dbo:abstract
|
- L'effondrement de l'âge du bronze débute au demi-siècle compris entre, environ, -1200 et 1150 av. J.-C. Il s'agit de l'effondrement culturel de la civilisation mycénienne, de la dynastie des Kassites à Babylone, de l'empire Hittite en Anatolie et au Levant, du Nouvel Empire égyptien, de la destruction d'Ougarit et de l'Amurru, de la fragmentation des États louvites de l'ouest de l'Asie Mineure et d'une période de chaos dans la région de Canaan. La mise à mal des gouvernements coupe les routes commerciales et réduit sévérement le développement culturel dans la majeure partie du « monde connu ». Dans sa première phase, presque toutes les cités entre Pylos et Gaza sont violemment détruites, beaucoup sont abandonnées, y compris Hattusa, Mycènes et Ougarit. Selon Robert Drews : Within a period of forty to fifty years at the end of the thirteenth and the beginning of the twelfth century almost every significant city in the eastern Mediterranean world was destroyed, many of them never to be occupied again. — Drews « Durant une période de quarante à cinquante ans, à la fin du treizième et au début du douzième siècle, presque toutes les cités importantes du monde est-méditerranéen furent détruites, la plupart ne seront plus jamais occupées. » Il conduit à une période de transition, appelée Siècles obscurs, au Proche-Orient, en Asie Mineure, sur les rives de la mer Égée, dans le nord de l'Afrique, au Caucase, dans les Balkans et en Méditerranée orientale. Elle couvre l'âge du bronze final et les débuts de l'âge du fer ; elle est décrite par les historiens comme violente, soudaine et culturellement destructrice. L'économie palatiale de la région égéenne et de l'Anatolie, qui caractérise l'âge du bronze final, se désintègre, se transformant en cultures centrées autour de villages isolés, ce qu'on nomme les « Âges sombres » de la Grèce antique. Quelques puissants États, notamment l'Assyrie et l'Élam, survivent à l'effondrement de l'âge du bronze mais, à la fin du xiie siècle av. J.-C., Élam, défait par Nabuchodonosor Ier, roi de Babylone, décline, tandis que Nabuchodonosor restaure brièvement la splendeur de Babylone avant de subir une série de défaites face aux Assyriens. À la suite de la mort du roi Assur-bel-kala, l'Assyrie connait à son tour un déclin au cours des cent années qui suivent, et l'Empire se rétrécit considérablement. En -1020, l'Assyrie semble n'avoir contrôlé que son voisinage immédiat ; le cœur de l'Empire, bien défendu, n'est pas menacé par cet effondrement. Progressivement, à la fin des « siècles obscurs », les Hittites fondent de petits États, les royaumes néo-hittites, en Cilicie et au Levant, qui sont, vers la fin, gouvernés à la fois par des Hittites et par des Araméens. À partir du milieu du Xe siècle av. J.-C., une série de petits royaumes araméens se forment au Levant, et les Philistins s'installent dans le sud de la région de Canaan où les Sémites de langue cananéenne avaient créé dans un certain nombre d'entités politiques telles qu'Israël, Moab, Édom et Ammon. À partir de 935 av. J.-C., l'Assyrie commence à se réorganiser et à s'étendre, devenant l'Empire néo-assyrien (911-605 av. J.-C.), lequel contrôle une vaste zone du Caucase à l'Égypte, et de la Chypre grecque à la Perse. Les Phrygiens, Cimmériens et Lydiens arrivent en Asie Mineure, et une nouvelle entité Hourrite, Urartu, se crée dans l'est de l'Asie Mineure et au sud du Caucase, où émergent les « Colchiens » (Géorgiens). Les peuples iraniens, tels que les Perses, les Mèdes, les Parthes et les Sagartiens, apparaissent dans l'ancien Iran peu après 1000 av. J.-C. ; ils chassent vers le nord-ouest les anciens peuples non indo-européens, Kassites, Hourrites et Gutis, tandis que les Élamites et les Mannéens indigènes, locuteurs de langues isolées, continuent à dominer respectivement les régions du sud-ouest et la région de la mer Caspienne. Après la période orientale dans la région Égéenne commence l'Époque classique en Grèce. (fr)
