Les prisons secrètes de la Central Intelligence Agency (aussi appelées black sites, ou « sites noirs ») désignent des prisons clandestines contrôlées par l'agence américaine dans différents pays. Leur existence, déjà soupçonnée par Amnesty International (qui parlait dans son rapport annuel de 2005 d'un « archipel du goulag »), a été révélée à la fin 2005 par le quotidien The Washington Post, et finalement officiellement reconnue par le président George W. Bush le 6 septembre 2006.

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  • Les prisons secrètes de la Central Intelligence Agency (aussi appelées black sites, ou « sites noirs ») désignent des prisons clandestines contrôlées par l'agence américaine dans différents pays. Leur existence, déjà soupçonnée par Amnesty International (qui parlait dans son rapport annuel de 2005 d'un « archipel du goulag »), a été révélée à la fin 2005 par le quotidien The Washington Post, et finalement officiellement reconnue par le président George W. Bush le 6 septembre 2006. Le conseiller aux États suisse Dick Marty rendait public en janvier 2006 un pré-rapport commandé par le Conseil de l'Europe, établissant qu'une centaine de personnes avaient été enlevées par la CIA et transférées dans des centres de détention secrets ou envoyés dans des pays du Moyen-Orient et d'Asie dans le cadre des procédures dites d’extraordinary rendition (chiffre qui n'inclut pas les « détenus fantômes », dont le nombre est estimé par les ONG à au moins une centaine d'individus). Son rapport final était rendu en juin 2006. À la suite de ces investigations, le Conseil de l'Europe, basé à Strasbourg, a décidé en octobre 2006 d'ouvrir une enquête au sujet des « prisons volantes » de la CIA. Dans ce rapport publié le 8 juin 2007, le rapporteur du Conseil de l'Europe Dick Marty assure, de manière solidement étayée, que la Pologne et la Roumanie étaient au courant des détentions secrètes et des transferts illégaux de détenus. (fr)
  • Les prisons secrètes de la Central Intelligence Agency (aussi appelées black sites, ou « sites noirs ») désignent des prisons clandestines contrôlées par l'agence américaine dans différents pays. Leur existence, déjà soupçonnée par Amnesty International (qui parlait dans son rapport annuel de 2005 d'un « archipel du goulag »), a été révélée à la fin 2005 par le quotidien The Washington Post, et finalement officiellement reconnue par le président George W. Bush le 6 septembre 2006. Le conseiller aux États suisse Dick Marty rendait public en janvier 2006 un pré-rapport commandé par le Conseil de l'Europe, établissant qu'une centaine de personnes avaient été enlevées par la CIA et transférées dans des centres de détention secrets ou envoyés dans des pays du Moyen-Orient et d'Asie dans le cadre des procédures dites d’extraordinary rendition (chiffre qui n'inclut pas les « détenus fantômes », dont le nombre est estimé par les ONG à au moins une centaine d'individus). Son rapport final était rendu en juin 2006. À la suite de ces investigations, le Conseil de l'Europe, basé à Strasbourg, a décidé en octobre 2006 d'ouvrir une enquête au sujet des « prisons volantes » de la CIA. Dans ce rapport publié le 8 juin 2007, le rapporteur du Conseil de l'Europe Dick Marty assure, de manière solidement étayée, que la Pologne et la Roumanie étaient au courant des détentions secrètes et des transferts illégaux de détenus. (fr)
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  • Les prisons secrètes de la Central Intelligence Agency (aussi appelées black sites, ou « sites noirs ») désignent des prisons clandestines contrôlées par l'agence américaine dans différents pays. Leur existence, déjà soupçonnée par Amnesty International (qui parlait dans son rapport annuel de 2005 d'un « archipel du goulag »), a été révélée à la fin 2005 par le quotidien The Washington Post, et finalement officiellement reconnue par le président George W. Bush le 6 septembre 2006. (fr)
  • Les prisons secrètes de la Central Intelligence Agency (aussi appelées black sites, ou « sites noirs ») désignent des prisons clandestines contrôlées par l'agence américaine dans différents pays. Leur existence, déjà soupçonnée par Amnesty International (qui parlait dans son rapport annuel de 2005 d'un « archipel du goulag »), a été révélée à la fin 2005 par le quotidien The Washington Post, et finalement officiellement reconnue par le président George W. Bush le 6 septembre 2006. (fr)
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  • CIA black sites (en)
  • Prisons secrètes de la CIA (fr)
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