Par définition et parce qu'il implique une « effraction cutanée », le tatouage n'est pas une opération anodine sur le plan des risques sanitaires. Pour introduire ses encres sous l'épiderme, le tatoueur doit percer la barrière protectrice de la peau. Celle-ci est ainsi percée des centaines de milliers de fois dans le cas des grands tatouages (l'aiguille du dermographe électrique moderne pénétrant la peau de 50 à 3 000 fois/minute ; les contours sont tracés par une seule aiguille et 5 à 7 aiguilles sont groupées pour remplir un à-plat de couleur ou un dégradé). Ces aiguilles introduisent dans le derme un mélange solvant/biocide + pigment et parfois des additifs industriels ou médicaux (un anesthésiant a été trouvé dans plusieurs encres de professionnels).

Property Value
dbo:abstract
  • Par définition et parce qu'il implique une « effraction cutanée », le tatouage n'est pas une opération anodine sur le plan des risques sanitaires. Pour introduire ses encres sous l'épiderme, le tatoueur doit percer la barrière protectrice de la peau. Celle-ci est ainsi percée des centaines de milliers de fois dans le cas des grands tatouages (l'aiguille du dermographe électrique moderne pénétrant la peau de 50 à 3 000 fois/minute ; les contours sont tracés par une seule aiguille et 5 à 7 aiguilles sont groupées pour remplir un à-plat de couleur ou un dégradé). Ces aiguilles introduisent dans le derme un mélange solvant/biocide + pigment et parfois des additifs industriels ou médicaux (un anesthésiant a été trouvé dans plusieurs encres de professionnels). Une grande partie des particules colorantes sont piégées dans la profondeur de la peau de manière irréversible ou ne s'en désorbent ou s'y dégradent que lentement, sans effets apparents sur la santé dans la plupart des cas, mais on ignore en grande partie le devenir et les effets des particules qui quittent le derme ou s'y dégradent (dans les cas de certains colorants issus de la chimie organique). Alors que la pratique du tatouage est en forte expansion et parce qu'elle utilise de nouveaux pigments issus de la chimie organique ou minérale, non conçus pour cet usage, elle est source de préoccupation chez les dermatologues, médecins et responsables de la santé publique car si le tatoueur n'injecte que peu de colorants, ceux-ci contiennent traditionnellement des métaux toxiques. Ces particules - étrangères au corps et de taille souvent nanométriques - sont souvent détournées d'autres usages, non dermatologiquement testées dans la peau, et mal encadrée par la législation. Plusieurs de ces pigments (mercure, plomb, chrome...) sont notoirement toxiques et parfois allergènes et/ou perturbateurs endocriniens voire cancérigènes ou mutagènes quand ils sont inhalés ou ingérés) et ces colorants sont fortement concentrés dans le derme. Il existe en outre toujours un risque d'introduire accidentellement des bactéries, virus ou champignons pathogènes dans l'organisme. (fr)
  • Par définition et parce qu'il implique une « effraction cutanée », le tatouage n'est pas une opération anodine sur le plan des risques sanitaires. Pour introduire ses encres sous l'épiderme, le tatoueur doit percer la barrière protectrice de la peau. Celle-ci est ainsi percée des centaines de milliers de fois dans le cas des grands tatouages (l'aiguille du dermographe électrique moderne pénétrant la peau de 50 à 3 000 fois/minute ; les contours sont tracés par une seule aiguille et 5 à 7 aiguilles sont groupées pour remplir un à-plat de couleur ou un dégradé). Ces aiguilles introduisent dans le derme un mélange solvant/biocide + pigment et parfois des additifs industriels ou médicaux (un anesthésiant a été trouvé dans plusieurs encres de professionnels). Une grande partie des particules colorantes sont piégées dans la profondeur de la peau de manière irréversible ou ne s'en désorbent ou s'y dégradent que lentement, sans effets apparents sur la santé dans la plupart des cas, mais on ignore en grande partie le devenir et les effets des particules qui quittent