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- Les « soldats maudits » (Żołnierze wyklęci, en polonais) est le nom attribué à certains mouvements de résistance polonaise qui se formèrent vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Créés par quelques membres de l'État polonais clandestin, ces organisations clandestines continuèrent leur lutte armée contre le gouvernement stalinien de Pologne dans les années 1950. Les actes de guérilla inclurent de nombreuses attaques militaires lancées contre les nouvelles prisons communistes, contre les bureaux du ministère de la Sécurité publique (MBP), les lieux de détention pour prisonniers politiques et les camps de concentration disséminés à travers le pays. Le 7 mai 1945, dans le village de Kuryłówka, dans le sud-est de la Pologne, la (en) commença. C'était la plus grande bataille de l'histoire de l'organisation des soldats maudits, (NZB). Dans la bataille contre les unités du NKVD, les partisans anti-communistes tuèrent 70 agents du NKVD. La bataille se termina par une victoire des forces clandestines polonaises. Le 21 mai 1945, une unité de l'Armia Krajowa (AK), dirigée par le colonel (en), (en) dans la banlieue est de Varsovie. Les Soviétiques y gardaient des centaines de Polonais, membres de l'Armée de l'Intérieur, qui étaient systématiquement déportés en Sibérie. Cette action de la résistance polonaise pro-indépendance a permis de libérer tous les prisonniers politiques polonais du camp. Entre 1944 et 1946, les soldats maudits attaquèrent de nombreuses prisons communistes en Pologne occupée par les Soviétiques (cf. Résistance anti-communiste en Pologne (1944–46)). Du 10 au 25 juin 1945, se déroula la (pl) qui était une grande opération menée par les forces soviétiques de l'Armée rouge, du NKVD et du SMERSH, avec l'aide d’unités polonaises de l’UB et de la LWP contre les anciens soldats de l’Armia Krajowa dans la région de Suwałki et d’Augustow en Pologne. L'opération couvra également le territoire occupé de la Lituanie. Plus de 2 000 combattants polonais présumés anticommunistes ont été capturés et détenus dans des camps d'internement soviétiques. 600 des « disparus d’Augustów » furent présumés morts et enterrés dans un lieu inconnu dans le territoire actuel de la Russie. La chasse à l'homme d’Augustów faisait partie d'une opération antiguérilla en Lituanie. La plupart des groupes anti-communistes polonais cessèrent d'exister à la fin des années 1940-1950, pourchassés par les brigades du MBP et du NKVD soviétiques. Cependant, le dernier « soldat maudit » connu, Józef Franczak, fut tué dans une embuscade, en 1963, soit presque vingt ans après la mainmise des Soviétiques sur la Pologne. Les organisations de résistance anti-communiste polonaises les plus connues opérationnelles dans la Pologne stalinienne étaient : Liberté et Indépendance (Wolność i Niezawisłość, WIN), les Forces nationales armées (Narodowe Siły Zbrojne, NSZ), l'Union militaire nationale (Narodowe Zjednoczenie Wojskowe, NZW), l'Armée polonaise clandestine (Konspiracyjne Wojsko Polkskie, KWP), la Résistance de l'Armée Nationale (Ruch Oporu Armii Krajowej, ROAK), l'Armée nationale citoyenne (Armia Krajowa Obywatelska, AKO), et NIE (diminutif de Niepodległość, qui signifie Indépendance – nie signifie « non »), la Délégation des Forces Armées pour la Pologne (Delegatura Sił Zbrojnych na Kraj), et Liberté et Justice (Wolność i Sprawiedliwość, WiS). D'autres mouvements anti-communistes d'Europe de l'Est continuairent aussi le combat dans d'autres pays. (fr)
- Les « soldats maudits » (Żołnierze wyklęci, en polonais) est le nom attribué à certains mouvements de résistance polonaise qui se formèrent vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Créés par quelques membres de l'État polonais clandestin, ces organisations clandestines continuèrent leur lutte armée contre le gouvernement stalinien de Pologne dans les années 1950. Les actes de guérilla inclurent de nombreuses attaques militaires lancées contre les nouvelles prisons communistes, contre les bureaux du ministère de la Sécurité publique (MBP), les lieux de détention pour prisonniers politiques et les camps de concentration disséminés à travers le pays. Le 7 mai 1945, dans le village de Kuryłówka, dans le sud-est de la Pologne, la (en) commença. C'était la plus grande bataille de l'histoire de l'organisation des soldats maudits, (NZB). Dans la bataille contre les unités du NKVD, les partisans anti-communistes tuèrent 70 agents du NKVD. La bataille se termina par une victoire des forces clandestines polonaises. Le 21 mai 1945, une unité de l'Armia Krajowa (AK), dirigée par le colonel (en), (en) dans la banlieue est de Varsovie. Les Soviétiques y gardaient des centaines de Polonais, membres de l'Armée de l'Intérieur, qui étaient systématiquement déportés en Sibérie. Cette action de la résistance polonaise pro-indépendance a permis de libérer tous les prisonniers politiques polonais du camp. Entre 1944 et 1946, les soldats maudits attaquèrent de nombreuses prisons communistes en Pologne occupée par les Soviétiques (cf. Résistance anti-communiste en Pologne (1944–46)). Du 10 au 25 juin 1945, se déroula la (pl) qui était une grande opération menée par les forces soviétiques de l'Armée rouge, du NKVD et du SMERSH, avec l'aide d’unités polonaises de l’UB et de la LWP contre les anciens soldats de l’Armia Krajowa dans la région de Suwałki et d’Augustow en Pologne. L'opération couvra également le territoire occupé de la Lituanie. Plus de 2 000 combattants polonais présumés anticommunistes ont été capturés et détenus dans des camps d'internement soviétiques. 600 des « disparus d’Augustów » furent présumés morts et enterrés dans un lieu inconnu dans le territoire actuel de la Russie. La chasse à l'homme d’Augustów faisait partie d'une opération antiguérilla en Lituanie. La plupart des groupes anti-communistes polonais cessèrent d'exister à la fin des années 1940-1950, pourchassés par les brigades du MBP et du NKVD soviétiques. Cependant, le dernier « soldat maudit » connu, Józef Franczak, fut tué dans une embuscade, en 1963, soit presque vingt ans après la mainmise des Soviétiques sur la Pologne. Les organisations de résistance anti-communiste polonaises les plus connues opérationnelles dans la Pologne stalinienne étaient : Liberté et Indépendance (Wolność i Niezawisłość, WIN), les Forces nationales armées (Narodowe Siły Zbrojne, NSZ), l'Union militaire nationale (Narodowe Zjednoczenie Wojskowe, NZW), l'Armée polonaise clandestine (Konspiracyjne Wojsko Polkskie, KWP), la Résistance de l'Armée Nationale (Ruch Oporu Armii Krajowej, ROAK), l'Armée nationale citoyenne (Armia Krajowa Obywatelska, AKO), et NIE (diminutif de Niepodległość, qui signifie Indépendance – nie signifie « non »), la Délégation des Forces Armées pour la Pologne (Delegatura Sił Zbrojnych na Kraj), et Liberté et Justice (Wolność i Sprawiedliwość, WiS). D'autres mouvements anti-communistes d'Europe de l'Est continuairent aussi le combat dans d'autres pays. (fr)
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