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- L'humanisme, terme créé à la fin du XVIIIe siècle et popularisé au début du XIXe siècle, a d'abord et pendant longtemps désigné exclusivement un mouvement culturel, philosophique et artistique prenant naissance au XIVe siècle dans l'Italie de la Renaissance, puis se développant dans le reste de l’Europe. Moment de transition du Moyen Âge aux temps modernes, ce mouvement est en partie porté par l'esprit de laïcité qui resurgit alors, point de départ d’une crise de confiance profonde qui affecte l'Église catholique. Le terme humaniste existe dès le XVIe siècle pour désigner « celui qui cultive les humanités ». Les penseurs humanistes de la Renaissance, en renouvelant considérablement l'approche de la civilisation antique européenne à la suite d'une approche médiévale notamment marquée par l'aristotélisme scolastique, n'abjurent pas pour autant leur foi chrétienne : ils cherchent plutôt à produire la synthèse du double héritage gréco-romain et chrétien, en insistant non plus sur l'observation du monde compris comme création divine, mais sur le rôle actif des capacités intellectuelles humaines dans l'élaboration de la réalité de toute chose. L'« humanisme des Lumières », au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, se défait de toute conception de volonté divine, l'individu s'appuyant sur sa raison pour se déterminer lui-même. Au début du XXIe siècle, un certain nombre de penseurs s'accordent à considérer que l'idée d'humanisme renvoie à tout un ensemble de valeurs, qu'elles soient religieuses ou laïques, communes à l’ensemble de la civilisation occidentale depuis le VIIIe siècle av. J.-C. et toutes relatives à la place conférée aux facultés rationnelles des humains. Citons entre autres : le sociologue Shmuel Trigano, en 2000, l'historien Bernard Quilliet en 2002 et le philosophe Abdennour Bidar en 2014. Selon ce dernier, par delà la multiplicité de ses formulations, le concept d’humanisme est consubstantiel à l'Occident, et « tous les penseurs ont semblé s’accorder sur une même conviction : celle que l’homme a raison de s’interroger d’abord sur l’homme ». Non seulement la référence au thème de l'humanisme persiste à la « crise du sujet » philosophique de la fin du XIXe siècle et aux carnages des deux Guerres mondiales mais elle est alors encore plus vive que par le passé. Le phénomène s'accentue encore au XXIe siècle, comme en témoigne l' dédiée à ce thème depuis l'an 2000. Le mot est extrêmement usité dans les champs politique et médiatique sans être questionné, au point de servir de terme fourre-tout comme le mot « progrès », qui lui est très fréquemment associé. Toutefois, moins d'intellectuels s'en réclament même si certains estiment que la philosophie des Lumières doit continuer de servir de référence. À l'inverse, le concept d’humanisme fait l’objet de critiques toujours plus nourries, visant non pas tant à le dénigrer qu'à questionner son succès même, à l'aune des enjeux sociétaux contemporains, notamment la poussée exponentielle des nouvelles technologies. C'est dans ce cadre que surgissent deux concepts critiques : le post-humanisme et le transhumanisme. (fr)
- L'humanisme, terme créé à la fin du XVIIIe siècle et popularisé au début du XIXe siècle, a d'abord et pendant longtemps désigné exclusivement un mouvement culturel, philosophique et artistique prenant naissance au XIVe siècle dans l'Italie de la Renaissance, puis se développant dans le reste de l’Europe. Moment de transition du Moyen Âge aux temps modernes, ce mouvement est en partie porté par l'esprit de laïcité qui resurgit alors, point de départ d’une crise de confiance profonde qui affecte l'Église catholique. Le terme humaniste existe dès le XVIe siècle pour désigner « celui qui cultive les humanités ». Les penseurs humanistes de la Renaissance, en renouvelant considérablement l'approche de la civilisation antique européenne à la suite d'une approche médiévale notamment marquée par l'aristotélisme scolastique, n'abjurent pas pour autant leur foi chrétienne : ils cherchent plutôt à produire la synthèse du double héritage gréco-romain et chrétien, en insistant non plus sur l'observation du monde compris comme création divine, mais sur le rôle actif des capacités intellectuelles humaines dans l'élaboration de la réalité de toute chose. L'« humanisme des Lumières », au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, se défait de toute conception de volonté divine, l'individu s'appuyant sur sa raison pour se déterminer lui-même. Au début du XXIe siècle, un certain nombre de penseurs s'accordent à considérer que l'idée d'humanisme renvoie à tout un ensemble de valeurs, qu'elles soient religieuses ou laïques, communes à l’ensemble de la civilisation occidentale depuis le VIIIe siècle av. J.