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- Le bouddhisme mahāyāna arrive en Chine par la route de la soie, au début du Ier ou IIe siècle, pendant la dynastie Han. Selon les chroniques de l'époque, les premiers travaux de traduction effectués par des moines bouddhistes en Chine datent du IIe siècle et sont tous l'œuvre d'étrangers. Il s'agit probablement d'une des conséquences de l'expansion de l'Empire kouchan dans le territoire sous domination chinoise du bassin du Tarim. Le contact direct entre le bouddhisme d'Asie centrale et le bouddhisme chinois se poursuit du IIIe au VIIe siècle, jusqu'au début de la dynastie Tang. Dès le IVe siècle, avec le pèlerinage de Faxian en Inde (395-414) et plus tard celui de Xuanzang (629-644), les pèlerins chinois commencent à voyager seuls au nord de l'Inde, là où est né le bouddhisme, afin d'obtenir un meilleur accès aux écrits originaux. À cette époque, la région du Gandhara, où passe la plus grande partie de la route terrestre reliant le nord de l'Inde a la Chine, est contrôlée par l'Empire kouchan, puis, après la chute de ce dernier, par l'Empire Gupta. À partir du VIIe siècle, se répand en Chine le bouddhisme vajrayāna, un courant de pensée bouddhiste plus ésotérique né en Inde et influencé par les tantras. Le bouddhisme tibétain, qui naît au VIIIe siècle, est également une branche du vajrayāna. C'est également à partir de cette époque que la transmission du bouddhisme par la route de la soie commence à décliner, à la suite de la conquête musulmane de la Transoxiane, qui entraîne la création du Khaganat ouïghour durant les années 740. À cette époque, le bouddhisme indien lui-même est en déclin en raison de la résurgence de l'hindouisme d'une part et de l'expansion musulmane de l'autre. En Chine, après la chute de la dynastie Tang au IXe siècle, le bouddhisme est réprimé, mais pas avant d'avoir, à son tour, permis l'apparition des écoles bouddhistes coréennes et japonaises. (fr)
- Le bouddhisme mahāyāna arrive en Chine par la route de la soie, au début du Ier ou IIe siècle, pendant la dynastie Han. Selon les chroniques de l'époque, les premiers travaux de traduction effectués par des moines bouddhistes en Chine datent du IIe siècle et sont tous l'œuvre d'étrangers. Il s'agit probablement d'une des conséquences de l'expansion de l'Empire kouchan dans le territoire sous domination chinoise du bassin du Tarim. Le contact direct entre le bouddhisme d'Asie centrale et le bouddhisme chinois se poursuit du IIIe au VIIe siècle, jusqu'au début de la dynastie Tang. Dès le IVe siècle, avec le pèlerinage de Faxian en Inde (395-414) et plus tard celui de Xuanzang (629-644), les pèlerins chinois commencent à voyager seuls au nord de l'Inde, là où est né le bouddhisme, afin d'obtenir un meilleur accès aux écrits originaux. À cette époque, la région du Gandhara, où passe la plus grande partie de la route terrestre reliant le nord de l'Inde a la Chine, est contrôlée par l'Empire kouchan, puis, après la chute de ce dernier, par l'Empire Gupta. À partir du VIIe siècle, se répand en Chine le bouddhisme vajrayāna, un courant de pensée bouddhiste plus ésotérique né en Inde et influencé par les tantras. Le bouddhisme tibétain, qui naît au VIIIe siècle, est également une branche du vajrayāna. C'est également à partir de cette époque que la transmission du bouddhisme par la route de la soie commence à décliner, à la suite de la conquête musulmane de la Transoxiane, qui entraîne la création du Khaganat ouïghour durant les années 740. À cette époque, le bouddhisme indien lui-même est en déclin en raison de la résurgence de l'hindouisme d'une part et de l'expansion musulmane de l'autre. En Chine, après la chute de la dynastie Tang au IXe siècle, le bouddhisme est réprimé, mais pas avant d'avoir, à son tour, permis l'apparition des écoles bouddhistes coréennes et japonaises. (fr)
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