le derme ou s'y dégradent (dans les cas de certains colorants issus de la chimie organique). Alors que la pratique du tatouage est en forte expansion et parce qu'elle utilise de nouveaux pigments issus de la chimie organique ou minérale, non conçus pour cet usage, elle est source de préoccupation chez les dermatologues, médecins et responsables de la santé publique car si le tatoueur n'injecte que peu de colorants, ceux-ci contiennent traditionnellement des métaux toxiques. Ces particules - étrangères au corps et de taille souvent nanométriques - sont souvent détournées d'autres usages, non dermatologiquement testées dans la peau, et mal encadrée par la législation. Plusieurs de ces pigments (mercure, plomb, chrome...) sont notoirement toxiques et parfois allergènes et/ou perturbateurs endocriniens voire cancérigènes ou mutagènes quand ils sont inhalés ou ingérés) et ces colorants sont fortement concentrés dans le derme. Il existe en outre toujours un risque d'introduire accidentellement des bactéries, virus ou champignons pathogènes dans l'organisme. (fr)
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 7580092 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 180963 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 191492379 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:année
  • 2004 (xsd:integer)
prop-fr:auteur
  • Luc Renaut (fr)
  • Luc Renaut (fr)
prop-fr:commons
  • Category:Tattoos (fr)
  • Category:Tattoos (fr)
prop-fr:commonsTitre
  • les tatouages (fr)
  • les tatouages (fr)
prop-fr:consultéLe
  • 2021-09-28 (xsd:date)
prop-fr:langue
  • en (fr)
  • en (fr)
prop-fr:site
prop-fr:titre
  • Are tattoos safe in the EU ? (fr)
  • Are tattoos safe in the EU ? (fr)
prop-fr:url
  • https://www.youtube.com/watch%3Fv=aSYlK8vzGeY
  • http://www.sante.gouv.fr/tatouage-par-effraction-cutanee-et-percage.html|titre=Tatouage par effraction cutanée et perçage (fr)
  • http://www.sciencedirect.com/science?_ob=GatewayURL&_origin=AUGATEWAY&_method=citationSearch&_piikey=S0003552103000840&_version=1&md5=f6dd58d559c19d58799b93a66225b038|titre=Étude comparée sur les tatouages thérapeutiques d'Ötzi (fr)
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
dct:subject
rdfs:comment
  • Par définition et parce qu'il implique une « effraction cutanée », le tatouage n'est pas une opération anodine sur le plan des risques sanitaires. Pour introduire ses encres sous l'épiderme, le tatoueur doit percer la barrière protectrice de la peau. Celle-ci est ainsi percée des centaines de milliers de fois dans le cas des grands tatouages (l'aiguille du dermographe électrique moderne pénétrant la peau de 50 à 3 000 fois/minute ; les contours sont tracés par une seule aiguille et 5 à 7 aiguilles sont groupées pour remplir un à-plat de couleur ou un dégradé). Ces aiguilles introduisent dans le derme un mélange solvant/biocide + pigment et parfois des additifs industriels ou médicaux (un anesthésiant a été trouvé dans plusieurs encres de professionnels). (fr)
  • Par définition et parce qu'il implique une « effraction cutanée », le tatouage n'est pas une opération anodine sur le plan des risques sanitaires. Pour introduire ses encres sous l'épiderme, le tatoueur doit percer la barrière protectrice de la peau. Celle-ci est ainsi percée des centaines de milliers de fois dans le cas des grands tatouages (l'aiguille du dermographe électrique moderne pénétrant la peau de 50 à 3 000 fois/minute ; les contours sont tracés par une seule aiguille et 5 à 7 aiguilles sont groupées pour remplir un à-plat de couleur ou un dégradé). Ces aiguilles introduisent dans le derme un mélange solvant/biocide + pigment et parfois des additifs industriels ou médicaux (un anesthésiant a été trouvé dans plusieurs encres de professionnels). (fr)
rdfs:label
  • Risques sanitaires induits par le tatouage (fr)
  • Risques sanitaires induits par le tatouage (fr)
rdfs:seeAlso
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:homepage
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of