Jean Jules Henri Mordacq (1868-1943) est un officier général, commandant de corps d’armée français à la fin de sa carrière. Jeune officier de Zouaves en Afrique puis officier de Légion en Indochine, il s'illustre au cours de la Première Guerre mondiale en tant que colonel, chef de corps du 159e régiment d'Infanterie, puis commandant de la 88e brigade alpine, de la 90e brigade d'Afrique et enfin de la 24e division d'Infanterie.

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  • Jean Jules Henri Mordacq (1868-1943) est un officier général, commandant de corps d’armée français à la fin de sa carrière. Jeune officier de Zouaves en Afrique puis officier de Légion en Indochine, il s'illustre au cours de la Première Guerre mondiale en tant que colonel, chef de corps du 159e régiment d'Infanterie, puis commandant de la 88e brigade alpine, de la 90e brigade d'Afrique et enfin de la 24e division d'Infanterie. Le président du Conseil et ministre de la Guerre Georges Clemenceau le nomme chef de son cabinet militaire le jour de son arrivée au pouvoir fin 1917. Il occupe ces fonctions de novembre 1917 à janvier 1920. Le Dictionnaire Clemenceau (2018) indique : « Il n'est pas excessif d'affirmer que la victoire fut possible parce que, dans l'ombre de Clemenceau, inlassable, anticipant tout, parant à tout, "toujours donnant en plein collier, railleur et défiant" (dixit Clemenceau) se trouvait un Mordacq, oublié des généraux vainqueurs. » Avant de quitter l'armée pour se consacrer à la vie politique et citoyenne, il commande le 30e corps d'armée en occupation à Wiesbaden (Rhénanie) où il est acteur et observateur d'importants enjeux locaux et nationaux. Après l'armée, il se fait notamment le défenseur de la politique menée par le Tigre, le promoteur des réformes militaires, mais aussi l'avocat de la fermeté gouvernementale vis-à-vis de l'Allemagne. Il est considéré comme l'un des « théoriciens économistes» de l'École Métropolitaine au côté du lieutenant-colonel Serrigny, et préconise une analyse politique, géo-économique et industrielle des nouveaux conflits à venir. Visionnaire, il anticipe avant le début de la Grande Guerre sa longue durée , l'incapacité des plans offensifs français, les carences techniques et logistiques ou encore les lacunes en instruction tactique et stratégique des officiers ainsi que le risque d'une nouvelle guerre si les clauses du Traité de Versailles devaient ne pas être respectées. Champion d'escrime militaire de France en 1906, et vice-champion international en 1907, il est le fondateur de la Société Militaire d'Escrime Pratique en 1904 qui vise à soutenir cette discipline au sein des armées. Il est à l'initiative des premières unités cyclistes de l'armée française, est l'un des artisans de la refonte de la Légion étrangère, et participe à la création du Centre des Hautes Études Militaires. Il meurt violemment en 1943 dans des circonstances troubles, laissant croire à l'hypothèse d'un assassinat politique. Le général Mordacq a écrit plus d’une trentaine de livres, rendant compte de son action et de ses observations au service de la Nation. (fr)
  • Jean Jules Henri Mordacq (1868-1943) est un officier général, commandant de corps d’armée français à la fin de sa carrière. Jeune officier de Zouaves en Afrique puis officier de Légion en Indochine, il s'illustre au cours de la Première Guerre mondiale en tant que colonel, chef de corps du 159e régiment d'Infanterie, puis commandant de la 88e brigade alpine, de la 90e brigade d'Afrique et enfin de la 24e division d'Infanterie. Le président du Conseil et ministre de la Guerre Georges Clemenceau le nomme chef de son cabinet militaire le jour de son arrivée au pouvoir fin 1917. Il occupe ces fonctions de novembre 1917 à janvier 1920. Le Dictionnaire Clemenceau (2018) indique : « Il n'est pas excessif d'affirmer que la victoire fut possible parce que, dans l'ombre de Clemenceau, inlassable, anticipant tout, parant à tout, "toujours donnant en plein collier, railleur et défiant" (dixit Clemenceau) se trouvait un Mordacq, oublié des généraux vainqueurs. » Avant de quitter l'armée pour se consacrer à la vie politique et citoyenne, il commande le 30e corps d'armée en occupation à