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- Dévolution de la couronne de France désigne l'ensemble des lois fondamentales du royaume de France relatives à la succession à la tête du royaume de France. Sous les royaumes francs mérovingiens et au début des carolingiens, la couronne était déjà héréditaire, mais le royaume était partagé entre les fils du roi lorsqu'il en avait plusieurs. Le territoire était parfois reunifié par l'un d'eux, par exemple à l'occasion de la mort sans descendance d'un autre. Avec l'émergence de la féodalité, le roi devient progressivement élu par les seigneurs, puis les capétiens parviennent lentement à rétablir l’hérédité de droit, cette fois-ci au bénéfice du seul fils aîné afin de garantir l'unité du royaume. Les cas de roi mort sans enfant mâle ont ensuite étoffé le corpus, le plus connu de ces épisodes étant la reconnaissance au XIVe siècle de la loi salique excluant les femmes. (fr)
- Dévolution de la couronne de France désigne l'ensemble des lois fondamentales du royaume de France relatives à la succession à la tête du royaume de France. Sous les royaumes francs mérovingiens et au début des carolingiens, la couronne était déjà héréditaire, mais le royaume était partagé entre les fils du roi lorsqu'il en avait plusieurs. Le territoire était parfois reunifié par l'un d'eux, par exemple à l'occasion de la mort sans descendance d'un autre. Avec l'émergence de la féodalité, le roi devient progressivement élu par les seigneurs, puis les capétiens parviennent lentement à rétablir l’hérédité de droit, cette fois-ci au bénéfice du seul fils aîné afin de garantir l'unité du royaume. Les cas de roi mort sans enfant mâle ont ensuite étoffé le corpus, le plus connu de ces épisodes étant la reconnaissance au XIVe siècle de la loi salique excluant les femmes. (fr)
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prop-fr:texte
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- --06-28
- Claude de Seyssel : . Jacques-Auguste de Thou, Histoire universelle depuis 1543 jusqu'en 1607 : « les Français excluent les femmes et leur postérité au trône de France, afin de ne pas être assujettis par leurs mariages, à la domination des princes étrangers ». Buirette de Belloy parle en ces termes de l'exclusion d'Édouard III d'Angleterre, qui est étranger : « Édouard reconnaissait la Loi Salique [...]. Mais [il] soutenait que la Loi Salique n'excluait les filles que par la faiblesse de leur Sexe ; et qu'ainsi les Mâles descendus des Filles n'étaient point dans le cas de l'exclusion. C'est à quoi l'on répondait avec avantage que la faiblesse du Sexe n'avait jamais été le fondement de la Loi [...]. On prouvait, avec la même évidence, que l'objet de la Loi Salique avait été d'écarter de la Couronne tout Prince Etranger ; puisque la Nation n'en avait jamais souffert sur le Thrône depuis la fondation de la Monarchie ». Comte de Ségur, Histoire de France, J. M. Lacrosse, libraire et éditeur, Bruxelles, nouvelle édition 1834, tome 7 : « si en France on s'était décidé à exclure les femmes, ce n'était point qu'on les jugeât incapables de régner ; mais le vrai motif était la crainte de voir le sceptre tomber dans les mains d'un prince étranger ». (fr)
- Quant aux prétendues renonciations de Philippe Égalité, duc d'Orléans, père du roi Louis-Philippe, on lira avec fruit : http://www.heraldica.org/topics/france/orl-renonc.htm (fr)
- Et si Saint-Simon sera dès l'année suivante un réciproques de Philippe V et des ducs de Berry et d'Orléans , ce ne sera pas en raison d'une supposée extranéité de Philippe V, mais seulement parce que le mémorialiste était convaincu que ces renonciations étaient le prix de la paix avec la Grande-Bretagne et les autres puissances, et que . (fr)
- Charles de France, comte de Valois, d'Alençon, de Chartres, du Perche, d'Anjou et du Maine avait aussi été roi titulaire d'Aragon, comte titulaire de Barcelone et empereur titulaire de Constantinople — surnommé le , car il avait été couronné d'un chapeau de cardinal, faute de couronne, et qui n'usa jamais du sceau royal aragonais qu'il s'était fait faire dans l'espérance de son règne effectif. (fr)
- Cela sera aussi le cas en 1814, quand le comte de Provence sera appelé au trône pour succéder à son frère Louis XVI au moment de la Restauration, alors que celui-ci avait laissé une fille, la duchesse d'Angoulême . On pourrait encore citer l'accession au trône de Charles IX en 1560, mais il avait des frères qui primaient de toute façon les droits éventuels qu'auraient eus leurs sœurs en l'absence de loi salique. Quant à Louis XVIII en 1824, qui ne laissait ni fils, ni filles, ni sœurs, son frère le comte d'Artois était son seul successeur possible. (fr)
- Il est l'auteur en 2013 d'un essai sur la querelle dynastique entre Bourbons et Orléans, prenant ouvertement parti pour les Orléans et préfacé par le prétendant orléaniste. (fr)
- Même si la première femme écartée du trône était encore célibataire au moment du décès de son père Louis X : il s'agissait de Jeanne de France, qui renonça à la couronne en 1316, puis renouvela sa renonciation en 1322 et 1328, respectivement en faveur de ses oncles Philippe V puis Charles IV et, enfin, de son cousin Philippe VI de Valois. Par la suite, en 1322, furent exclues les quatre filles de Philippe V, dont aucune n'avait épousé un prince étranger . Finalement, la loi salique . (fr)
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- Dévolution de la couronne de France désigne l'ensemble des lois fondamentales du royaume de France relatives à la succession à la tête du royaume de France. Sous les royaumes francs mérovingiens et au début des carolingiens, la couronne était déjà héréditaire, mais le royaume était partagé entre les fils du roi lorsqu'il en avait plusieurs. Le territoire était parfois reunifié par l'un d'eux, par exemple à l'occasion de la mort sans descendance d'un autre. (fr)
- Dévolution de la couronne de France désigne l'ensemble des lois fondamentales du royaume de France relatives à la succession à la tête du royaume de France. Sous les royaumes francs mérovingiens et au début des carolingiens, la couronne était déjà héréditaire, mais le royaume était partagé entre les fils du roi lorsqu'il en avait plusieurs. Le territoire était parfois reunifié par l'un d'eux, par exemple à l'occasion de la mort sans descendance d'un autre. (fr)
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