L’affaire Kulik ou affaire Élodie Kulik est une affaire criminelle française qui a défrayé la chronique à partir de l'année 2002, à la suite du viol et du meurtre dans la nuit du 10 au 11 janvier 2002 d'une femme de 24 ans, Élodie Kulik, directrice d'une agence bancaire à Péronne, sous-préfecture de l'est du département de la Somme.

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  • L’affaire Kulik ou affaire Élodie Kulik est une affaire criminelle française qui a défrayé la chronique à partir de l'année 2002, à la suite du viol et du meurtre dans la nuit du 10 au 11 janvier 2002 d'une femme de 24 ans, Élodie Kulik, directrice d'une agence bancaire à Péronne, sous-préfecture de l'est du département de la Somme. Alors qu'elle regagne en voiture son domicile de Péronne, après un dîner pris dans un restaurant de Saint-Quentin, du département voisin de l'Aisne, la femme qui a vraisemblablement été suivie, est projetée sur le bas-côté de la route en zone non habitée, sur le territoire de la commune de Cartigny, à environ cinq kilomètres de son point de destination. Alors qu'elle est en train d'appeler les secours, elle est extraite de sa voiture, placée dans un autre véhicule et amenée quelques kilomètres au sud-est, sur un chemin de terre isolé du territoire de la commune rurale de Tertry (à moins de quatre kilomètres du village de son enfance, Monchy-Lagache), où elle est violée puis assassinée. Son corps est retrouvé le surlendemain par un agriculteur : il a été brûlé partiellement. L'appel au secours d'Élodie Kulik a été enregistré et devient une pièce centrale de l'affaire. L'enregistrement, souvent qualifié de « glaçant » et « terrifiant », dure 26 secondes mais est de piètre qualité. En plus des cris d'Élodie Kulik, on distingue au moins deux voix masculines, ce qui indique qu'il y a au moins deux auteurs. Les détails donnés lors de témoignages sous protection des sources et une rigoureuse enquête de police scientifique menée par les gendarmes et la justice débouchent dix ans plus tard sur l'identification formelle de l'un des violeurs : Grégory Wiart, un jeune homme mort dans un accident de voiture une année et demie après le meurtre, dont le corps est exhumé du cimetière situé à une dizaine de kilomètres au sud de Saint-Quentin. Cet homme aurait notamment vécu dans le même village que sa victime (à Monchy-Lagache), où il l'aurait donc croisée entre cinq et dix ans avant sa mort. Peu après cette première identification permise par le fichier des empreintes génétiques, un autre suspect, Willy Bardon, est arrêté en janvier 2013 et placé en détention provisoire. Il fait partie des membres d'un «groupe de copains» effectuant des sorties en véhicules 4×4, auquel avait appartenu le coupable décédé, et dont plusieurs personnes disent avoir reconnu sa voix sur l'enregistrement de l'appel au secours. Il niera, néanmoins, avoir participé aux faits. En 2014, dans l'attente de son jugement éventuel par la cour d'assises d'Amiens, ce complice présumé, Willy Bardon, est libéré sous surveillance électronique, avec assignation à résidence. Le procès en première instance s'ouvre le 21 novembre 2019. Le verdict est rendu le 6 décembre 2019 : Willy Bardon est condamné à trente années de réclusion criminelle, conformément aux réquisitions, pour l’enlèvement et le viol en réunion d'Élodie Kulik, mais il est acquitté du chef de meurtre. À l'annonce du verdict, il tente de se suicider et ses avocats indiquent qu'ils vont faire appel. Le procès en appel s'ouvre le 14 juin 2021 devant la cour d'appel de Douai. Willy Bardon clame, comme en première instance, son innocence mais il est de nouveau condamné le 1er juillet 2021 à 30 ans de prison conformément aux réquisitions. Il est cette fois-ci reconnu coupable du meurtre d'Élodie Kulik en plus de la séquestration et du viol en réunion. Ses avocats annoncent se pourvoir en cassation. (fr)
  • L’affaire Kulik ou affaire Élodie Kulik est une affaire criminelle française qui a défrayé la chronique à partir de l'année 2002, à la suite du viol et du meurtre dans la nuit du 10 au 11 janvier 2002 d'une femme de 24 ans, Élodie Kulik, directrice d'une agence bancaire à Péronne, sous-préfecture de l'est du département de la Somme. Alors qu'elle regagne en voiture son domicile de Péronne, après un dîner pris dans un restaurant de Saint-Quentin, du département voisin de l'Aisne, la femme qui a vraisemblablement été suivie, est projetée sur le bas-côté de la route en zone non habitée, sur le territoire de la commune de Cartigny, à environ cinq kilomètres de son point de destination. Alors qu'elle est en train d'appeler les secours, elle est extraite de sa voiture, placée dans un autre véhicule et amenée quelques kilomètres au sud-est, sur un chemin de terre isolé du territoire de la commune rurale de Tertry (à moins de quatre kilomètres du village de son enfance, Monchy-Lagache), où elle est violée puis assassinée. Son corps est retrouvé le surlendemain par un agriculteur : il a été brûlé partiellement. L'appel au secours d'Élodie Kulik a été enregistré et devient une pièce centrale de l'affaire. L'enregistrement, souvent qualifié de « glaçant » et « terrifiant », dure 26 secondes mais est de piètre qualité. En plus des cris d'Élodie Kulik, on distingue au moins deux voix masculines, ce qui indique qu'il y a au moins deux auteurs. Les détails donnés lors de témoignages sous protection des sources et une rigoureuse enquête de police scientifique menée par les gendarmes et la justice débouchent dix ans plus tard sur l'identification formelle de l'un des violeurs : Grégory Wiart, un jeune homme mort dans un accident de voiture une année et demie après le meurtre, dont le corps est exhumé du cimetière situé à une dizaine de kilomètres au sud de Saint-Quentin. Cet homme aurait notamment vécu dans le même village que sa victime (à Monchy-Lagache), où il l'aurait donc croisée entre cinq et dix ans avant sa mort. Peu après cette première identification permise par le fichier des empreintes génétiques, un autre suspect, Willy Bardon, est arrêté en janvier 2013 et placé en détention provisoire. Il fait partie des membres d'un «groupe de copains» effectuant des sorties en véhicules 4×4, auquel avait appartenu le coupable décédé, et dont plusieurs personnes disent avoir reconnu sa voix sur l'enregistrement de l'appel au secours. Il niera, néanmoins, avoir participé aux faits. En 2014, dans l'attente de son jugement éventuel par la cour d'assises d'Amiens, ce complice présumé, Willy Bardon, est libéré sous surveillance électronique, avec assignation à résidence. Le procès en première instance s'ouvre le 21 novembre 2019. Le verdict est rendu le 6 décembre 2019 : Willy Bardon est condamné à trente années de réclusion criminelle, conformément aux réquisitions, pour l’enlèvement et le viol en réunion d'Élodie Kulik, mais il est acquitté du chef de meurtre. À l'annonce du verdict, il tente de se suicider et ses avocats indiquent qu'ils vont faire appel. Le procès en appel s'ouvre le 14 juin 2021 devant la cour d'appel de Douai. Willy Bardon clame, comme en première instance, son innocence mais il est de nouveau condamné le 1er juillet 2021 à 30 ans de prison conformément aux réquisitions. Il est cette fois-ci reconnu coupable du meurtre d'Élodie Kulik en plus de la séquestration et du viol en réunion. Ses avocats annoncent se pourvoir en cassation. (fr)
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