L’URSS sous Staline est un État souvent présenté comme l'un des principaux exemples de régime totalitaire, modelé par un dirigeant qui disposait de la totalité des pouvoirs. Entre 1927 et 1929 Joseph Staline, secrétaire général (ou Guensek) du Parti communiste pan-soviétique des bolcheviks depuis 1922, achève de devenir le maître absolu du pays. Cela marque le début d’une transformation brutale et radicale de la société soviétique. En quelques années, le visage de l’URSS est profondément changé par la collectivisation intégrale des terres agricoles et par l’industrialisation « à toute vapeur » agencée par les très ambitieux plans quinquennaux, tandis que Staline devient l'objet d'un culte de la personnalité omniprésent.

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  • L’URSS sous Staline est un État souvent présenté comme l'un des principaux exemples de régime totalitaire, modelé par un dirigeant qui disposait de la totalité des pouvoirs. Entre 1927 et 1929 Joseph Staline, secrétaire général (ou Guensek) du Parti communiste pan-soviétique des bolcheviks depuis 1922, achève de devenir le maître absolu du pays. Cela marque le début d’une transformation brutale et radicale de la société soviétique. En quelques années, le visage de l’URSS est profondément changé par la collectivisation intégrale des terres agricoles et par l’industrialisation « à toute vapeur » agencée par les très ambitieux plans quinquennaux, tandis que Staline devient l'objet d'un culte de la personnalité omniprésent. La modernisation économique du pays fut cependant payée par d'énormes exigences de travail le plus souvent imposées (les « normes de productivité ») ou consenties. Des enthousiasmes authentiques coexistèrent avec les pressions, les contraintes ou les résistances au moins passives. Certaines catégories sociales telles que les apparatchiks, la police politique (NKVD), les gradés de l'armée ou les directeurs d'usines, de sovkhozes ou de kolkhozes regroupés sous le nom de nomenklatura, ou encore, pour un temps limité, les stakhanovistes, bénéficièrent des progrès obtenus. Mais la grande majorité de la population vit dans un climat de privations et d'inégalités qui s'aggravent : dans certaines régions, les famines déciment plusieurs millions de paysans. Dans ces conditions, le rêve de construction de la société « juste et sans classes sociales » ne convainc plus personne à l'intérieur du pays, même s'il séduit encore à l'étranger, dans les pays capitalistes. L'économie soviétique stalinienne est marquée par des périodes d'étatisation brutale de l'économie et par des périodes de « détente » vis-à-vis du marché national. Après avoir soutenu au pouvoir la NEP dans les années 1920, Staline décide d'un « Grand Tournant » à la fin de la décennie et au début des années 1930 à travers la nationalisation forcée des terres, la planification intégrale et la dékoulakisation. Une timide libéralisation a lieu en 1932 avec l'autorisation pour les kolkhoziens de vendre le surplus de leur production, une mesure tardive car les paysans, très démunis, se lancent massivement dans le vol de blé pour subvenir à leurs besoins. Pour stopper le phénomène, Staline fait promulguer, en août 1932, la loi dite des cinq épis qui punit le vol des biens kolkhoziens d'une peine allant de 10 ans de prison à la peine de mort. Dans le même temps, selon l'universitaire Philippe Comte, c'est à l'époque stalinienne que remonteraient les premières racines de la perestroïka, Staline déclarant après guerre que « nombreux sont ceux qui ont souffert pour rien » pendant ses purges antérieures et en soutenant en janvier 1953 un projet d'autonomie pour les entreprises devant leur permettre de vendre et d'échanger librement une part de la production, sans toutefois mettre ce projet en exécution. La société civile fut quadrillée, émiettée et laminée selon quatre axes : * la position constitutionnelle de jure du Parti communiste de l'Union soviétique comme « parti unique et organe dirigeant de l’État soviétique », interdisant de facto la constitution d’associations, syndicats ou autres structures sociales indépendantes du pouvoir, et imposant un courant de l’autorité et de légitimité » (souveraineté), allant du sommet (le Présidium du Soviet suprême) vers la base (l'appareil du Parti, les institutions, les entreprises, soviets locaux, les citoyens)… ; * une logistique policière