La notion de groupes ethniques en France n'a, en droit français, pas d'existence juridique. Sa pertinence scientifique, historique, anthropologique, sociale ou politique est souvent contestée en tant que concept opératoire et l'état civil français ne mentionne aucune caractéristique ethnique. Cependant, son utilité en tant que notion (à usage empirique, donc) est reconnue officiellement de fait à usage d'intérêt public puisqu'une mention ethnique est désormais autorisée pour les personnes qui résident sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie depuis 2009.

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  • La notion de groupes ethniques en France n'a, en droit français, pas d'existence juridique. Sa pertinence scientifique, historique, anthropologique, sociale ou politique est souvent contestée en tant que concept opératoire et l'état civil français ne mentionne aucune caractéristique ethnique. Cependant, son utilité en tant que notion (à usage empirique, donc) est reconnue officiellement de fait à usage d'intérêt public puisqu'une mention ethnique est désormais autorisée pour les personnes qui résident sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie depuis 2009. Cependant, si le recensement de la population, obligatoire, ne permet pas le recueil d'information sur la religion ou l'origine ethnique, une enquête non obligatoire peut le faire, ce qui atteste, dans les faits, de son utilité à titre de descripteur d'une affiliation, notamment revendiquée subjectivement. Il est permis de poser des questions « sensibles », y compris dans une enquête de la statistique publique, sous condition de la pertinence des questions, du maintien de l'anonymat des réponses et d'une autorisation écrite des personnes interrogées. L’enquête « Trajectoires et origines » (TeO), par exemple, réalisée conjointement par l'INED et l'Insee en 2008 a permis de récolter non seulement des informations sur les pays d’origine et les langues parlées, mais aussi « sur les appartenances ethniques déclarées ainsi que sur les principales qualités perceptibles qui peuvent servir de support aux discriminations dans notre société : couleur de la peau, coiffure, tenue vestimentaire, accent et autres signes corrélés de façon visible ou hypothétique à une appartenance religieuse ou ethnique (pratiques alimentaires, respect d’un calendrier festif non chrétien, pratiques funéraires, etc.) ». La population française s'élevait en 2010 à 64 668 885 habitants dont 62 799 180 en métropole d'après l'Insee. Selon des analyses, plutôt anglophones, on pourrait distinguer les citoyens français selon leur « origine ethnique » ou « raciale ». Ces origines sont très diverses, constituées par exemple des Alsaciens, Basques, Bretons, Catalans, Corses, Occitans, Kanaks, Polynésiens, Latino-Américain, Arabes, Amérindiens, Noirs, Kali'nas, Wayanas, Wayãpi et Palikur. (fr)
  • La notion de groupes ethniques en France n'a, en droit français, pas d'existence juridique. Sa pertinence scientifique, historique, anthropologique, sociale ou politique est souvent contestée en tant que concept opératoire et l'état civil français ne mentionne aucune caractéristique ethnique. Cependant, son utilité en tant que notion (à usage empirique, donc) est reconnue officiellement de fait à usage d'intérêt public puisqu'une mention ethnique est désormais autorisée pour les personnes qui résident sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie depuis 2009. Cependant, si le recensement de la population, obligatoire, ne permet pas le recueil d'information sur la religion ou l'origine ethnique, une enquête non obligatoire peut le faire, ce qui atteste, dans les faits, de son utilité à titre de descripteur d'une affiliation, notamment revendiquée subjectivement. Il est permis de poser des questions « sensibles », y compris dans une enquête de la statistique publique, sous condition de la pertinence des questions, du maintien de l'anonymat des réponses et d'une autorisation écrite des personnes interrogées. L’enquête « Trajectoires et origines » (TeO), par exemple, réalisée conjointement par l'INED et l'Insee en 2008 a permis de récolter non seulement des informations sur les pays d’origine et les langues parlées, mais aussi « sur les appartenances ethniques déclarées ainsi que sur les principales qualités perceptibles qui peuvent servir de support aux discriminations dans notre société : couleur de la peau, coiffure, tenue vestimentaire, accent et autres signes corrélés de façon visible ou hypothétique à une appartenance religieuse ou ethnique (pratiques alimentaires, respect d’un calendrier festif non chrétien, pratiques funéraires, etc.) ». La population française s'élevait en 2010 à 64 668 885 habitants dont 62 799 180 en métropole d'après l'Insee. Selon des analyses, plutôt anglophones, on pourrait distinguer les citoyens français selon leur « origine ethnique » ou « raciale ». Ces origines sont très diverses, constituées par exemple des Alsaciens, Basques, Bretons, Catalans, Corses, Occitans, Kanaks, Polynésiens, Latino-Américain, Arabes, Amérindiens, Noirs, Kali'nas, Wayanas, Wayãpi et Palikur. (fr)
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  • La notion de groupes ethniques en France n'a, en droit français, pas d'existence juridique. Sa pertinence scientifique, historique, anthropologique, sociale ou politique est souvent contestée en tant que concept opératoire et l'état civil français ne mentionne aucune caractéristique ethnique. Cependant, son utilité en tant que notion (à usage empirique, donc) est reconnue officiellement de fait à usage d'intérêt public puisqu'une mention ethnique est désormais autorisée pour les personnes qui résident sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie depuis 2009. (fr)
  • La notion de groupes ethniques en France n'a, en droit français, pas d'existence juridique. Sa pertinence scientifique, historique, anthropologique, sociale ou politique est souvent contestée en tant que concept opératoire et l'état civil français ne mentionne aucune caractéristique ethnique. Cependant, son utilité en tant que notion (à usage empirique, donc) est reconnue officiellement de fait à usage d'intérêt public puisqu'une mention ethnique est désormais autorisée pour les personnes qui résident sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie depuis 2009. (fr)
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  • Groupes ethniques en France (fr)
  • Minderheiten in Frankreich (de)
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