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- L'expression antisémitisme en URSS peut désigner, selon les points de vue, soit une manifestation xénophobe (représentation négative, hostilité, fondée sur des préjugés religieux ou de classe) à l'égard des Juifs en URSS, soit l'ambiguité de la politique de l'État soviétique à l'égard des Juifs. Dans le premier cas, il s'agit d'une résurgence en URSS de l'antisémitisme traditionnel russe ou autre, qui a pu apparaître dans de nombreuses sphères, depuis le domaine de la vie de tous les jours, jusqu'à celui de la politique générale de l'État soviétique. Dans le second cas, c'est l'approche communiste officielle elle-même qui est considérée comme antisémite. Selon cette approche, l'antisémitisme était considéré comme un héritage négatif du chauvinisme de l'Empire russe, mais en même temps, le judaïsme est une religion donc une forme d'« aliénation », et l'identité ethnique juive est, comme les autres, une forme de « nationalisme bourgeois ». Pendant la Seconde Guerre mondiale, une attitude soviétique positive à l'égard des Juifs aidait à conserver l'image de l'URSS comme principale combattante de la lutte contre le nazisme. Jusqu'en 1949, valoriser la communauté juive soviétique et ses liens avec la cause d'Israël, représentait pour l'État soviétique une forme parmi d'autres de « fraternité anti-impérialiste avec les peuples en lutte contre le colonialisme capitaliste » (en l'occurrence, britannique). Mais après que les États-Unis sont devenus le principal allié de l'État d'Israël, l'URSS fit volte-face et, sous couvert d'anti-sionisme, recycla de vieux préjugés antisémites présents dans le pays. L'antisémitisme comme politique de l'État prit naissance à la fin des années 1930, pendant la période d'installation de la terreur stalinienne et atteignit son apogée à la fin des années 1940, début des années 1950. (fr)
- L'expression antisémitisme en URSS peut désigner, selon les points de vue, soit une manifestation xénophobe (représentation négative, hostilité, fondée sur des préjugés religieux ou de classe) à l'égard des Juifs en URSS, soit l'ambiguité de la politique de l'État soviétique à l'égard des Juifs. Dans le premier cas, il s'agit d'une résurgence en URSS de l'antisémitisme traditionnel russe ou autre, qui a pu apparaître dans de nombreuses sphères, depuis le domaine de la vie de tous les jours, jusqu'à celui de la politique générale de l'État soviétique. Dans le second cas, c'est l'approche communiste officielle elle-même qui est considérée comme antisémite. Selon cette approche, l'antisémitisme était considéré comme un héritage négatif du chauvinisme de l'Empire russe, mais en même temps, le judaïsme est une religion donc une forme d'« aliénation », et l'identité ethnique juive est, comme les autres, une forme de « nationalisme bourgeois ». Pendant la Seconde Guerre mondiale, une attitude soviétique positive à l'égard des Juifs aidait à conserver l'image de l'URSS comme principale combattante de la lutte contre le nazisme. Jusqu'en 1949, valoriser la communauté juive soviétique et ses liens avec la cause d'Israël, représentait pour l'État soviétique une forme parmi d'autres de « fraternité anti-impérialiste avec les peuples en lutte contre le colonialisme capitaliste » (en l'occurrence, britannique). Mais après que les États-Unis sont devenus le principal allié de l'État d'Israël, l'URSS fit volte-face et, sous couvert d'anti-sionisme, recycla de vieux préjugés antisémites présents dans le pays. L'antisémitisme comme politique de l'État prit naissance à la fin des années 1930, pendant la période d'installation de la terreur stalinienne et atteignit son apogée à la fin des années 1940, début des années 1950. (fr)
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- L'expression antisémitisme en URSS peut désigner, selon les points de vue, soit une manifestation xénophobe (représentation négative, hostilité, fondée sur des préjugés religieux ou de classe) à l'égard des Juifs en URSS, soit l'ambiguité de la politique de l'État soviétique à l'égard des Juifs. Dans le premier cas, il s'agit d'une résurgence en URSS de l'antisémitisme traditionnel russe ou autre, qui a pu apparaître dans de nombreuses sphères, depuis le domaine de la vie de tous les jours, jusqu'à celui de la politique générale de l'État soviétique. Dans le second cas, c'est l'approche communiste officielle elle-même qui est considérée comme antisémite. Selon cette approche, l'antisémitisme était considéré comme un héritage négatif du chauvinisme de l'Empire russe, mais en même temps, le (fr)
- L'expression antisémitisme en URSS peut désigner, selon les points de vue, soit une manifestation xénophobe (représentation négative, hostilité, fondée sur des préjugés religieux ou de classe) à l'égard des Juifs en URSS, soit l'ambiguité de la politique de l'État soviétique à l'égard des Juifs. Dans le premier cas, il s'agit d'une résurgence en URSS de l'antisémitisme traditionnel russe ou autre, qui a pu apparaître dans de nombreuses sphères, depuis le domaine de la vie de tous les jours, jusqu'à celui de la politique générale de l'État soviétique. Dans le second cas, c'est l'approche communiste officielle elle-même qui est considérée comme antisémite. Selon cette approche, l'antisémitisme était considéré comme un héritage négatif du chauvinisme de l'Empire russe, mais en même temps, le (fr)
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