Il n'existe pas d'appellation officielle pour désigner la bière traditionnelle (autochtone, indigène, tropicale, ethnique ou ancestrale), brassée depuis des temps lointains par nombre de populations autochtones réparties sur tous les continents ; ainsi les anciens Égyptiens disposaient déjà de maisons de bière.

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  • Il n'existe pas d'appellation officielle pour désigner la bière traditionnelle (autochtone, indigène, tropicale, ethnique ou ancestrale), brassée depuis des temps lointains par nombre de populations autochtones réparties sur tous les continents ; ainsi les anciens Égyptiens disposaient déjà de maisons de bière. Bien qu'aujourd'hui la bière dans sa définition légale désigne un produit contenant au minimum de l'eau, du malt d'orge, du houblon et de la levure comme ingrédients, tel n'a pas toujours été le cas. En Occident, au Moyen Âge, le gruit remplaçait encore le houblon et la levure n'existait pas encore en tant que telle. On brassait alors aussi bien avec du froment que du seigle ou d'autres céréales. Certains types de bières artisanales ou industrielles forment d'ailleurs désormais des types de bières spécifiques en vertu de ces ingrédients particuliers (Oatmeal Stout, Emmerbier, Dinkelbier, Roggenbier, etc.). Concernant l'appellation « bière », on se rappellera également que dans le monde anglo-saxon, ce terme est souvent réservé aux boissons fermentées de moins de 5 % d'alcool en volume, alors que le terme de malt liquor ou « liqueur de malt » est employé pour désigner les bières de 5 à 9 % en vol. et celui de wine ou « vin » (barley wine, ) pour celles comprenant entre 10 et 20 % d'alcool en volume. Il convient dès lors de constater la similarité du mode de préparation ou du processus de fabrication de la bière. À ce titre, la bière est une boisson alcoolisée obtenue à partir de la fermentation des sucres simples obtenus par la saccharification (par des enzymes provenant de céréales maltées, de racines, de champignons ou de la salive) de matières amylacées (des céréales en général, mais des graminées ou des tubercules conviennent aussi, voire des fruits). Il est aussi essentiel de se rappeler la fonction de pain liquide dans nombre de sociétés qui consomment ces bières (auxquelles les enfants ont souvent accès), en plus de rôles sociaux ou rituels qui peuvent y être associés. La consommation individuelle de ces bières est très importante dans certains pays africains (+ de 160 l/an) et dépasse les records européens concernant la bière industrielle. De manière générale, ces bières traditionnelles ne sont ni légères ni rafraîchissantes ; au contraire, elles ont un fort potentiel nutritif, et présentent un aspect trouble, voire opaque, délivrant peu de gaz (à moins qu'il ne s'agisse de bière verte ou tiède en pleine fermentation) et ayant un goût aigre ou acididulé ; on les boit très souvent à la paille afin de ne pas absorber des matières résiduelles et on ne les conserve pas. Quant à leurs taux d'alcool, ils sont très variables allant de 1 à 16 % en volume. La production à petite échelle individuelle ne signifie pas que leur poids économique soit minime ; au contraire, la production de bière de banane ou de sorgho se chiffre en millions d'hectolitres et concurrence vivement le marché des bières industrielles quand il ne le domine pas (jusqu'à 80 % de part de marché), étant plus abordable. Les brasseurs occidentaux ne s'y sont d'ailleurs pas trompés en proposant à leur clientèle tropicale des bières brassées à l'aide de denrées locales, donc moins chères à importer et à vendre, et plus proches du goût traditionnel local. Comme par ailleurs il existe de vrais problèmes d'hygiene des petites productions locales, au point que certains pays africains interdisent désormais le brassage domestique, les produits de substitutions sont du coup très recherchés mais le savoir ancestral est dès lors menacé. (fr)
  • Il n'existe pas d'appellation officielle pour désigner la bière traditionnelle (autochtone, indigène, tropicale, ethnique ou ancestrale), brassée depuis des temps lointains par nombre de populations autochtones réparties sur tous les continents ; ainsi les anciens Égyptiens disposaient déjà de maisons de bière. Bien qu'aujourd'hui la bière dans sa définition légale désigne un produit contenant au minimum de l'eau, du malt d'orge, du houblon et de la levure comme ingrédients, tel n'a pas toujours été le cas. En Occident, au Moyen Âge, le gruit remplaçait encore le houblon et la levure n'existait pas encore en tant que telle. On brassait alors aussi bien avec du froment que du seigle ou d'autres céréales. Certains types de bières artisanales ou industrielles forment d'ailleurs désormais des types de bières spécifiques en vertu de ces ingrédients particuliers (Oatmeal Stout, Emmerbier, Dinkelbier, Roggenbier, etc.). Concernant l'appellation « bière », on se rappellera également que dans le monde anglo-saxon, ce terme est souvent réservé aux boissons fermentées de moins de 5 % d'alcool en volume, alors que le terme de malt liquor ou « liqueur de malt » est employé pour désigner les bières de 5 à 9 % en vol. et celui de wine ou « vin » (barley wine, ) pour celles comprenant entre 10 et 20 % d'alcool en volume. Il convient dès lors de constater la similarité du mode de préparation ou du processus de fabrication de la bière. À ce titre, la bière est une boisson alcoolisée obtenue à partir de la fermentation des sucres simples obtenus par la saccharification (par des enzymes provenant de céréales maltées, de racines, de champignons ou de la salive) de matières amylacées (des céréales en général, mais des graminées ou des tubercules conviennent aussi, voire des fruits). Il est aussi essentiel de se rappeler la fonction de pain liquide dans nombre de sociétés qui consomment ces bières (auxquelles les enfants ont souvent accès), en plus de rôles sociaux ou rituels qui peuvent y être associés. La consommation individuelle de ces bières est très importante dans certains pays africains (+ de 160 l/an) et dépasse les records européens concernant la bière industrielle. De manière générale, ces bières traditionnelles ne sont ni légères ni rafraîchissantes ; au contraire, elles ont un fort potentiel nutritif, et présentent un aspect trouble, voire opaque, délivrant peu de gaz (à moins qu'il ne s'agisse de bière verte ou tiède en pleine fermentation) et ayant un goût aigre ou acididulé ; on les boit très souvent à la paille afin de ne pas absorber des matières résiduelles et on ne les conserve pas. Quant à leurs taux d'alcool, ils sont très variables allant de 1 à 16 % en volume. La production à petite échelle individuelle ne signifie pas que leur poids économique soit minime ; au contraire, la production de bière de banane ou de sorgho se chiffre en millions d'hectolitres et concurrence vivement le marché des bières industrielles quand il ne le domine pas (jusqu'à 80 % de part de marché), étant plus abordable. Les brasseurs occidentaux ne s'y sont d'ailleurs pas trompés en proposant à leur clientèle tropicale des bières brassées à l'aide de denrées locales, donc moins chères à importer et à vendre, et plus proches du goût traditionnel local. Comme par ailleurs il existe de vrais problèmes d'hygiene des petites productions locales, au point que certains pays africains interdisent désormais le brassage domestique, les produits de substitutions sont du coup très recherchés mais le savoir ancestral est dès lors menacé. (fr)
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  • Il n'existe pas d'appellation officielle pour désigner la bière traditionnelle (autochtone, indigène, tropicale, ethnique ou ancestrale), brassée depuis des temps lointains par nombre de populations autochtones réparties sur tous les continents ; ainsi les anciens Égyptiens disposaient déjà de maisons de bière. (fr)
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  • Bière traditionnelle (fr)
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