Une coordination nationale étudiante regroupant des délégués d'universités mobilisées en France contre le CPE et la loi pour l'égalité des chances s'est organisée à l'appel des étudiants de l'Université Rennes 2, réunis en assemblée générale. Le mouvement se disait non partisan mais il a été situé par certains observateurs comme l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur comme étant « proche de l'extrême-gauche ». Toutefois, dans la jeunesse, la désapprobation de ce nouveau contrat fut massive et les manifestations ne regroupèrent pas que des militants de gauche ou d'extrême-gauche.

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  • Une coordination nationale étudiante regroupant des délégués d'universités mobilisées en France contre le CPE et la loi pour l'égalité des chances s'est organisée à l'appel des étudiants de l'Université Rennes 2, réunis en assemblée générale. Structure temporaire (à l'inverse des syndicats), celle-ci vise à coordonner les actions et revendications à l'échelle nationale. La loi pour l'égalité des chances, inscrite au Journal officiel le 2 avril 2006, prévoit, outre le CPE (« Contrat première embauche »), l'apprentissage dès 14 ans, la suppression des allocations familiales en cas d'absences répétées aux cours (dit « Contrat de responsabilité parentale ») et le travail de nuit dès 15 ans. Le mouvement se disait non partisan mais il a été situé par certains observateurs comme l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur comme étant « proche de l'extrême-gauche ». Toutefois, dans la jeunesse, la désapprobation de ce nouveau contrat fut massive et les manifestations ne regroupèrent pas que des militants de gauche ou d'extrême-gauche. La coordination nationale étudiante a appelé à la grève générale (le slogan sera repris sur des autocollants de façon poétique : « rêve générale »), et à des actions coup de poing visant à bloquer les infrastructures du pays (autoroutes, gares, aéroports, etc.). De nombreuses actions ont été recensées les jours suivant le discours du président français Jacques Chirac, perçu par le mouvement anti-CPE comme provocateur. (fr)
  • Une coordination nationale étudiante regroupant des délégués d'universités mobilisées en France contre le CPE et la loi pour l'égalité des chances s'est organisée à l'appel des étudiants de l'Université Rennes 2, réunis en assemblée générale. Structure temporaire (à l'inverse des syndicats), celle-ci vise à coordonner les actions et revendications à l'échelle nationale. La loi pour l'égalité des chances, inscrite au Journal officiel le 2 avril 2006, prévoit, outre le CPE (« Contrat première embauche »), l'apprentissage dès 14 ans, la suppression des allocations familiales en cas d'absences répétées aux cours (dit « Contrat de responsabilité parentale ») et le travail de nuit dès 15 ans. Le mouvement se disait non partisan mais il a été situé par certains observateurs comme l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur comme étant « proche de l'extrême-gauche ». Toutefois, dans la jeunesse, la désapprobation de ce nouveau contrat fut massive et les manifestations ne regroupèrent pas que des militants de gauche ou d'extrême-gauche. La coordination nationale étudiante a appelé à la grève générale (le slogan sera repris sur des autocollants de façon poétique : « rêve générale »), et à des actions coup de poing visant à bloquer les infrastructures du pays (autoroutes, gares, aéroports, etc.). De nombreuses actions ont été recensées les jours suivant le discours du président français Jacques Chirac, perçu par le mouvement anti-CPE comme provocateur. (fr)
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  • Une coordination nationale étudiante regroupant des délégués d'universités mobilisées en France contre le CPE et la loi pour l'égalité des chances s'est organisée à l'appel des étudiants de l'Université Rennes 2, réunis en assemblée générale. Le mouvement se disait non partisan mais il a été situé par certains observateurs comme l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur comme étant « proche de l'extrême-gauche ». Toutefois, dans la jeunesse, la désapprobation de ce nouveau contrat fut massive et les manifestations ne regroupèrent pas que des militants de gauche ou d'extrême-gauche. (fr)
  • Une coordination nationale étudiante regroupant des délégués d'universités mobilisées en France contre le CPE et la loi pour l'égalité des chances s'est organisée à l'appel des étudiants de l'Université Rennes 2, réunis en assemblée générale. Le mouvement se disait non partisan mais il a été situé par certains observateurs comme l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur comme étant « proche de l'extrême-gauche ». Toutefois, dans la jeunesse, la désapprobation de ce nouveau contrat fut massive et les manifestations ne regroupèrent pas que des militants de gauche ou d'extrême-gauche. (fr)
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  • Coordination nationale étudiante de 2006 (fr)
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