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- Le Parti libéral du Québec (PLQ) est un parti politique québécois œuvrant sur la scène provinciale. Il est le plus ancien parti politique de la province, présent depuis 1867. Le pouvoir lui est revenu dans une alternance qui l'opposa successivement au Parti conservateur du Québec, à l'Union nationale, au Parti québécois puis à la Coalition avenir Québec. Le Parti libéral est un parti fédéraliste, c'est-à-dire qu'il appuie l'idée du maintien du Québec comme province du Canada : il s'opposera à l'indépendance du Québec lors des référendums de 1980 et de 1995 et appuiera la réforme de la constitution canadienne lors du référendum de 1992. La minorité anglophone québécoise ainsi que les immigrants constituent généralement la base électorale du PLQ. Le Parti libéral du Québec se réclame de huit « grandes valeurs libérales », à savoir la liberté individuelle, le développement économique, l'identification au Québec, la justice sociale, le respect de la société civile, la démocratie, l'appartenance du Québec à la fédération canadienne et l'équité intergénérationnelle. Au fil de l'histoire, le positionnement idéologique du Parti libéral a relativement évolué. Durant les premières décennies de la fédération canadienne, le Parti libéral tente de s'inscrire dans la lignée des whigs et des libéraux britanniques et de se défaire d'une image radicale et anticléricale héritée de son ancêtre, le Parti rouge. Le gouvernement de Honoré Mercier est l'occasion d'une affirmation autonomiste face au gouvernement fédéral et d'une éphémère alliance avec des députés conservateurs sous les traits du Parti national. Alors que le Parti libéral règne sur le Québec sans interruption entre 1897 et 1936, il défend « un programme libéral classique axé sur le développement économique ». À la suite de l'élection d'Adélard Godbout en 1939, les libéraux ont privilégié des orientations plutôt interventionnistes et keynésiennes, surtout sous les gouvernements de Jean Lesage entre 1960 et 1966 et de Robert Bourassa entre 1970 et 1976. Le retour de Bourassa au pouvoir en 1985 et l'arrivée de Jean Charest à la direction du parti en 1998 confirmèrent ensuite un retour au centre-droit, prônant un assainissement des finances de l'État et le développement économique. Économiquement, le Parti libéral se trouve toujours à la droite du Parti québécois depuis la fondation de ce parti, bien qu'il adhère à l'interculturalisme et au progressisme sur le plan social. Les gouvernements Lesage et Bourassa, s'ils n'entendirent jamais favoriser l'indépendance du Québec, présentèrent d'importantes revendications nationalistes et autonomistes, culminant avec l'échec de l'accord du lac Meech en 1990 et de l'accord de Charlottetown en 1992. Les récents gouvernements Charest et Couillard n'ont toutefois pas pris autant à cœur la question nationale, ayant largement respecté le statu quo découlant du rapatriement unilatéral de la constitution en 1982 et le gouvernement Couillard ayant eu une position relativement au nationalisme considérée par plusieurs observateurs comme étant proche de l'idéologie multiculturaliste. Pour ces raisons, le Parti libéral du Québec est parfois jugé comme un parti centré sur les intérêts des non-francophones. Le Parti libéral du Québec n'est plus affilié au Parti libéral du Canada depuis 1955. (fr)
- Le Parti libéral du Québec (PLQ) est un parti politique québécois œuvrant sur la scène provinciale. Il est le plus ancien parti politique de la province, présent depuis 1867. Le pouvoir lui est revenu dans une alternance qui l'opposa successivement au Parti conservateur du Québec, à l'Union nationale, au Parti québécois puis à la Coalition avenir Québec. Le Parti libéral est un parti fédéraliste, c'est-à-dire qu'il appuie l'idée du maintien du Québec comme province du Canada : il s'opposera à l'indépendance du Québec lors des référendums de 1980 et de 1995 et appuiera la réforme de la constitution canadienne lors du référendum de 1992. La minorité anglophone québécoise ainsi que les immigrants constituent généralement la base électorale du PLQ. Le Parti libéral du Québec se