La Saint-Barthélemy grenobloise (terme notamment utilisé par l'historien François Boulet dans son ouvrage Les Alpes françaises, 1940-1944) est une série d'assassinats et d'arrestations des principaux responsables de la résistance grenobloise à l'occupation allemande, qui a eu lieu entre les 25 et 30 novembre 1943. Elle a été perpétrée par une équipe de collaborationnistes aux ordres de Doriot et du PPF lyonnais dirigé par Francis André. Elle a été ainsi nommée en référence au massacre des protestants de 1572.

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  • La Saint-Barthélemy grenobloise (terme notamment utilisé par l'historien François Boulet dans son ouvrage Les Alpes françaises, 1940-1944) est une série d'assassinats et d'arrestations des principaux responsables de la résistance grenobloise à l'occupation allemande, qui a eu lieu entre les 25 et 30 novembre 1943. Elle a été perpétrée par une équipe de collaborationnistes aux ordres de Doriot et du PPF lyonnais dirigé par Francis André. Elle a été ainsi nommée en référence au massacre des protestants de 1572. Durant la Seconde Guerre mondiale, alors que le Nord de la France est occupé par les troupes allemandes depuis juin 1940, la zone sud ou zone libre est à son tour envahie en novembre 1942, excepté pour la région des Alpes, qui se retrouve sous une occupation italienne beaucoup moins violente. Ce contexte attire alors à Grenoble de nombreux réfugiés persécutés ou des universitaires. La ville étant proche d'imposants massifs montagneux où il est facile de se cacher pour les maquisards, elle devient l'endroit idéal pour le développement d'une résistance à l'occupant. Mais le 8 septembre 1943, les Alpes françaises sont à leur tour envahies par les Allemands, qui décident très vite d'éliminer cette résistance dans une vaste opération. Outre cinq personnes déportées mais revenues vivantes, le bilan de la Saint-Barthélemy grenobloise est de onze assassinats et de huit morts en déportation, le futur préfet de l'Isère, Albert Reynier, évitant de justesse sa capture. (fr)
  • La Saint-Barthélemy grenobloise (terme notamment utilisé par l'historien François Boulet dans son ouvrage Les Alpes françaises, 1940-1944) est une série d'assassinats et d'arrestations des principaux responsables de la résistance grenobloise à l'occupation allemande, qui a eu lieu entre les 25 et 30 novembre 1943. Elle a été perpétrée par une équipe de collaborationnistes aux ordres de Doriot et du PPF lyonnais dirigé par Francis André. Elle a été ainsi nommée en référence au massacre des protestants de 1572. Durant la Seconde Guerre mondiale, alors que le Nord de la France est occupé par les troupes allemandes depuis juin 1940, la zone sud ou zone libre est à son tour envahie en novembre 1942, excepté pour la région des Alpes, qui se retrouve sous une occupation italienne beaucoup moins violente. Ce contexte attire alors à Grenoble de nombreux réfugiés persécutés ou des universitaires. La ville étant proche d'imposants massifs montagneux où il est facile de se cacher pour les maquisards, elle devient l'endroit idéal pour le développement d'une résistance à l'occupant. Mais le 8 septembre 1943, les Alpes françaises sont à leur tour envahies par les Allemands, qui décident très vite d'éliminer cette résistance dans une vaste opération. Outre cinq personnes déportées mais revenues vivantes, le bilan de la Saint-Barthélemy grenobloise est de onze assassinats et de huit morts en déportation, le futur préfet de l'Isère, Albert Reynier, évitant de justesse sa capture. (fr)
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  • Photographie du monument de la Saint-Barthélemy grenobloise. Buste du docteur Valois sur un grand piédestal avec en arrière plan un mur portant deux plaques commémoratives des victimes. (fr)
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  • Olivier Cogne (fr)
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  • Collectif sous la direction de Pierre Bolle (fr)
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  • Histoire des groupes francs grenoblois (fr)
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  • La presse quotidienne grenobloise (fr)
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  • La Saint-Barthélemy grenobloise (terme notamment utilisé par l'historien François Boulet dans son ouvrage Les Alpes françaises, 1940-1944) est une série d'assassinats et d'arrestations des principaux responsables de la résistance grenobloise à l'occupation allemande, qui a eu lieu entre les 25 et 30 novembre 1943. Elle a été perpétrée par une équipe de collaborationnistes aux ordres de Doriot et du PPF lyonnais dirigé par Francis André. Elle a été ainsi nommée en référence au massacre des protestants de 1572. (fr)
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