massive de surveillance et répression de la société civile, articulée autour de la police politique (Tchéka, Guépéou, MVD, NKVD, NKGB, GUGB, KGB selon ses diverses dénominations), active par la censure, l’écoute aléatoire et sans aucun contrôle juridique des conversations téléphoniques, l’ouverture du courrier, le quadrillage territorial, institutionnel et professionnel systématique du pays, la pratique courante d’arrestations arbitraires, de tortures en cours d’interrogatoire et d’internement psychiatrique et de déportation des citoyens arrêtés, avec ou sans « jugement », dans les réseaux de camps de travail forcé comme le Goulag ou le Laogai… ; * une stricte planification d’État sur le plan économique, ne touchant pas seulement les orientations macro-économiques et le commerce international, mais aussi tous les aspects de la production, de la distribution et de la consommation, au mépris des ressources disponibles, des possibilités techniques, de l’environnement et des besoins de la population, interdisant toute forme d’autogestion et induisant des inégalités entre la haute bureaucratie du parti, de l'État, de l'armée et de la police politique qui disposait d’un niveau de vie satisfaisant, et le reste de la population confronté à une pénurie permanente d’énergie, de denrées, de produits finis et de services (ce qui encourageait le développement d’une économie informelle, mais spéculative)… ; * un strict contrôle des activités culturelles, des médias et des droits des citoyens à l’opinion, à l’expression et au déplacement (nécessitant des autorisations et divers visas préalables pour changer d’emploi, de domicile, de résidence à l’intérieur du pays, et encore plus pour voyager hors du pays, et surtout dans les pays non-communistes). La « terreur rouge » et la répression de masse, inaugurées par une « chasse aux paysans » classés comme récalcitrants et qualifiés de « koulaks » (mais qui cherchaient simplement à éviter la famine) s'étend bien sûr aux opposants politiques (mais n'importe qui peut être classé comme tel, y compris les révolutionnaires de la première heure) et graduellement à la totalité du corps social. Minorités nationales, cadres du parti ou simples particuliers étaient tous également exposés, chaque citoyen pouvant brusquement se retrouver rangé au rang des prétendus « ennemis du peuple », « ennemis de classe », « parasitisme social », « saboteurs » et autres « espions de l'impérialisme » ou encore « cosmopolites sans racine ». Cette politique qui fit des millions de victimes fut soigneusement dissimulée par le régime pour l'étranger, tandis qu'à l'intérieur se généralisait la délation, chacun voulant prouver sa « vigilance révolutionnaire » à la police politique pour ne pas être soupçonné et arrêté soi-même. Cette période fut marquée notamment par les Grandes Purges et par la multiplication considérable des camps de travail forcé du Goulag (plusieurs milliers de camps groupés en 476 complexes en 1953) dont les effectifs sont ainsi portés à leur apogée : 15 millions de personnes y séjournèrent et 1,6 million y moururent en détention. Après la rupture, le 22 juin 1941, du pacte Hitler-Staline signé deux ans plus tôt, l'URSS surprise et agressée subit des pertes humaines, matérielles et territoriales considérables, avant que l'Armée rouge ne stoppe l'avancée allemande puis ne repousse l'envahisseur jusqu’à Berlin. La dureté et l’acharnement des combats, ainsi que la guerre d’extermination menée par les nazis contre les populations civiles, servirent, à l’issue de la guerre, de justification a posteriori des crimes du régime soviétique. L’URSS victorieuse a perdu près de 26 millions de citoyens et compte autant de sans-abris, sur un territoire dévasté, mais parmi ces victimes, plus de trois millions sont les prisonniers de guerre, travailleurs forcés et civils soviétiques considérés comme « traîtres à la patrie soviétique » et déportés au Goulag pour s’être laissé capturer vivants et/ou exploiter par les nazis. Des milliers de villes, d’exploitations agricoles et de voies de communications sont détruites. En 1946-1947, la sécheresse et une nouvelle famine en Ukraine et Moldavie causent plus de 500 000 morts. Les acquis du développement industriel, le contrôle étroit de la société par l'appareil politique et policier, et les sacrifices imposés aux citoyens soviétiques, auxquels s'ajoute l'aide alliée, ont ainsi permis à l'URSS de devenir le principal vainqueur de la Seconde Guerre mondiale, tout comme la deuxième superpuissance mondiale dans le monde d'après-guerre. Bien après la mort de Staline en 1953, et jusqu'à la désintégration de l'URSS en 1991, la société soviétique devra composer difficilement avec le lourd héritage de l’époque stalinienne. (fr)