réclame de huit « grandes valeurs libérales », à savoir la liberté individuelle, le développement économique, l'identification au Québec, la justice sociale, le respect de la société civile, la démocratie, l'appartenance du Québec à la fédération canadienne et l'équité intergénérationnelle. Au fil de l'histoire, le positionnement idéologique du Parti libéral a relativement évolué. Durant les premières décennies de la fédération canadienne, le Parti libéral tente de s'inscrire dans la lignée des whigs et des libéraux britanniques et de se défaire d'une image radicale et anticléricale héritée de son ancêtre, le Parti rouge. Le gouvernement de Honoré Mercier est l'occasion d'une affirmation autonomiste face au gouvernement fédéral et d'une éphémère alliance avec des députés conservateurs sous les traits du Parti national. Alors que le Parti libéral règne sur le Québec sans interruption entre 1897 et 1936, il défend « un programme libéral classique axé sur le développement économique ». À la suite de l'élection d'Adélard Godbout en 1939, les libéraux ont privilégié des orientations plutôt interventionnistes et keynésiennes, surtout sous les gouvernements de Jean Lesage entre 1960 et 1966 et de Robert Bourassa entre 1970 et 1976. Le retour de Bourassa au pouvoir en 1985 et l'arrivée de Jean Charest à la direction du parti en 1998 confirmèrent ensuite un retour au centre-droit, prônant un assainissement des finances de l'État et le développement économique. Économiquement, le Parti libéral se trouve toujours à la droite du Parti québécois depuis la fondation de ce parti, bien qu'il adhère à l'interculturalisme et au progressisme sur le plan social. Les gouvernements Lesage et Bourassa, s'ils n'entendirent jamais favoriser l'indépendance du Québec, présentèrent d'importantes revendications nationalistes et autonomistes, culminant avec l'échec de l'accord du lac Meech en 1990 et de l'accord de Charlottetown en 1992. Les récents gouvernements Charest et Couillard n'ont toutefois pas pris autant à cœur la question nationale, ayant largement respecté le statu quo découlant du rapatriement unilatéral de la constitution en 1982 et le gouvernement Couillard ayant eu une position relativement au nationalisme considérée par plusieurs observateurs comme étant proche de l'idéologie multiculturaliste. Pour ces raisons, le Parti libéral du Québec est parfois jugé comme un parti centré sur les intérêts des non-francophones. Le Parti libéral du Québec n'est plus affilié au Parti libéral du Canada depuis 1955. (fr)
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- Le Parti libéral du Québec (PLQ) est un parti politique québécois œuvrant sur la scène provinciale. Il est le plus ancien parti politique de la province, présent depuis 1867. Le pouvoir lui est revenu dans une alternance qui l'opposa successivement au Parti conservateur du Québec, à l'Union nationale, au Parti québécois puis à la Coalition avenir Québec. Le Parti libéral est un parti fédéraliste, c'est-à-dire qu'il appuie l'idée du maintien du Québec comme province du Canada : il s'opposera à l'indépendance du Québec lors des référendums de 1980 et de 1995 et appuiera la réforme de la constitution canadienne lors du référendum de 1992. La minorité anglophone québécoise ainsi que les immigrants constituent généralement la base électorale du PLQ. (fr)
- Le Parti libéral du Québec (PLQ) est un parti politique québécois œuvrant sur la scène provinciale. Il est le plus ancien parti politique de la province, présent depuis 1867. Le pouvoir lui est revenu dans une alternance qui l'opposa successivement au Parti conservateur du Québec, à l'Union nationale, au Parti québécois puis à la Coalition avenir Québec. Le Parti libéral est un parti fédéraliste, c'est-à-dire qu'il appuie l'idée du maintien du Québec comme province du Canada : il s'opposera à l'indépendance du Québec lors des référendums de 1980 et de 1995 et appuiera la réforme de la constitution canadienne lors du référendum de 1992. La minorité anglophone québécoise ainsi que les immigrants constituent généralement la base électorale du PLQ. (fr)
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