste et précise d'un ouvrage d'art. (fr)
  • L'hypotypose [i.pɔ.ti.poz] (du grec ancien ὑποτύπωσις/hupotúpôsis, « ébauche, modèle ») est une figure de style consistant en une description réaliste, animée et frappante de la scène dont on veut donner une représentation imagée et comme vécue à l'instant de son expression. Le discours de la nourrice, dans le Prologue de la Médée d'Euripide, le « songe d'Athalie » de Racine dans la pièce du même nom, le portrait de Clodius fait par Cicéron dans son Pro Milone, ou la description de l'alambic faite par Émile Zola dans son roman L’Assommoir sont des exemples d'hypotyposes. Elle peut prendre la forme d'une énumération de détails concrets à tel point qu'on peut dire qu'elle franchit les conditions de forme propres à une figure de style. En effet, la figure peut aisément dépasser le cadre de la phrase pour se développer sur plusieurs phrases voire plusieurs pages. Pour l'orateur latin Quintilien, l'hypotypose est « l'image des choses, si bien représentée par la parole que l'auditeur croit plutôt la voir que l'entendre ».Elle permet la composition de vastes tableaux poétiques « donnant à voir » une scène, comme si les limites de la phrase n'existaient plus. Figure fondée sur l'image, elle est depuis les débuts de l'art rhétorique le procédé privilégié pour animer les descriptions et pour frapper l'imagination de l'interlocuteur. Elle possède plusieurs variantes, selon l'objet décrit. Elle est souvent confondue avec l'ekphrasis, qui est une description réaliste et précise d'un ouvrage d'art. (fr)
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prop-fr:synonymes
  • description animée d'une scène, tableau , portrait , prosopopée , topographie , ekphrasis (fr)
  • description animée d'une scène, tableau , portrait , prosopopée , topographie , ekphrasis (fr)
prop-fr:texte
  • L'enfant avait reçu deux balles dans la tête. Le logis était propre, humble, paisible, honnête ; On voyait un rameau bénit sur un portrait. Une vieille grand'mère était là qui pleurait. Nous le déshabillions en silence. Sa bouche, Pâle, s'ouvrait ; la mort noyait son œil farouche ; Ses bras pendants semblaient demander des appuis. Il avait dans sa poche une toupie en buis. On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies. Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ? Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend. L'aïeule regarda déshabiller l'enfant, Disant : — Comme il est blanc ! approchez donc la lampe. Dieu ! ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe ! (fr)
  • Je suis la pipe d'un auteur ; On voit, à contempler ma mine, D’Abyssinienne ou de Cafrine, Que mon maître est un grand fumeur. (fr)
  • Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur (fr)
  • Cette nuit je l'ai vue arriver en ces lieux, Triste, levant au ciel ses yeux mouillés de larmes, Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes. (fr)
  • Tout à coup, mais précédé d’abord par un mot en avant-garde… Des hymalayas surgissent brusquement… Tandis que je suis encore à regarder ces monts extraordinaires, voilà que… Des socs et à nouveau les grandes faux qui fauchent le néant de haut en bas… (fr)
  • Un jour je descendis dans les caves de Lille ; Je vis ce morne enfer. Des fantômes sont là sous terre dans des chambres, Blêmes, courbés, ployés ; le rachis tord leurs membres Dans son poignet de fer. Sous ces voûtes on souffre, et l'air semble un toxique ; L'aveugle en tâtonnant donne à boire au phtisique ; L'eau coule à longs ruisseaux ; Presque enfant à vingt ans, déjà vieillard à trente, Le vivant chaque jour sent la mort pénétrante S'infiltrer dans ses os. Jamais de feu ; la pluie inonde la lucarne ; L'œil en ces souterrains où le malheur s'acharne Sur vous, ô travailleurs, Près du rouet qui tourne et du fil qu'on dévide, Voit des larves errer dans la lueur livide Du soupirail en pleurs. Misère ! L'homme songe en regardant la femme. Le père, autour de lui sentant l'angoisse infâme Étreindre la