On désigne par eaux internationales ou par haute mer, ce dernier terme étant le seul employé en droit de la mer, les zones maritimes qui ne sont sous l'autorité d'aucun État (par opposition aux « eaux sous juridiction d'un État côtier »). Plus précisément il s'agit de toutes les parties de la mer qui sont « ni dans les eaux sous juridiction d’un État (ZEE, ZPE, ZPP...), ni au sein de la mer territoriale d'un État ou bien dans les eaux archipélagiques d'un État archipel », selon l’article 86 de la convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM).

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  • On désigne par eaux internationales ou par haute mer, ce dernier terme étant le seul employé en droit de la mer, les zones maritimes qui ne sont sous l'autorité d'aucun État (par opposition aux « eaux sous juridiction d'un État côtier »). Plus précisément il s'agit de toutes les parties de la mer qui sont « ni dans les eaux sous juridiction d’un État (ZEE, ZPE, ZPP...), ni au sein de la mer territoriale d'un État ou bien dans les eaux archipélagiques d'un État archipel », selon l’article 86 de la convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM). La haute mer est généralement considérée comme un « bien public mondial » couvrant un peu plus de la moitié de la surface planétaire et 64 % des océans . Elle est ouverte à tous les États, qu'ils soient côtiers ou sans façade littorale (article 87 CNUDM) . Le transport d'esclaves, la piraterie, le trafic illicite de stupéfiants et les émissions non autorisées y sont prohibés (articles 99, 100, 108 et 109 CNUDM) et toute revendication de souveraineté par un État y est illégitime. En 1982, à Montego Bay (Jamaïque), un cadre a défini des règles et une autorité pour l'exploitation des sol et sous-sols marins, mais pas encore pour la colonne d'eau et la pêche. Un Appel de Paris pour la haute mer a été lancé afin qu'elle soit considérée comme « bien commun de l’humanité » et gérée comme tel, dans l’intérêt général et qu'y cesse le pillage des ressources, encouragé par le principe du « premier arrivé, premier servi ». (fr)
  • On désigne par eaux internationales ou par haute mer, ce dernier terme étant le seul employé en droit de la mer, les zones maritimes qui ne sont sous l'autorité d'aucun État (par opposition aux « eaux sous juridiction d'un État côtier »). Plus précisément il s'agit de toutes les parties de la mer qui sont « ni dans les eaux sous juridiction d’un État (ZEE, ZPE, ZPP...), ni au sein de la mer territoriale d'un État ou bien dans les eaux archipélagiques d'un État archipel », selon l’article 86 de la convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM). La haute mer est généralement considérée comme un « bien public mondial » couvrant un peu plus de la moitié de la surface planétaire et 64 % des océans . Elle est ouverte à tous les États, qu'ils soient côtiers ou sans façade littorale (article 87 CNUDM) . Le transport d'esclaves, la piraterie, le trafic illicite de stupéfiants et les émissions non autorisées y sont prohibés (articles 99, 100, 108 et 109 CNUDM) et toute revendication de souveraineté par un État y est illégitime. En 1982, à Montego Bay (Jamaïque), un cadre a défini des règles et une autorité pour l'exploitation des sol et sous-sols marins, mais pas encore pour la colonne d'eau et la pêche. Un Appel de Paris pour la haute mer a été lancé afin qu'elle soit considérée comme « bien commun de l’humanité » et gérée comme tel, dans l’intérêt général et qu'y cesse le pillage des ressources, encouragé par le principe du « premier arrivé, premier servi ». (fr)
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  • Courrier de la planète (fr)
  • Idées pour le débat (fr)
  • Mer et littoral (fr)
  • Ocean & Coastal Management (fr)
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prop-fr:titre
  • Haute mer : l'état d'urgence (fr)
  • La haute mer oubliée (fr)
  • Governance of marine biodiversity beyond national jurisdictions : issues and perspectives (fr)
  • Gouvernance de la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales : enjeux et perspectives (fr)
  • Quelle gouvernance pour la biodiversité marine au-delà des zones de juridiction ? (fr)
  • Vers une nouvelle gouvernance de la biodiversité en haute mer (fr)
  • Haute mer : l'état d'urgence (fr)
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  • On désigne par eaux internationales ou par haute mer, ce dernier terme étant le seul employé en droit de la mer, les zones maritimes qui ne sont sous l'autorité d'aucun État (par opposition aux « eaux sous juridiction d'un État côtier »). Plus précisément il s'agit de toutes les parties de la mer qui sont « ni dans les eaux sous juridiction d’un État (ZEE, ZPE, ZPP...), ni au sein de la mer territoriale d'un État ou bien dans les eaux archipélagiques d'un État archipel », selon l’article 86 de la convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM). (fr)
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