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- Le « linéaire A » est une écriture, encore non décryptée, qui fut utilisée dans la Crète ancienne. Cette écriture était composée d'environ quatre-vingt-dix signes et idéogrammes. On suppose qu'il transcrit la langue des Minoens. C'est Arthur Evans au début du XXe siècle qui découvrit en Crète les vestiges de cette écriture, ainsi que d'autres écritures anciennes. Il les nomma « hiéroglyphes crétois », « linéaire A » et « linéaire B », selon leur apparence et leur ancienneté. Le site d'Haghia Triada, dans la Messara (sud de la Crète), a fourni le plus de tablettes d'argile incisées en « linéaire A ». Deux écritures sont manifestement dérivées du « linéaire A » : le « linéaire B », utilisée en Crète et en Grèce, qui a été décrypté dans les années 1950 par Michael Ventris et qui transcrit un dialecte grec mycénien, et le « syllabaire chypro-minoen », en usage à Chypre. Ce dernier est non déchiffré, comme le « linéaire A », lequel aurait donné le « syllabaire chypriote », qui est, lui, parfaitement lisible et note une langue grecque. Le « linéaire A » remonte à l'époque minoenne, une période et une civilisation de la Crète antérieure aux invasions grecques, vers -2000 à -1500.Il est encore utilisé à la même époque que le « linéaire B », mais ponctuellement sur d'autres sites notamment dans le sud de la Crète. Il est généralement écrit de gauche à droite, bien que de rares inscriptions soient dans le sens opposé. Le code ISO 15924 du « linéaire A » est Lina. (fr)
- Le « linéaire A » est une écriture, encore non décryptée, qui fut utilisée dans la Crète ancienne. Cette écriture était composée d'environ quatre-vingt-dix signes et idéogrammes. On suppose qu'il transcrit la langue des Minoens. C'est Arthur Evans au début du XXe siècle qui découvrit en Crète les vestiges de cette écriture, ainsi que d'autres écritures anciennes. Il les nomma « hiéroglyphes crétois », « linéaire A » et « linéaire B », selon leur apparence et leur ancienneté. Le site d'Haghia Triada, dans la Messara (sud de la Crète), a fourni le plus de tablettes d'argile incisées en « linéaire A ». Deux écritures sont manifestement dérivées du « linéaire A » : le « linéaire B », utilisée en Crète et en Grèce, qui a été décrypté dans les années 1950 par Michael Ventris et qui transcrit un dialecte grec mycénien, et le « syllabaire chypro-minoen », en usage à Chypre. Ce dernier est non déchiffré, comme le « linéaire A », lequel aurait donné le « syllabaire chypriote », qui est, lui, parfaitement lisible et note une langue grecque. Le « linéaire A » remonte à l'époque minoenne, une période et une civilisation de la Crète antérieure aux invasions grecques, vers -2000 à -1500.Il est encore utilisé à la même époque que le « linéaire B », mais ponctuellement sur d'autres sites notamment dans le sud de la Crète. Il est généralement écrit de gauche à droite, bien que de rares inscriptions soient dans le sens opposé. Le code ISO 15924 du « linéaire A » est Lina. (fr)
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prop-fr:auteursOuvrage
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- Cynthia W. Shelmerdine (fr)
- J. Baines, J. Bennet, S. Houston (fr)
- Jan Best, Fred Woudhuizen (fr)
- Y. Duhoux, T. G. Palaima, J. Bennet (fr)
- Cynthia W. Shelmerdine (fr)
- J. Baines, J. Bennet, S. Houston (fr)
- Jan Best, Fred Woudhuizen (fr)
- Y. Duhoux, T. G. Palaima, J. Bennet (fr)
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rdfs:comment
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- Le « linéaire A » est une écriture, encore non décryptée, qui fut utilisée dans la Crète ancienne. Cette écriture était composée d'environ quatre-vingt-dix signes et idéogrammes. On suppose qu'il transcrit la langue des Minoens. C'est Arthur Evans au début du XXe siècle qui découvrit en Crète les vestiges de cette écriture, ainsi que d'autres écritures anciennes. Il les nomma « hiéroglyphes crétois », « linéaire A » et « linéaire B », selon leur apparence et leur ancienneté. Le site d'Haghia Triada, dans la Messara (sud de la Crète), a fourni le plus de tablettes d'argile incisées en « linéaire A ». (fr)
- Le « linéaire A » est une écriture, encore non décryptée, qui fut utilisée dans la Crète ancienne. Cette écriture était composée d'environ quatre-vingt-dix signes et idéogrammes. On suppose qu'il transcrit la langue des Minoens. C'est Arthur Evans au début du XXe siècle qui découvrit en Crète les vestiges de cette écriture, ainsi que d'autres écritures anciennes. Il les nomma « hiéroglyphes crétois », « linéaire A » et « linéaire B », selon leur apparence et leur ancienneté. Le site d'Haghia Triada, dans la Messara (sud de la Crète), a fourni le plus de tablettes d'argile incisées en « linéaire A ». (fr)
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