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- Joseph Joffre, né le 12 janvier 1852 à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) et mort le 3 janvier 1931 à Paris, est un militaire français. Il s'illustre notamment comme généralissime et maréchal de France durant la Première Guerre mondiale. Après un début de carrière marqué par les expéditions coloniales (Tonkin, Soudan français et Madagascar), il est nommé en 1911 chef d'État-Major général de l'Armée, notamment parce qu'il est un spécialiste de la logistique ferroviaire. En 1914, en tant que commandant en chef des armées, il met en œuvre le plan de mobilisation et de concentration (le plan XVII), puis fait appliquer le principe de l'« offensive à outrance », alors enseigné à l'École de guerre, qui se révèle extrêmement coûteux en vies humaines, notamment lors de la bataille des Frontières. Il est ensuite l'artisan de la victoire alliée lors de la bataille de la Marne. Confronté à l'impasse de la guerre de position sur le front Ouest, ses offensives de l'hiver 1914-1915 (en Champagne), du printemps 1915 (en Artois), de l'automne 1915 (de nouveau en Artois et en Champagne) et de l'été 1916 (sur la Somme) échouent. Fin 1916, il est élevé à la dignité de maréchal de France et remplacé par le général Nivelle. En avril 1917, il conduit avec Viviani la délégation française envoyée aux États-Unis et convainc le président Wilson de hâter la formation et l'envoi de l'armée américaine sur le front. En 1918, il est élu à l'Académie française. (fr)
- Joseph Joffre, né le 12 janvier 1852 à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) et mort le 3 janvier 1931 à Paris, est un militaire français. Il s'illustre notamment comme généralissime et maréchal de France durant la Première Guerre mondiale. Après un début de carrière marqué par les expéditions coloniales (Tonkin, Soudan français et Madagascar), il est nommé en 1911 chef d'État-Major général de l'Armée, notamment parce qu'il est un spécialiste de la logistique ferroviaire. En 1914, en tant que commandant en chef des armées, il met en œuvre le plan de mobilisation et de concentration (le plan XVII), puis fait appliquer le principe de l'« offensive à outrance », alors enseigné à l'École de guerre, qui se révèle extrêmement coûteux en vies humaines, notamment lors de la bataille des Frontières. Il est ensuite l'artisan de la victoire alliée lors de la bataille de la Marne. Confronté à l'impasse de la guerre de position sur le front Ouest, ses offensives de l'hiver 1914-1915 (en Champagne), du printemps 1915 (en Artois), de l'automne 1915 (de nouveau en Artois et en Champagne) et de l'été 1916 (sur la Somme) échouent. Fin 1916, il est élevé à la dignité de maréchal de France et remplacé par le général Nivelle. En avril 1917, il conduit avec Viviani la délégation française envoyée aux États-Unis et convainc le président Wilson de hâter la formation et l'envoi de l'armée américaine sur le front. En 1918, il est élu à l'Académie française. (fr)
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prop-fr:titre
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- 14 (xsd:integer)
- 1914 (xsd:integer)
- La Grande Guerre (fr)
- Joffre (fr)
- Mémoires du Maréchal Joffre (fr)
- Frères de tranchées (fr)
- Présentation de la bataille de Verdun (fr)
- La Guerre censurée, Une histoire des combattants européens de 14-18 (fr)
- Avec le Maréchal Joffre en Extrême-Orient (fr)
- Charleroi et la Marne (fr)
- Joffre et son destin (fr)
- Joseph Joffre , le vainqueur de la Marne (fr)
- Journal de marche de Joffre (fr)
- La Chair et l'acier (fr)
- Les esclaves du commandant Quiquandon (fr)
- Trois Maréchaux, Joffre, Gallieni et Foch (fr)
- Penser la Grande Guerre, un essai d'historiographie (fr)
- Joffre : de la préparation de la guerre à la disgrâce, 1911-1916 (fr)
- Joffre et Lanrezac – Étude critique des témoignages sur le rôle de la (fr)
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