- L'effondrement de l'âge du bronze débute au demi-siècle compris entre, environ, -1200 et 1150 av. J.-C. Il s'agit de l'effondrement culturel de la civilisation mycénienne, de la dynastie des Kassites à Babylone, de l'empire Hittite en Anatolie et au Levant, du Nouvel Empire égyptien, de la destruction d'Ougarit et de l'Amurru, de la fragmentation des États louvites de l'ouest de l'Asie Mineure et d'une période de chaos dans la région de Canaan. La mise à mal des gouvernements coupe les routes commerciales et réduit sévérement le développement culturel dans la majeure partie du « monde connu ». Dans sa première phase, presque toutes les cités entre Pylos et Gaza sont violemment détruites, beaucoup sont abandonnées, y compris Hattusa, Mycènes et Ougarit. Selon Robert Drews : Within a period of forty to fifty years at the end of the thirteenth and the beginning of the twelfth century almost every significant city in the eastern Mediterranean world was destroyed, many of them never to be occupied again. — Drews « Durant une période de quarante à cinquante ans, à la fin du treizième et au début du douzième siècle, presque toutes les cités importantes du monde est-méditerranéen furent détruites, la plupart ne seront plus jamais occupées. » Il conduit à une période de transition, appelée Siècles obscurs, au Proche-Orient, en Asie Mineure, sur les rives de la mer Égée, dans le nord de l'Afrique, au Caucase, dans les Balkans et en Méditerranée orientale. Elle couvre l'âge du bronze final et les débuts de l'âge du fer ; elle est décrite par les historiens comme violente, soudaine et culturellement destructrice. L'économie palatiale de la région égéenne et de l'Anatolie, qui caractérise l'âge du bronze final, se désintègre, se transformant en cultures centrées autour de villages isolés, ce qu'on nomme les « Âges sombres » de la Grèce antique. Quelques puissants États, notamment l'Assyrie et l'Élam, survivent à l'effondrement de l'âge du bronze mais, à la fin du xiie siècle av. J.-C., Élam, défait par Nabuchodonosor Ier, roi de Babylone, décline, tandis que Nabuchodonosor restaure brièvement la splendeur de Babylone avant de subir une série de défaites face aux Assyriens. À la suite de la mort du roi Assur-bel-kala, l'Assyrie connait à son tour un déclin au cours des cent années qui suivent, et l'Empire se rétrécit considérablement. En -1020, l'Assyrie semble n'avoir contrôlé que son voisinage immédiat ; le cœur de l'Empire, bien défendu, n'est pas menacé par cet effondrement. Progressivement, à la fin des « siècles obscurs », les Hittites fondent de petits États, les royaumes néo-hittites, en Cilicie et au Levant, qui sont, vers la fin, gouvernés à la fois par des Hittites et par des Araméens. À partir du milieu du Xe siècle av. J.-C., une série de petits royaumes araméens se forment au Levant, et les Philistins s'installent dans le sud de la région de Canaan où les Sémites de langue cananéenne avaient créé dans un certain nombre d'entités politiques telles qu'Israël, Moab, Édom et Ammon. À partir de 935 av. J.-C., l'Assyrie commence à se réorganiser et à s'étendre, devenant l'Empire néo-assyrien (911-605 av. J.-C.), lequel contrôle une vaste zone du Caucase à l'Égypte, et de la Chypre grecque à la Perse. Les Phrygiens, Cimmériens et Lydiens arrivent en Asie Mineure, et une nouvelle entité Hourrite, Urartu, se crée dans l'est de l'Asie Mineure et au sud du Caucase, où émergent les « Colchiens » (Géorgiens). Les peuples iraniens, tels que les Perses, les Mèdes, les Parthes et les Sagartiens, apparaissent dans l'ancien Iran peu après 1000 av. J.-C. ; ils chassent vers le nord-ouest les anciens peuples non indo-européens, Kassites, Hourrites et Gutis, tandis que les Élamites et les Mannéens indigènes, locuteurs de langues isolées, continuent à dominer respectivement les régions du sud-ouest et la région de la mer Caspienne. Après la période orientale dans la région Égéenne commence l'Époque classique en Grèce. (fr)
|