La crise du IIIe siècle de l’empire romain englobe, d’après les historiens contemporains, les années 235 (mort de Sévère Alexandre et avènement de Maximin) à 284 ou 285 (mort de Carin et avènement de Dioclétien). Elle survient alors que s’éteint la dynastie des Sévères laquelle, après les troubles de 193-195, avait réussi à donner une certaine stabilité à l’empire.

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  • La crise du IIIe siècle de l’empire romain englobe, d’après les historiens contemporains, les années 235 (mort de Sévère Alexandre et avènement de Maximin) à 284 ou 285 (mort de Carin et avènement de Dioclétien). Elle survient alors que s’éteint la dynastie des Sévères laquelle, après les troubles de 193-195, avait réussi à donner une certaine stabilité à l’empire. Gouverné par ce qu’il est convenu d’appeler les « empereurs-soldats », l’empire doit faire face sur le plan intérieur à une série de crises politiques, économiques, sociales, religieuses et morales. Sur le plan extérieur, de nombreuses tribus germaniques menacent l’Imperium Romanum, pendant que le nouvel empire perse des Sassanides, adoptant une politique agressive, cherche à s’étendre aux dépens de l’Empire romain. Ces nouvelles invasions au nord et à l’est mettent à rude épreuve les capacités de l’armée à protéger les frontières. De plus, de nombreux coups d’État, la sécession temporaire de certains territoires (l’« empire gaulois » de 260 à 274 et l'empire de Palmyre vers la même période), la paralysie des moyens de transport, la pression fiscale et la crise de la production affectant les provinces amènent l’empire au bord du gouffre. La crise atteint son paroxysme en 260. Toutefois, grâce à des réformes en profondeur de l’armée et de l’économie d’une part, au relâchement de la pression barbare d’autre part, l’État romain réussira à se stabiliser et l’empire survivra. Cette dernière phase du principat se termine avec l’arrivée au pouvoir de Dioclétien (284/285) que l’on associe généralement au début de l’Antiquité tardive. L’histoire romaine du IIIe siècle fait depuis de nombreuses années l’objet de vives discussions entre les spécialistes [Qui ?]. D’aucuns [Qui ?] se rangent à l’opinion traditionnelle [réf. souhaitée] en vertu de laquelle on assiste pendant ce siècle à un déclin inéluctable, résultat d’une crise du système qui s’étend à tous les secteurs de l’empire. D’autres [Qui ?] se montrent beaucoup plus prudents et, sans remettre en question les diverses crises qui surgissent jusqu'à 260, voient plutôt dans cette période une phase de transition pendant laquelle on passe de l’Antiquité à l’Antiquité tardive, ou du Haut-empire au Bas-empire, période qui porte en elle de nombreuses promesses de régénération [réf. souhaitée]. Pour eux [Qui ?], certaines provinces, loin de participer au déclin général de l’empire auraient au contraire connu un développement remarquable. Quelques spécialistes [réf. souhaitée] vont jusqu’à remettre en question l’utilisation du concept de « crise » pour décrire la situation qui prévaut au IIIe siècle. [réf. souhaitée] (fr)
  • La crise du IIIe siècle de l’empire romain englobe, d’après les historiens contemporains, les années 235 (mort de Sévère Alexandre et avènement de Maximin) à 284 ou 285 (mort de Carin et avènement de Dioclétien). Elle survient alors que s’éteint la dynastie des Sévères laquelle, après les troubles de 193-195, avait réussi à donner une certaine stabilité à l’empire. Gouverné par ce qu’il est convenu d’appeler les « empereurs-soldats », l’empire doit faire face sur le plan intérieur à une série de crises politiques, économiques, sociales, religieuses et morales. Sur le plan extérieur, de nombreuses tribus germaniques menacent l’Imperium Romanum, pendant que le nouvel empire perse des Sassanides, adoptant une politique agressive, cherche à s’étendre aux dépens de l’Empire romain. Ces nouvelles invasions au nord et à l’est mettent à rude épreuve les capacités de l’armée à protéger les frontières. De plus, de nombreux coups d’État, la sécession temporaire de certains territoires (l’« empire gaulois » de 260 à 274 et l'empire de Palmyre vers la même période), la paralysie des moyens de transport, la pression fiscale et la crise de la production affectant les provinces amènent l’empire au bord du gouffre. La crise atteint son paroxysme en 260. Toutefois, grâce à des réformes en profondeur de l’armée et de l’économie d’une part, au relâchement de la pression barbare d’autre part, l’État romain réussira à se stabiliser et l’empire survivra. Cette dernière phase du principat se termine avec l’arrivée au pouvoir de Dioclétien (284/285) que l’on associe généralement au début de l’Antiquité tardive. L’histoire romaine du IIIe siècle fait depuis de nombreuses années l’objet de vives discussions entre les spécialistes [Qui ?]. D’aucuns [Qui ?] se rangent à l’opinion traditionnelle [réf. souhaitée] en vertu de laquelle on assiste pendant ce siècle à un déclin inéluctable, résultat d’une crise du système qui s’étend à tous les secteurs de l’empire. D’autres [Qui ?] se montrent beaucoup plus prudents et, sans remettre en question les diverses crises qui surgissent jusqu'à 260, voient plutôt dans cette période une phase de transition pendant laquelle on passe de l’Antiquité à l’Antiquité tardive, ou du Haut-empire au Bas-empire, période qui porte en elle de nombreuses promesses de régénération [réf. souhaitée]. Pour eux [Qui ?], certaines provinces, loin de participer au déclin général de l’empire auraient au contraire connu un développement remarquable. Quelques spécialistes [réf. souhaitée] vont jusqu’à remettre en question l’utilisation du concept de « crise » pour décrire la situation qui prévaut au IIIe siècle. [réf. souhaitée] (fr)
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  • La crise du IIIe siècle de l’empire romain englobe, d’après les historiens contemporains, les années 235 (mort de Sévère Alexandre et avènement de Maximin) à 284 ou 285 (mort de Carin et avènement de Dioclétien). Elle survient alors que s’éteint la dynastie des Sévères laquelle, après les troubles de 193-195, avait réussi à donner une certaine stabilité à l’empire. (fr)
  • La crise du IIIe siècle de l’empire romain englobe, d’après les historiens contemporains, les années 235 (mort de Sévère Alexandre et avènement de Maximin) à 284 ou 285 (mort de Carin et avènement de Dioclétien). Elle survient alors que s’éteint la dynastie des Sévères laquelle, après les troubles de 193-195, avait réussi à donner une certaine stabilité à l’empire. (fr)
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  • Crise du troisième siècle (fr)
  • Кризис Римской империи III века (ru)
  • Crise do terceiro século (pt)
  • Crisi dau sègle III (oc)
  • Crisi del III secolo (it)
  • Crisis del siglo III (es)
  • Crisis of the Third Century (en)
  • Khủng hoảng thế kỷ thứ Ba (vi)
  • Reichskrise des 3. Jahrhunderts (als)
  • Криза III століття (uk)
  • أزمة القرن الثالث (ar)
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