-C. et toutes relatives à la place conférée aux facultés rationnelles des humains. Citons entre autres : le sociologue Shmuel Trigano, en 2000, l'historien Bernard Quilliet en 2002 et le philosophe Abdennour Bidar en 2014. Selon ce dernier, par delà la multiplicité de ses formulations, le concept d’humanisme est consubstantiel à l'Occident, et « tous les penseurs ont semblé s’accorder sur une même conviction : celle que l’homme a raison de s’interroger d’abord sur l’homme ». Non seulement la référence au thème de l'humanisme persiste à la « crise du sujet » philosophique de la fin du XIXe siècle et aux carnages des deux Guerres mondiales mais elle est alors encore plus vive que par le passé. Le phénomène s'accentue encore au XXIe siècle, comme en témoigne l' dédiée à ce thème depuis l'an 2000. Le mot est extrêmement usité dans les champs politique et médiatique sans être questionné, au point de servir de terme fourre-tout comme le mot « progrès », qui lui est très fréquemment associé. Toutefois, moins d'intellectuels s'en réclament même si certains estiment que la philosophie des Lumières doit continuer de servir de référence. À l'inverse, le concept d’humanisme fait l’objet de critiques toujours plus nourries, visant non pas tant à le dénigrer qu'à questionner son succès même, à l'aune des enjeux sociétaux contemporains, notamment la poussée exponentielle des nouvelles technologies. C'est dans ce cadre que surgissent deux concepts critiques : le post-humanisme et le transhumanisme. (fr)
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prop-fr:titre
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- Histoire de l'humanisme en Occident (fr)
- Le principe d'humanité (fr)
- Questions à l'humanisme (fr)
- Pour un nouvel humanisme : Essai sur la philosophie de Jean-Paul II (fr)
- Garaudy et Althusser : Le débat sur l'humanisme dans le Parti communiste français et son enjeu (fr)
- Culture scientifique et humanisme (fr)
- Demain les posthumains (fr)
- Homo Artificialis (fr)
- Humanisme et classes sociales (fr)
- Humanisme et démocratie (fr)
- Humanismes, Antihumanismes (fr)
- L'Humanisme de Michel Foucault (fr)
- L'humanisme (fr)
- L'humanisme ou la grande espérance (fr)
- L'humanisme éthique et ses fondements historiques (fr)
- L'humanisme, une religion ? (fr)
- L'individualisme est un humanisme (fr)
- La personne, l'humanisme, le droit (fr)
- La psychanalyse est un humanisme (fr)
- La tradition humaniste, – apr. J.-C. (fr)
- Le christianisme n'est pas un humanisme (fr)
- Le deuxième humanisme (fr)
- Le nihilisme est-il un humanisme ? (fr)
- Le néoconservatisme est un humanisme (fr)
- Le transhumanisme est-il un humanisme ? (fr)
- Manifeste pour la Terre et l'humanisme (fr)
- Peut-on encore croire dans le progrès ? (fr)
- Pour un nouvel humanisme (fr)
- Qu'est-ce que l'humain ? (fr)
- Qu'est-ce que l'humanisme ? (fr)
- Quel humanisme pour le 21e siècle ? (fr)
- Un humanisme de la diversité (fr)
- Pour un humanisme numérique : l'amitié, l'oubli, les réseaux, l'intelligence (fr)
- Histoire de l'humanisme en Occident (fr)
- Le principe d'humanité (fr)
- Questions à l'humanisme (fr)
- Pour un nouvel humanisme : Essai sur la philosophie de Jean-Paul II (fr)
- Garaudy et Althusser : Le débat sur l'humanisme dans le Parti communiste français et son enjeu (fr)
- Culture scientifique et humanisme (fr)
- Demain les posthumains (fr)
- Homo Artificialis (fr)
- Humanisme et classes sociales (fr)
- Humanisme et démocratie (fr)
- Humanismes, Antihumanismes (fr)
- L'Humanisme de Michel Foucault (fr)
- L'humanisme (fr)
- L'humanisme ou la grande espérance (fr)
- L'humanisme éthique et ses fondements historiques (fr)
- L'humanisme, une religion ? (fr)
- L'individualisme est un humanisme (fr)
- La personne, l'humanisme, le droit (fr)
- La psychanalyse est un humanisme (fr)
- La tradition humaniste, – apr. J.-C. (fr)
- Le christianisme n'est pas un humanisme (fr)
- Le deuxième humanisme (fr)
- Le nihilisme est-il un humanisme ? (fr)
- Le néoconservatisme est un humanisme (fr)
- Le transhumanisme est-il un humanisme ? (fr)
- Manifeste pour la Terre et l'humanisme (fr)
- Peut-on encore croire dans le progrès ? (fr)
- Pour un nouvel humanisme (fr)
- Qu'est-ce que l'humain ? (fr)
- Qu'est-ce que l'humanisme ? (fr)
- Quel humanisme pour le 21e siècle ? (fr)
- Un humanisme de la diversité (fr)
- Pour un humanisme numérique : l'amitié, l'oubli, les réseaux, l'intelligence (fr)
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- L'humanisme, terme créé à la fin du XVIIIe siècle et popularisé au début du XIXe siècle, a d'abord et pendant longtemps désigné exclusivement un mouvement culturel, philosophique et artistique prenant naissance au XIVe siècle dans l'Italie de la Renaissance, puis se développant dans le reste de l’Europe. Moment de transition du Moyen Âge aux temps modernes, ce mouvement est en partie porté par l'esprit de laïcité qui resurgit alors, point de départ d’une crise de confiance profonde qui affecte l'Église catholique. Le terme humaniste existe dès le XVIe siècle pour désigner « celui qui cultive les humanités ». (fr)
- L'humanisme, terme créé à la fin du XVIIIe siècle et popularisé au début du XIXe siècle, a d'abord et pendant longtemps désigné exclusivement un mouvement culturel, philosophique et artistique prenant naissance au XIVe siècle dans l'Italie de la Renaissance, puis se développant dans le reste de l’Europe. Moment de transition du Moyen Âge aux temps modernes, ce mouvement est en partie porté par l'esprit de laïcité qui resurgit alors, point de départ d’une crise de confiance profonde qui affecte l'Église catholique. Le terme humaniste existe dès le XVIe siècle pour désigner « celui qui cultive les humanités ». (fr)
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