  • L’URSS sous Staline est un État souvent présenté comme l'un des principaux exemples de régime totalitaire, modelé par un dirigeant qui disposait de la totalité des pouvoirs. Entre 1927 et 1929 Joseph Staline, secrétaire général (ou Guensek) du Parti communiste pan-soviétique des bolcheviks depuis 1922, achève de devenir le maître absolu du pays. Cela marque le début d’une transformation brutale et radicale de la société soviétique. En quelques années, le visage de l’URSS est profondément changé par la collectivisation intégrale des terres agricoles et par l’industrialisation « à toute vapeur » agencée par les très ambitieux plans quinquennaux, tandis que Staline devient l'objet d'un culte de la personnalité omniprésent. La modernisation économique du pays fut cependant payée par d'énormes exigences de travail le plus souvent imposées (les « normes de productivité ») ou consenties. Des enthousiasmes authentiques coexistèrent avec les pressions, les contraintes ou les résistances au moins passives. Certaines catégories sociales telles que les apparatchiks, la police politique (NKVD), les gradés de l'armée ou les directeurs d'usines, de sovkhozes ou de kolkhozes regroupés sous le nom de nomenklatura, ou encore, pour un temps limité, les stakhanovistes, bénéficièrent des progrès obtenus. Mais la grande majorité de la population vit dans un climat de privations et d'inégalités qui s'aggravent : dans certaines régions, les famines déciment plusieurs millions de paysans. Dans ces conditions, le rêve de construction de la société « juste et sans classes sociales » ne convainc plus personne à l'intérieur du pays, même s'il séduit encore à l'étranger, dans les pays capitalistes. L'économie soviétique stalinienne est marquée par des périodes d'étatisation brutale de l'économie et par des périodes de « détente » vis-à-vis du marché national. Après avoir soutenu au pouvoir la NEP dans les années 1920, Staline décide d'un « Grand Tournant » à la fin de la décennie et au début des années 1930 à travers la nationalisation forcée des terres, la planification intégrale et la dékoulakisation. Une timide libéralisation a lieu en 1932 avec l'autorisation pour les kolkhoziens de vendre le surplus de leur production, une mesure tardive car les paysans, très démunis, se lancent massivement dans le vol de blé pour subvenir à leurs besoins. Pour stopper le phénomène, Staline fait promulguer, en août 1932, la loi dite des cinq épis qui punit le vol des biens kolkhoziens d'une peine allant de 10 ans de prison à la peine de mort. Dans le même temps, selon l'universitaire Philippe Comte, c'est à l'époque stalinienne que remonteraient les premières racines de la perestroïka, Staline déclarant après guerre que « nombreux sont ceux qui ont souffert pour rien » pendant ses purges antérieures et en soutenant en janvier 1953 un projet d'autonomie pour les entreprises devant leur permettre de vendre et d'échanger librement une part de la production, sans toutefois mettre ce projet en exécution. La société civile fut quadrillée, émiettée et laminée selon quatre axes : * la position constitutionnelle de jure du Parti communiste de l'Union soviétique comme « parti unique et organe dirigeant de l’État soviétique », interdisant de facto la constitution d’associations, syndicats ou autres structures sociales indépendantes du pouvoir, et imposant un courant de l’autorité et de légitimité » (souveraineté), allant du sommet (le Présidium du Soviet suprême) vers la base (l'appareil du Parti, les institutions, les entreprises, soviets locaux, les citoyens)… ; * une logistique policière massive de surveillance et répression de la société civile, articulée autour de la police politique (Tchéka, Guépéou, MVD, NKVD, NKGB, GUGB, KGB selon ses diverses dénominations), active par la censure, l’écoute aléatoire et sans aucun contrôle juridique des conversations téléphoniques, l’ouverture du courrier, le quadrillage territorial, institutionnel et professionnel systématique du pays, la pratique courante