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- Le Parti populaire français ou PPF (1936-1945), fondé et dirigé par Jacques Doriot, était le principal parti politique d’inspiration fasciste français en 1936-1939 et l’un des deux principaux partis collaborationnistes en 1940-1944, avec le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat. Fortement anti-communiste et opposé à Moscou, bien que Doriot soit lui-même un ancien membre du PCF, le PPF était également nationaliste et plus ou moins pacifiste. En 1938, Doriot salue ainsi les accords de Munich, ce qui mène nombre de militants, dont Pierre Drieu la Rochelle et Bertrand de Jouvenel, à le quitter - bien qu'une grande partie y revienne pendant le régime de Vichy. Si plusieurs cadres étaient issus du communisme ou du socialisme, à l'instar de Simon Sabiani à Marseille (le PPF étant particulièrement bien implanté dans les Alpes-Maritimes), la plupart de ses membres étaient soit issus de l'extrême droite et notamment des ligues dissoutes en 1936, soit n'avaient jamais été affiliés auparavant à un parti. Soutenu financièrement par le patronat et le monde des affaires, le parti connaît une croissance rapide de ses effectifs, notamment issus des classes moyennes. S'il se déclare anticapitaliste, son programme n'envisage aucune nationalisation d'entreprise et n'entend pas porter atteinte à la grande propriété et au libre profit. Sous Vichy, le PPF verse dans le collaborationnisme radical, notamment avec Doriot fondant en juillet 1941 la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) qui part se battre sur le front russe. À la fin de la guerre, Doriot et plusieurs membres fuient en Allemagne, et le PPF s'éteint en 1945. (fr)
- Le Parti populaire français ou PPF (1936-1945), fondé et dirigé par Jacques Doriot, était le principal parti politique d’inspiration fasciste français en 1936-1939 et l’un des deux principaux partis collaborationnistes en 1940-1944, avec le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat. Fortement anti-communiste et opposé à Moscou, bien que Doriot soit lui-même un ancien membre du PCF, le PPF était également nationaliste et plus ou moins pacifiste. En 1938, Doriot salue ainsi les accords de Munich, ce qui mène nombre de militants, dont Pierre Drieu la Rochelle et Bertrand de Jouvenel, à le quitter - bien qu'une grande partie y revienne pendant le régime de Vichy. Si plusieurs cadres étaient issus du communisme ou du socialisme, à l'instar de Simon Sabiani à Marseille (le PPF étant particulièrement bien implanté dans les Alpes-Maritimes), la plupart de ses membres étaient soit issus de l'extrême droite et notamment des ligues dissoutes en 1936, soit n'avaient jamais été affiliés auparavant à un parti. Soutenu financièrement par le patronat et le monde des affaires, le parti connaît une croissance rapide de ses effectifs, notamment issus des classes moyennes. S'il se déclare anticapitaliste, son programme n'envisage aucune nationalisation d'entreprise et n'entend pas porter atteinte à la grande propriété et au libre profit. Sous Vichy, le PPF verse dans le collaborationnisme radical, notamment avec Doriot fondant en juillet 1941 la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) qui part se battre sur le front russe. À la fin de la guerre, Doriot et plusieurs membres fuient en Allemagne, et le PPF s'éteint en 1945. (fr)
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- Le Parti populaire français ou PPF (1936-1945), fondé et dirigé par Jacques Doriot, était le principal parti politique d’inspiration fasciste français en 1936-1939 et l’un des deux principaux partis collaborationnistes en 1940-1944, avec le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat. Fortement anti-communiste et opposé à Moscou, bien que Doriot soit lui-même un ancien membre du PCF, le PPF était également nationaliste et plus ou moins pacifiste. En 1938, Doriot salue ainsi les accords de Munich, ce qui mène nombre de militants, dont Pierre Drieu la Rochelle et Bertrand de Jouvenel, à le quitter - bien qu'une grande partie y revienne pendant le régime de Vichy. (fr)
- Le Parti populaire français ou PPF (1936-1945), fondé et dirigé par Jacques Doriot, était le principal parti politique d’inspiration fasciste français en 1936-1939 et l’un des deux principaux partis collaborationnistes en 1940-1944, avec le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat. Fortement anti-communiste et opposé à Moscou, bien que Doriot soit lui-même un ancien membre du PCF, le PPF était également nationaliste et plus ou moins pacifiste. En 1938, Doriot salue ainsi les accords de Munich, ce qui mène nombre de militants, dont Pierre Drieu la Rochelle et Bertrand de Jouvenel, à le quitter - bien qu'une grande partie y revienne pendant le régime de Vichy. (fr)
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