vertu, Voit sa fille rentrer sinistre sous la porte, Et n'ose, l'œil fixé sur le pain qu'elle apporte, Lui dire : d'où viens-tu ? Là dort le désespoir sur son haillon sordide ; Là, l'avril de la vie, ailleurs tiède et splendide, Ressemble au sombre hiver ; La vierge, rose au jour, dans l'ombre est violette ; Là, rampent dans l'horreur la maigreur du squelette, La nudité du ver ; Là. frissonnent, plus bas que les égouts des rues, Familles de la vie et du jour disparues, Des groupes grelottants ; Là, quand j'entrai, farouche, aux méduses pareille, Une petite fille à figure de vieille Me dit : j'ai dix-huit ans ! Là, n'ayant pas de lit, la mère malheureuse Met ses petits enfants dans un trou qu'elle creuse, Tremblants comme l'oiseau ; Hélas ! ces innocents aux regards de colombe, Trouvent en arrivant sur la terre une tombe, En place d'un berceau ! Caves de Lille ! on meurt sous vos plafonds de pierre ! J'ai vu, vu de mes yeux pleurant sous ma paupière, Râler l'aïeul flétri, La fille aux yeux hagards de ses cheveux vêtue, Et l'enfant spectre au sein de la mère statue ! Ô Dante Alighieri ! (fr)
  • C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit, Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée. Ses malheurs n'avoient point abattu sa fierté, Même elle avoit encor cet éclat emprunté, Dont elle eut soin de peindre & d'orner son visage, Pour réparer des ans l'irréparable outrage. Tremble, m'a-t-elle dit, fille digne de moi, Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille! En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser, Et moi je lui tendois les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, & des membres affreux, Que des chiens dévorans se disputaient entr'eux (fr)
  • L'enfant avait reçu deux balles dans la tête. Le logis était propre, humble, paisible, honnête ; On voyait un rameau bénit sur un portrait. Une vieille grand'mère était là qui pleurait. Nous le déshabillions en silence. Sa bouche, Pâle, s'ouvrait ; la mort noyait son œil farouche ; Ses bras pendants semblaient demander des appuis. Il avait dans sa poche une toupie en buis. On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies. Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ? Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend. L'aïeule regarda déshabiller l'enfant, Disant : — Comme il est blanc ! approchez donc la lampe. Dieu ! ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe ! (fr)
  • Je suis la pipe d'un auteur ; On voit, à contempler ma mine, D’Abyssinienne ou de Cafrine, Que mon maître est un grand fumeur. (fr)
  • Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur (fr)
  • Cette nuit je l'ai vue arriver en ces lieux, Triste, levant au ciel ses yeux mouillés de larmes, Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes. (fr)
  • Tout à coup, mais précédé d’abord par un mot en avant-garde… Des hymalayas surgissent brusquement… Tandis que je suis encore à regarder ces monts extraordinaires, voilà que… Des socs et à nouveau les grandes faux qui fauchent le néant de haut en bas… (fr)
  • Un jour je descendis dans les caves de Lille ; Je vis ce morne enfer. Des fantômes sont là sous terre dans des chambres, Blêmes, courbés, ployés ; le rachis tord leurs membres Dans son poignet de fer. Sous ces voûtes on souffre, et l'air semble un toxique ; L'aveugle en tâtonnant donne à boire au phtisique ; L'eau coule à longs ruisseaux ; Presque enfant à vingt ans, déjà vieillard à trente, Le vivant chaque jour sent la mort pénétrante S'infiltrer dans ses os. Jamais de feu ; la pluie inonde la lucarne ; L'œil en ces souterrains où le malheur s'acharne Sur vous, ô travailleurs, Près du rouet qui tourne et du fil qu'on dévide, Voit des larves errer dans la lueur livide Du soupirail en pleurs. Misère ! L'homme songe en regardant la femme. Le père, autour de lui sentant l'angoisse infâme Étreindre la vertu, Voit sa fille rentrer sinistre sous la porte, Et n'ose, l'œil fixé sur le pain qu'elle apporte, Lui dire : d'où