La grève étudiante québécoise de 2012 ou printemps érable désigne l'ensemble des événements, mouvement sociaux et perturbations induits par une grève étudiante générale et illimitée dans les établissements d'enseignement supérieur québécois du 13 février au 7 septembre 2012. Cette grève étudiante, la plus longue et la plus imposante de l'histoire du Québec et du Canada, est une réponse à l'augmentation projetée des droits de scolarité universitaires pour la période 2012 à 2017 dans le budget provincial 2012-2013 du gouvernement du Parti libéral de Jean Charest. L'élection du gouvernement péquiste de Pauline Marois, le 4 septembre 2012, et l'annulation par décret de la hausse des droits de scolarité entraînent de facto la cessation du conflit.

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  • La grève étudiante québécoise de 2012 ou printemps érable désigne l'ensemble des événements, mouvement sociaux et perturbations induits par une grève étudiante générale et illimitée dans les établissements d'enseignement supérieur québécois du 13 février au 7 septembre 2012. Cette grève étudiante, la plus longue et la plus imposante de l'histoire du Québec et du Canada, est une réponse à l'augmentation projetée des droits de scolarité universitaires pour la période 2012 à 2017 dans le budget provincial 2012-2013 du gouvernement du Parti libéral de Jean Charest. L'élection du gouvernement péquiste de Pauline Marois, le 4 septembre 2012, et l'annulation par décret de la hausse des droits de scolarité entraînent de facto la cessation du conflit. Ce sont les fédérations d'associations étudiantes québécoises, la CLASSE, la FECQ et la FEUQ, qui coordonnent la grève. Outre la grève des cours, les principaux moyens de pression sont les manifestations dans plusieurs villes du Québec, l'érection de piquets de grève autour des établissements d'enseignement en grève et les « manifestations nationales » des 22 mars, 22 mai et 22 juillet à Montréal, et du 22 juin 2012 à Montréal et Québec. S'ajoutent à ces actions concertées les nombreuses démonstrations d'appui populaire comme les marches et les « concerts de casseroles » au Québec, au Canada et à l'étranger. Devant la persistance du conflit, l'Assemblée nationale du Québec adopte le projet de loi 78, qui devient la loi 12, le 18 mai 2012. La loi a pour effet de suspendre les cours dans les établissements d'enseignement en grève jusqu'à la fin du mois d'août. Elle pose des conditions à l'organisation de manifestations de plus de 50 participants et interdit toute forme d'entrave à la reprise des activités d'enseignement. Dénoncées par le Barreau du Québec, Amnistie Internationale et le Conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies, la loi 12 est abrogées par décret par le gouvernement péquiste le 20 septembre 2012. À l'image de la grève de 1968, cette grève a vu naître de futurs politiciens. Du côté des principaux représenants étudiants, Léo Bureau-Blouin fut député du Parti québécois de 2012 à 2014 et Martine Desjardins candidate pour ce même parti en 2014. Gabriel Nadeau-Dubois est devenu co-porte-parole de Québec solidaire en 2017 et député de ce parti la même année. Du côté des carrés verts, Laurent Proulx a été conseiller municipal à la ville de Québec de 2013 à 2017 pour le parti Équipe Labeaume. (fr)
  • La grève étudiante québécoise de 2012 ou printemps érable désigne l'ensemble des événements, mouvement sociaux et perturbations induits par une grève étudiante générale et illimitée dans les établissements d'enseignement supérieur québécois du 13 février au 7 septembre 2012. Cette grève étudiante, la plus longue et la plus imposante de l'histoire du Québec et du Canada, est une réponse à l'augmentation projetée des droits de scolarité universitaires pour la période 2012 à 2017 dans le budget provincial 2012-2013 du gouvernement du Parti libéral de Jean Charest. L'élection du gouvernement péquiste de Pauline Marois, le 4 septembre 2012, et l'annulation par décret de la hausse des droits de scolarité entraînent de facto la cessation du conflit. Ce sont les fédérations d'associations étudiantes québécoises, la CLASSE, la FECQ et la FEUQ, qui coordonnent la grève. Outre la grève des cours, les principaux moyens de pression sont les manifestations dans plusieurs villes du Québec, l'érection de piquets de grève autour des établissements d'enseignement en grève et les « manifestations nationales » des 22 mars, 22 mai et 22 juillet à Montréal, et du 22 juin 2012 à Montréal et Québec. S'ajoutent à ces actions concertées les nombreuses démonstrations d'appui populaire comme les marches et les « concerts de casseroles » au Québec, au Canada et à l'étranger. Devant la persistance du conflit, l'Assemblée nationale du Québec adopte le projet de loi 78, qui devient la loi 12, le 18 mai 2012. La loi a pour effet de suspendre les cours dans les établissements d'enseignement en grève jusqu'à la fin du mois d'août. Elle pose des conditions à l'organisation de manifestations de plus de 50 participants et interdit toute forme d'entrave à la reprise des activités d'enseignement. Dénoncées par le Barreau du Québec, Amnistie Internationale et le Conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies, la loi 12 est abrogées par décret par le gouvernement péquiste le 20 septembre 2012. À l'image de la grève de 1968, cette grève a vu naître de futurs politiciens. Du côté des principaux représenants étudiants, Léo Bureau-Blouin fut député du Parti québécois de 2012 à 2014 et Martine Desjardins candidate pour ce même parti en 2014. Gabriel Nadeau-Dubois est devenu co-porte-parole de Québec solidaire en 2017 et député de ce parti la même année. Du côté des carrés verts, Laurent Proulx a été conseiller municipal à la ville de Québec de 2013 à 2017 pour le parti Équipe Labeaume. (fr)
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  • La grève étudiante québécoise de 2012 ou printemps érable désigne l'ensemble des événements, mouvement sociaux et perturbations induits par une grève étudiante générale et illimitée dans les établissements d'enseignement supérieur québécois du 13 février au 7 septembre 2012. Cette grève étudiante, la plus longue et la plus imposante de l'histoire du Québec et du Canada, est une réponse à l'augmentation projetée des droits de scolarité universitaires pour la période 2012 à 2017 dans le budget provincial 2012-2013 du gouvernement du Parti libéral de Jean Charest. L'élection du gouvernement péquiste de Pauline Marois, le 4 septembre 2012, et l'annulation par décret de la hausse des droits de scolarité entraînent de facto la cessation du conflit. (fr)
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