d’arrestations arbitraires, de tortures en cours d’interrogatoire et d’internement psychiatrique et de déportation des citoyens arrêtés, avec ou sans « jugement », dans les réseaux de camps de travail forcé comme le Goulag ou le Laogai… ; * une stricte planification d’État sur le plan économique, ne touchant pas seulement les orientations macro-économiques et le commerce international, mais aussi tous les aspects de la production, de la distribution et de la consommation, au mépris des ressources disponibles, des possibilités techniques, de l’environnement et des besoins de la population, interdisant toute forme d’autogestion et induisant des inégalités entre la haute bureaucratie du parti, de l'État, de l'armée et de la police politique qui disposait d’un niveau de vie satisfaisant, et le reste de la population confronté à une pénurie permanente d’énergie, de denrées, de produits finis et de services (ce qui encourageait le développement d’une économie informelle, mais spéculative)… ; * un strict contrôle des activités culturelles, des médias et des droits des citoyens à l’opinion, à l’expression et au déplacement (nécessitant des autorisations et divers visas préalables pour changer d’emploi, de domicile, de résidence à l’intérieur du pays, et encore plus pour voyager hors du pays, et surtout dans les pays non-communistes). La « terreur rouge » et la répression de masse, inaugurées par une « chasse aux paysans » classés comme récalcitrants et qualifiés de « koulaks » (mais qui cherchaient simplement à éviter la famine) s'étend bien sûr aux opposants politiques (mais n'importe qui peut être classé comme tel, y compris les révolutionnaires de la première heure) et graduellement à la totalité du corps social. Minorités nationales, cadres du parti ou simples particuliers étaient tous également exposés, chaque citoyen pouvant brusquement se retrouver rangé au rang des prétendus « ennemis du peuple », « ennemis de classe », « parasitisme social », « saboteurs » et autres « espions de l'impérialisme » ou encore « cosmopolites sans racine ». Cette politique qui fit des millions de victimes fut soigneusement dissimulée par le régime pour l'étranger, tandis qu'à l'intérieur se généralisait la délation, chacun voulant prouver sa « vigilance révolutionnaire » à la police politique pour ne pas être soupçonné et arrêté soi-même. Cette période fut marquée notamment par les Grandes Purges et par la multiplication considérable des camps de travail forcé du Goulag (plusieurs milliers de camps groupés en 476 complexes en 1953) dont les effectifs sont ainsi portés à leur apogée : 15 millions de personnes y séjournèrent et 1,6 million y moururent en détention. Après la rupture, le 22 juin 1941, du pacte Hitler-Staline signé deux ans plus tôt, l'URSS surprise et agressée subit des pertes humaines, matérielles et territoriales considérables, avant que l'Armée rouge ne stoppe l'avancée allemande puis ne repousse l'envahisseur jusqu’à Berlin. La dureté et l’acharnement des combats, ainsi que la guerre d’extermination menée par les nazis contre les populations civiles, servirent, à l’issue de la guerre, de justification a posteriori des crimes du régime soviétique. L’URSS victorieuse a perdu près de 26 millions de citoyens et compte autant de sans-abris, sur un territoire dévasté, mais parmi ces victimes, plus de trois millions sont les prisonniers de guerre, travailleurs forcés et civils soviétiques considérés comme « traîtres à la patrie soviétique » et déportés au Goulag pour s’être laissé capturer vivants et/ou exploiter par les nazis. Des milliers de villes, d’exploitations agricoles et de voies de communications sont détruites. En 1946-1947, la sécheresse et une nouvelle famine en Ukraine et Moldavie causent plus de 500 000 morts. Les acquis du développement industriel, le contrôle étroit de la société par l'appareil politique et policier, et les sacrifices imposés aux citoyens soviétiques, auxquels s'ajoute l'aide alliée, ont ainsi permis à l'URSS de devenir le principal vainqueur de la Seconde Guerre mondiale, tout comme la deuxième superpuissance mondiale dans le monde d'après-guerre. Bien après la mort de Staline en 1953, et jusqu'à la désintégration de l'URSS en 1991, la société soviétique devra composer difficilement avec le lourd héritage de l’époque stalinienne. (fr)
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