viens-tu ? Là dort le désespoir sur son haillon sordide ; Là, l'avril de la vie, ailleurs tiède et splendide, Ressemble au sombre hiver ; La vierge, rose au jour, dans l'ombre est violette ; Là, rampent dans l'horreur la maigreur du squelette, La nudité du ver ; Là. frissonnent, plus bas que les égouts des rues, Familles de la vie et du jour disparues, Des groupes grelottants ; Là, quand j'entrai, farouche, aux méduses pareille, Une petite fille à figure de vieille Me dit : j'ai dix-huit ans ! Là, n'ayant pas de lit, la mère malheureuse Met ses petits enfants dans un trou qu'elle creuse, Tremblants comme l'oiseau ; Hélas ! ces innocents aux regards de colombe, Trouvent en arrivant sur la terre une tombe, En place d'un berceau ! Caves de Lille ! on meurt sous vos plafonds de pierre ! J'ai vu, vu de mes yeux pleurant sous ma paupière, Râler l'aïeul flétri, La fille aux yeux hagards de ses cheveux vêtue, Et l'enfant spectre au sein de la mère statue ! Ô Dante Alighieri ! (fr)
  • C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit, Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée. Ses malheurs n'avoient point abattu sa fierté, Même elle avoit encor cet éclat emprunté, Dont elle eut soin de peindre & d'orner son visage, Pour réparer des ans l'irréparable outrage. Tremble, m'a-t-elle dit, fille digne de moi, Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille! En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser, Et moi je lui tendois les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, & des membres affreux, Que des chiens dévorans se disputaient entr'eux (fr)
prop-fr:titre
  • Dictionnaire de poétique et de rhétorique (fr)
  • Introduction à la rhétorique (fr)
  • Éléments de rhétorique et d'argumentation (fr)
  • Dictionnaire de rhétorique et de poétique (fr)
  • Les Figures de style et autres procédés stylistiques (fr)
  • Histoire de la Rhétorique des Grecs à nos jours (fr)
  • Institutions oratoires (fr)
  • La Rhétorique ou l'art de parler (fr)
  • L’Effet de réel (fr)
  • Des tropes ou Des différents sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue (fr)
  • Dictionnaire de poétique et de rhétorique (fr)
  • Introduction à la rhétorique (fr)
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  • Les Figures de style et autres procédés stylistiques (fr)
  • Histoire de la Rhétorique des Grecs à nos jours (fr)
  • Institutions oratoires (fr)
  • La Rhétorique ou l'art de parler (fr)
  • L’Effet de réel (fr)
  • Des tropes ou Des différents sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue (fr)
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  • I (fr)
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  • Jean Cousin (fr)
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  • L'hypotypose [i.pɔ.ti.poz] (du grec ancien ὑποτύπωσις/hupotúpôsis, « ébauche, modèle ») est une figure de style consistant en une description réaliste, animée et frappante de la scène dont on veut donner une représentation imagée et comme vécue à l'instant de son expression. Le discours de la nourrice, dans le Prologue de la Médée d'Euripide, le « songe d'Athalie » de Racine dans la pièce du même nom, le portrait de Clodius fait par Cicéron dans son Pro Milone, ou la description de l'alambic faite par Émile Zola dans son roman L’Assommoir sont des exemples d'hypotyposes. (fr)
  • L'hypotypose [i.pɔ.ti.poz] (du grec ancien ὑποτύπωσις/hupotúpôsis, « ébauche, modèle ») est une figure de style consistant en une description réaliste, animée et frappante de la scène dont on veut donner une représentation imagée et comme vécue à l'instant de son expression. Le discours de la nourrice, dans le Prologue de la Médée d'Euripide, le « songe d'Athalie » de Racine dans la pièce du même nom, le portrait de Clodius fait par Cicéron dans son Pro Milone, ou la description de l'alambic faite par Émile Zola dans son roman L’Assommoir sont des exemples d'hypotyposes. (fr)
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