Wiesbaden (Rhénanie) où il est acteur et observateur d'importants enjeux locaux et nationaux. Après l'armée, il se fait notamment le défenseur de la politique menée par le Tigre, le promoteur des réformes militaires, mais aussi l'avocat de la fermeté gouvernementale vis-à-vis de l'Allemagne. Il est considéré comme l'un des « théoriciens économistes» de l'École Métropolitaine au côté du lieutenant-colonel Serrigny, et préconise une analyse politique, géo-économique et industrielle des nouveaux conflits à venir. Visionnaire, il anticipe avant le début de la Grande Guerre sa longue durée , l'incapacité des plans offensifs français, les carences techniques et logistiques ou encore les lacunes en instruction tactique et stratégique des officiers ainsi que le risque d'une nouvelle guerre si les clauses du Traité de Versailles devaient ne pas être respectées. Champion d'escrime militaire de France en 1906, et vice-champion international en 1907, il est le fondateur de la Société Militaire d'Escrime Pratique en 1904 qui vise à soutenir cette discipline au sein des armées. Il est à l'initiative des premières unités cyclistes de l'armée française, est l'un des artisans de la refonte de la Légion étrangère, et participe à la création du Centre des Hautes Études Militaires. Il meurt violemment en 1943 dans des circonstances troubles, laissant croire à l'hypothèse d'un assassinat politique. Le général Mordacq a écrit plus d’une trentaine de livres, rendant compte de son action et de ses observations au service de la Nation. (fr)
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  • Bataille de Verdun
  • Bataille de la Somme
  • Bataille d'Arras
  • Bataille d'Ypres
  • Bataille de la Chipotte
  • Bataille de la Haute Meurthe
  • Bataille des monts de Champagne
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  • Le général de division Henri Mordacq, peint par J.-F. Bouchon début 1919. Ses décorations, de gauche à droite : cravate de la Légion d'honneur, croix de guerre (5 palmes), médaille commémorative du Tonkin, médaille coloniale avec agrafe « Tonkin ».
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  • Officier d'état-major au CA et au Ministère de la Guerre (fr)
  • Chef du cabinet militaire du président du Conseil - ministre de la Guerre (fr)
  • Chef d'état-major à la DI et au GDIR (fr)
  • Professeur à l'École supérieure de Guerre (fr)
  • Commandant en second de l'École militaire de Saint-Cyr (fr)
  • Officier d'état-major au CA et au Ministère de la Guerre (fr)
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  • Croix de Guerre 14-18 (fr)
  • Grand-officier de la Légion d'honneur (fr)
  • Croix de Guerre 14-18 (fr)
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  • Le général de division Henri Mordacq, peint par J.-F. Bouchon début 1919. Ses décorations, de gauche à droite : cravate de la Légion d'honneur, croix de guerre , médaille commémorative du Tonkin, médaille coloniale avec agrafe « Tonkin ». (fr)
  • Le général de division Henri Mordacq, peint par J.-F. Bouchon début 1919. Ses décorations, de gauche à droite : cravate de la Légion d'honneur, croix de guerre , médaille commémorative du Tonkin, médaille coloniale avec agrafe « Tonkin ». (fr)
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  • Jean Jules Henri Mordacq (1868-1943) est un officier général, commandant de corps d’armée français à la fin de sa carrière. Jeune officier de Zouaves en Afrique puis officier de Légion en Indochine, il s'illustre au cours de la Première Guerre mondiale en tant que colonel, chef de corps du 159e régiment d'Infanterie, puis commandant de la 88e brigade alpine, de la 90e brigade d'Afrique et enfin de la 24e division d'Infanterie. (fr)
  • Jean Jules Henri Mordacq (1868-1943) est un officier général, commandant de corps d’armée français à la fin de sa carrière. Jeune officier de Zouaves en Afrique puis officier de Légion en Indochine, il s'illustre au cours de la Première Guerre mondiale en tant que colonel, chef de corps du 159e régiment d'Infanterie, puis commandant de la 88e brigade alpine, de la 90e brigade d'Afrique et enfin de la 24e division d'Infanterie. (fr)
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